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    Réveil humide. La pluie a quand même fini par cesser au cours de la nuit, mais les moustiques matinaux sont infernaux. Pierre dort dans sa voiture. Je remballe ma tente toute mouillée (pas une goutte à l'intérieur, test concluant), me fais un petit dej et finis par prendre le volant: de toute façon l'endroit n'est vraiment pas vivable, sous les arbres, avec les moustiques.

    On s'arrête quelques plus loin, à une espace de pique-nique comme on en trouve partout.

    Arrivés à Montréal, on commence par se trouver un endroit pour stationner gratuitement la voiture pas trop loin d'une station de métro, et c'est en piétons qu'on se balade « downtown ». Le centre ville est moderne, assez sympa, avec de vrais quartiers et leur ambiance propre, tel « le quartier latin ».

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    La promende à pied met en valeur des contrastes étonnants.

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    Je complète mon attirail de campeur avec l'achat d'un réchaud à essence beaucoup moins cher qu'en France, et nous nous rendons à Mirabel, chez Bertrand qui nous attend...

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    Accueil incroyable, une fois encore. Comme j'ai sur moi mon t-shirt du marathon de Paris, Mickael, le fils (un an de plus que Pierre), veut tout savoir sur l'entraînement spécifique. Bertrand a plein de questions sur le vélo couché et sur la France (en particulier sur la Légion). Ghislaine aussi, pour savoir si ça a beaucoup changé depuis qu'elle y est allée en vacances, il y a une bonne vingtaine d'années. On se sent bien, ça vanne un peu, on rigole. Le « souper » se compose d'une salade aux fraises, de viande grillée au BBQ, de pommes de terres à l'eau, et d'un petit dessert.

    Bertrand avait peur qu'on ne soit végétariens. On le rassure...

     

    On a eu tellement de choses à faire qu'on n'a pas pu jouer à « Blokus », le nouveau jeu auquel, appariement, aucun visiteur n'échappe. Il va de soit qu'on doit rester jusqu'à demain soir, uniquement pour ça !

    Avant de me coucher, je potasse à mort les règles....


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    On se lève tranquille, Pierre va faire un tour sur le net: surprise, il découvre une annonce de vente sur un site de français de Vancouver, de tout son matériel de snow qu'il a laissé en dépôt chez son copain François pour les vacances!

    Inutile de dire la colère, la déception, la rage, etc...

    On décide de déposer une plainte.C'est là qu'on se rend compte des limites des institutions canadiennes: la police de Montréal n'est pas apte à recevoir une plainte déposée pour un délit fait dans une autre province. On nous recommande de voir la Police Montée, seule habilitée à traiter des affaires d'une province à une autre. On n'a qu'un numéro de téléphone, qui aboutit sur un disque.

    Finalement Pierre arrive à contacter un copain à lui, anglophone, qui va déposer une plainte à la police de Vancouver. Dans le même temps, on arrose le site de vente de message mettant en garde les éventuels acheteurs de l'arnaque et de notre volonté de les poursuivre, en cas d'achat, pour recèle. On trouve également des infos sur le vendeur, et on l'avertit qu'une plainte est déposée contre lui... Tout ça nous prend la matinée, et vers 15 heures, comme par hasard, le vendeur prend contact avec Pierre pour lui dire qu'en fait c'était une blague.

    Tout finit pour le mieux (Pierre retrouvera son matos en rentrant à Vancouver, mais le coup de la blague, je n'y crois pas une miette).

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    Rien à voir avec ce qui précède, mais ça m'a détendu de faire cette photo... (Les québecois préparent l'hiver)

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    Le reste de l'après midi se déroulera comme prévu: réglage du vélo de Bertrand et de celui de Ghislaine (réglage de la bôme et raccourcissement de la chaîne). Pour le dérailleur de Bertrand, il suffisait de faire le réglage pendant un essai sur route. Or son vélociste ne sait pas rouler en vélo couché (d'autant que le Condor est un peu spécial), et Bertrand, qui sait rouler, ne savait pas comment faire le réglage.

    Le Condor, malgré sa conception qui commence un peu à dater, est un vélo extraordinaire, qui roule très bien, et qui donne une impression de confort et de facilité, une fois qu'on a réussi à se percher dessus.

    Souper, et profiteroles au chocolat (j'ai proposé de faire le dessert). Pierre profite lâchement de ce ue j'ai laissé traînermon appareil pour nous prendre en douce...

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    Plaisanteries, rigolades, discussions plus sérieuses, on se trouve vraiment bien ensemble, avec Bertrand et Ghislaine.

    Et bien sûr, les parties de Blokus, jeu de stratégie dont les règles sont super simples, mais dont la maîtrise est pas facile. Une sorte de go en beaucoup moins compliqué.

     


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    Aujourd'hui Ghislaine et sa copine Manon font une virée à vélo, en partant des Laurentides.

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    Leur trajet emprunte une ancienne voie ferrée. Mickael, Pierre et moi allons les déposer au départ, une gare recyclée (c'est le cas de le dire) en magasin de vélos.

    Visite ensuite du Parc de Doncaster, où l'ascension d'une colline permet un coup d'oeil sympa sur la station de

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    Saint Sauveur, et dans lequel coule une petite rivière qui ressemble par son débit et à sa couleur au Chalaux, ou à la Vézère. Paysages toujours très vallonnés et verdoyants. Quelques feuillus commencent à se teinter de roux. L'automne doit être magnifique, par ici...

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    Dégustation de bières, ensuite, à la micro-brasserie « don de Dieu » à St Vincent. Retour à Mirabel, piscine, souper, feu de camp. On parle beaucoup de la visite de Bertrand et de Ghislaine en France, en août 2011, pour le rassemblement de vélos couchés de Buis, bien entendu...


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  • A notre réveil, Bertrand est parti depuis longtemps au boulot. Nous ne le verrons pas avant lundi prochain... Nous passons la matinée avec Mickael. Ghislaine part déjeuner en ville avec sa soeur Nous traînons, traînons encore... Nous nous sommes donnés rendez-vous vers 15 heures, avec Pierre Vérot. Les deux frangines reviennent (pas triste, la soeur de Ghislaine), on passe encore un moment à rigoler tous ensemble, et puis on finit par partir.

    On s'arrête deux rues plus loin (on commence à bien connaître saint Janvier) pour manger, chez le "Grand Roux", LA meilleure poutine du coin, d'après Mickael. Effectivement, elle est très bonne.

    On part ensuite vers le nord, et on retrouve Pierre par radio-guidage au téléphone portable.

    C'est drôle de les voir se rencontrer, ces deux-là... Ils n'ont pas que le prénom en commun...

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    Pierre nous installe, Pierre et moi dans un appartement dans une maison en bois (heureusement!) construite par Pierre, le compagnon d'une de ses filles (ça commence à devenir compliqué, avec les Pierre); il nous emmène un peu partout dans Val David, nous présente quelques amis, et puis on va boire un café dans une boulangerie (c'est courant ici, des boulangeries qui font un peu salon de thé). On jase à propos de tout' et de rien, on projette plus ou moins de se voir cet hiver à Morzine pour un coup deski ou de snow. Ce soir il n'est pas disponible, mais demain il nous fait visiter Mont-Tremblant. On passe la soirée au chalet, Pierre et moi. Courrier aux copains, préparatifs: je commence à rassembler, trier, et ranger mes affaires en vue du retour, dans moins d'une semaine maintenant.

    Je crains que ce retour ne soit beaucoup moins difficile physiquement que moralement; même après six petites semaines ici, on se met à penser un peu différemment. Pierre (le mien) a des difficultés à supporter le caractère nombriliste et arrogant de nos concitoyens: tout ce que j'ai pu voir ici de leur comportement lui donne raison...


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    Pierre vient nous chercher pour nous emmener au Mont-Tremblant, à une vingtaine de km.

    Un massif imposant, pas très haut, que Pierre compare au Pleney à Morzine, assez semblable en dénivelé et en pente.

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    La station est toute moderne, s'intègre bien dans le site. La voiture y est proscrite. Malgré son coté un peu « Disneyworld » il faut bon se promener dans les grandes allées piétonnes.

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    On prend un télécabine, qui nous permet d'accéder en haut du Mont-Tremblant. Vue panoramique sur les Laurentides. Des monts, des bois, des lacs...

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    on prend ensuite une crête qui nous mène au Mont Johansson, où on casse la croûte, puis on redescend par un chemin dans le bois jusqu'au bas de la station. Une balade d'une dizaine de km Pierre trotte comme un lapin, repère les chemins dans lesquels il pourra faire du snow cet hiver, dégotte des chmpignons. Bref, il est vraiment à son aise dans la montagne...

    En redescendant dans la partie nord-ouest du massif, on entend parfois des moteurs de voiture: c'est le circuit automobile privé d'un milliardaire qui occasionne une nuisance dans le massif, malgré les protestations de nombruses peersonnes.

    Vendredi 13, arrivés à la station, nous prenons, Pierre Vérot et moi, un billet de loterie. C'est la première fois de ma vie. 50 millions de dollars à partager en deux. On passe un moment à délirer sur ce qu'on va faire de nos 50 millions.

    Certainement commencer par racheter le circuit de voitures de courses pour ne plus les entendre...

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    Pierre nous montre ensuite un développement touristique au nord du Mont-Tremblant, les pistes de ce côté là (beaucoup plus pentues que du côté sud), et passe ensuite chez son copain Michel qui a des projets immobiliers dans le coin, au bord d'un très beau lac. On discute un peu, et on passe un bon moment ensuite dans son auberge, à déguster un bon petit blanc. Rencontres avec des figures locales, Peter, le moniteur de ski-contremaître avec lequel (mon) Pierre va sympathiser, et bien sûr Michel, un gars vraiment sympa, pragmatique et simple malgré sa situation sociale.

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    Passage de l’outarde en mai qui file vers le nord
    Plus qu’une main de femme fait frissonner mon corps... (Félix Leclerc)

    Ce soir on est invités à souper chez les Charrette (nos voisins du camping de Bonaventure). Son père à elle est breton de Morlaix. Il a émigré il y a une cinquantaine d'années. Sa mère était italienne, et elle nous explique comment elle a passé son enfance entre trois pays. Lui est du coin, il a travaillé dans sa jeunesse comme draveur (un des derniers). Des gens ouverts, vraiment sympathiques. Après avoir regardé les étoiles filantes, on se quitte sur le coup de minuit-une heure, comme des gens appelés à se revoir dans les prochains jours...

     

     


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