• Pierre s'est aperçu qu'au cours de la ballade d'hier, il a perdu le bonnet que lui a tricoté sa mamie, et que j'ai apporté dans mes bagages. Retour donc au pays des ours!

    La piste, on commence à la connaître... On s'attarde un peu sur la faune et la flore. A défaut d'ours on se contente de pic épeichette (ou un truc qui ressemble) et de serpents qui se dorent au soleil sur le sol caillouteux de la piste.
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    On commence à se décourager. On a passé depuis longtemps l'endroit où Pierre pensait avoir perdu son bonnet.
    On continue encore un peu, et....
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    Franchement, ça aurait été dommage!

    Au retour, on étudie les moeurs alimentaires des planntigrades locaux.

    Lapin...
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    Baies en tout genre... (celle-là est bien fraîche, elle n'y était pas hier soir)
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    La blague qu'on a pas faite, c'est de placer une "bear bell" dns une crotte d'ours et de faire croire qu'ils mangent aussi les randonneurs...
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    Ensuite, on taille à Tofino. Ambiance surf, paysage époustouflant. Une presqu'île, des îles partout, les montagnes derrière.
    On passe devant une boîte qui propose des tours en hors bord de 6 à 7 heures qui perrmettent d'aller se tremper les fesses dans des sources d'eau chaude, dans une île au nord. en passant, le matin, on a des chances de voir des ours en quête de bouffe (y font que ça...) sur les berges à marée basse, et au retour, des cétacés en pleine mer. 100 $ par tête de pipe, ce qui paraît honnête, vu la prestation. C'est pas à Besac qu'on fera ça. On s'inscrit, on se prend un camping de luxe (pas moyen de faire autrement) et on fait les gros touristes... Une fois n'est pas coutume...
    On s'installe donc au camping. Petite bouffe sympa, petit tour sur la plage voir le soleil se coucher, et déterminés à faire de même pour être en forme à 7 heures, pour le départ de la vedette.
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    Mais décidément, rien ne se passe comme prévu... De retour au camping, deux jeunes, deus frangins qui sont venus surfer nous demandent si on n'a pas un tournevis pour forcer la serrure du coffre de leur voiture dans lequel ils ont laissé... les clés de leur voiture !
    On emprunte des outils aux voisins (en l'occurence 4 québecoises), on essaie, on n'y arrive pas, et finalement on décide tous d'aller boire unn coup en ville.
    Pub glauque à première vue, le seul ouvert à Tofino (1650 habitants). Des musiciens locaux se sucèdent sur un genre de scène. C'est très amplifié et franchement pas très bon. De temps en temps, une indienne vient épauler les chanteurs, avec son saxophone. C'est vraiment limite, mais à la fin, quand elle chantera en langue "première nation", on sera obligés de se tailler...
    A part ça, l'ambiance est vraiment super sympa. quelques indiens bourrés en début de soirée laissent a place à pleins de gens, saisonniers pour la plupart, qui viennent là pour boire une (ou plein de) biere (s), et rencontrer les copains. Ambiance bûcheron canadien, genre.
    On sympatise avec un suisse de Champéry, un français de Nantes, et des gars, comme ça, qui viennent te serrer la main avec un grand sourire et te demander si tu as passé une bonne journée et si tu te plais ici. 
    On rentre vers deux heures, la nuit sera courte, et la journée du lendemain super longue...

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  • On est 10 à attendre pour prendre la vedette. Tous des européens. C'est bête à dire, mais ça se sent tout de suite; l'individualisme de l'allemand, ou du français, fait que personne ne se lie. On s'en fout, on est venu pour voir des bestioles. Le chauffeur de la vedette est un indien super sympa qui connaît la région comme sa poche.
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    Il nous fait passer par un dédale de bras de mer entre les îles. C'est la marée basse, et souvent les ours viennent chercher à manger sur les grèves. Bingo !
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    Grâce à la vedette, on a pu s'approcher à 10-15 mètres de ce superbe ours noir. Je suis vraiment impressionné par l'élégance de ce gros machin, quand enfin il traverse la plage pour se réfugier dans la forêt, mais j'aime aussi le sourire de Pierre qui a enfin vu son ours!
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    On arrive ensuite dans une crique avec un débarquadère. On emprunte un incroyable sentier aménagé tout en bois pour faire les 2 kilomètres qui nous mènent aux sources d'eau chaude. La forêt est très belle, avec des enchevêtrements de troncs, de racines et de branches...
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    L'eau, légèrement soufrée, sort  à 40° environ, et sous la petite cascade, on peut se tremper dans de larges vasques, un peu comme à Dorres, en Cerdagne. Mais là, c'est à 20 mètres du Pacifique.
    Attente de la vedette qui est partie entre temps chercher un autre groupe, attente ponctuée par les va-et-vient d'avions taxi.
    Séquence Tintin. 9 cylindres en étoile, modèle d'avant guerre, construit jusqu'en 1961. 450 chevaux, 6 passagers (Détails donnés par le pilote, très fier de piloter une si joie machine).
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    On repart avec la vedette. Très vite, on aperçoit les jets du souffle des baleines. Il y en a partout. on en verra une dizaine, dont deux ou trois qu'on a pu approcher de près, entendre le souffle puissant après une apnée.
    Impressionnant et majestueux;Accueil

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    Tout le monde scrute l'océan, à la recherche des jets caractéristiques.
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    Au retour, on s'attarde vers un rocher en mer ou se prélassent d'énormes lions de mer.
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    Au final, nous sommes vraiment ravis d'avoir consacré cette journée au "safari". Nous avons eu de la chance, nous avons vu tout ce que nous voulions voir, et même davantage, et pour couronner le tout, le tirage au sort nous désigne gagnants d'un superbe sweet-shirt !
    Retour sur la ccote est de l'ile Passé la crête, le climat change et la végétation également Onn s'arrête à "Cathedral Grove", un sapin Douglas de 800 ans.
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    Embarquement, dernier coucher de soleil sur le Pacifique, et nuit à Vancouver, en utilisant la Volvo comme camping-car (un peu spartiate, mais bon...)


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  • La journée commence par une galère: pas possible de retirer des ronds aux distributeurs locaux. Alors que la semaine dernière il n'y avait pas de problème, ce matin, rien à faire...
    On est passés à la banque de Pierre, je voulais lui faire un virement avec un des chèques que j'ai emmenés, mais l'opération dure 45 jours... On se débrouillera autrement...
    On est passés chez François, qu'on a invité au restau mongol. Pas le même que l'autre jour, mais même principe, en mieux: les légumes sont coupés plus fins et ça a plus de saveur.
    Ensuite, on passe chez le hongrois qui a vendu la voiture à Pierre, car il y a deux ou trois trucs qui ne fonctionnent pas bien: pas de problème, à côté de sa concession de vente de bagnoles d'occase, il y a un garagiste chinois qui nous fournit en ampoule et me prête de la toile emeri. Après quelques rafraichissements de contacts, tous les feux de la Volvo fonctionnent à merveille. On pousse même le luxe jusqu'à régler les phares. Au pif, mais on affinera quand on roulera...
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    On part, finalement, vers 15 heures. On monte vers le nord, sqamish, Whistler. Les paysages sont de  plus  en plus montagneux. Des lacs partout.
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    On s'arrête à l'un des 3 lacs « Joffre Lakes », et face au glacier qui descend assez bas, on se fait LA carte postale...
    On passe un col, on suit pendant des km un torrent qui ferait le bonheur de tout descendeur en canoë. Je rassure Pierre, lui disant qu'au vu du niveau technique des passages, avec le notre on ferait à peu près 30 mètres avant de finir au fond...
    Il est 20 heures. Un espace avec des arbres, à plat, entre la route et la rivière. Il me semble avoir vu une tente. On fait demi-tour, et on tombe sur un « recreation area », c'est à dire quelques emplacements répartis autour de toilettes sèches. Chaque emplacement comporte une table et un barbecue. Il y a déjà une dizaines de campeurs, sous tente ou en camping-car. Voilà notre halte pour la  nuit, qu'on imagine longue, car autour de nous les montagnes sont hautes et la vallée encaissée: ce n'est pas le soleil qui nous réveillera demain matin!
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    Le parcours sur openrunner:

    http://www.openrunner.com/index.php?id=657280


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  • On se réveille à 9 heures. Super bonne nuit.
    On s'arrête à Kamloops, une ville construite sur la rivière Thomson Sud. Un caffee shop, avec une serveuse un peu baba-cool très sympa, le temps de prendre des nouvelles sur Internet, un plein d'essence, et on repart à trois; Patrick faisait du stop à la sortie de la ville. Un accent à couper au couteau, (y'a que Pierre ui comprend ce qu'il raconte, et ils ont l'air de bien se marrer), et nous voilà partis pour Jasper.
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    Les paysages passent brutalement de la montagne au Far West, puis, au détour d'une courbe de la rivière Fraser, qu'on remonte, les Rocheuses 
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    On arrive à Jasper, assez tard Recherche d'un camping. Patrick a acheté des bières. Soirée entre mecs, ambiance hommes des bois canadiens. On va tous au pieu, un peu bourrés...Accueil
    (La photo est du lendemain matin)

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  • Fait pas beau ce matin. On retourne à Jasper pour reconduire Patrick sur la route de chez lui (Prince George), refaire le plein d'essence (10l/100km), et aviser:
    Plan 1: le temps s'améliore, on se fait une balade de la journée
    Plan 2: On part vers Banff
    En attendant, on va dans un cyber-bistrot où on négocie le prix de la liaison pour deux ordis.
    Mais avant, sur la route (ou du moins à 20m)....
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    Le temps est toujours incertain. Dans l'attente, on décide de faire quelque chose pour le réchaud de Pierre dont le gicleur semble bouché. Près démontage, il s'avère que le gicleur n'est pas percé, mais est constitué d'un filtre de métal fritté dont la corrosion limite de plus en plus le débit de gaz. On achète donc un nouveau brûleur, avec un vrai gicleur cette fois-ci, et le vendeur (un français qui me laissait bargouiner en anglais en se marrant) nous conseille de ne faire la balade prévue que par grand beau temps.

    On part donc plus loin On reprend un stoppeur, Chris, et on passe dans une très large vallée qui monte en pente douce, puis dans une autre qui redescend de la même manière sur Banff. 250 km de montagnes dans lesquelles s'accrochent des glaciers. A chaque kilomètre parcouru, un nouveau point de vue. Dommage que les nuages, et un peu la pluie aussi, nous aient empêcher de profiter plus pleinement des paysages...Accueil

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    Un jour, je reviendrai faire cette route à vélo...

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    On dépose Chris un peu avant Calgary, il est trop tôt pour s'arrêter.

    Le problème, c'est qu'après Calgary, il n'y a plus RIEN. Plus de montagnes, plus de campings, plus de villes, RIEN. Juste la Highway n°1 qui part tout droit vers l'est.

    On roule, donc, jusqu'à ce qu'on en ai marre, un peu avant 3 heures du mat', et on se fait un roupillon dans la Volvo sur un parking de station service.

     



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