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    Une quinzaine de jours en Crète, et du camping-kayak (à moins que ce ne soit du kayak-camping) avec PhiSa et une demi-douzaine de copains à lui.

    PhiSa a plusieurs expérience de kayak-camping avec eux (Basse Californie, Venezuela, Sultanat d'Oman, Thaïlande, Philippines, Corse, Minorque,etc...). Il m'avait demandé, il y a quelque temps si ça m'intéresserait de me joindre à eux, le cas échéant.

    Alors quand il m'a proposé de partir pendant les vacances d'automne, je n'ai pas hésité.

    La vie est courte, il faut saisir chaque opportunité, et faire le jour même ce qu'on est sûr de ne pas faire le lendemain.

    Les kayaks sont loués sur place, nous partons en train, puis en avion jusqu'à Chania (La Canée), avec trois sacs pour deux. Du matériel de bivouac (tente, couchage,  popote, réchauds à essence, etc), très peu de fringues, un appareil photo que j'espère étanche, un cahier et un stylo pour remplacer mon petit EeePC, des sacs étanches et des boites alimentaires en plastique étanches également pour les allumettes :-)

    A Chania, nous retrouvons les autres membres du groupe, venus de Toulouse, de Lyon... Il est plus ou moins prévu qu'ils fassent de l'escalade. PhiSa et moi, on va plutôt se mettre en mode touriste, avec au programme la traversée des Gorges de Samaria pour commencer???

    Ensuite, départ en kayak de Palaiochora, et navigation vers l'Est pendant une dizaine de jours (peut être jusqu'à Kastri).

    A chaque fois que je pourrai, j'essaierai de nourrir ce blog, sinon il faudra attendre début novembre...

    Départ demain vendredi de Besançon-Viotte, arrivée à Chania samedi 17h30.

    A plus !

    Concernant le titre : Pars pour la Crète! Pars pour la Crète!  :-)


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  • Nuit à l'aéroport, comme les clodos (de luxe), avec le chariot a bagages en guise de caddie de supermarché. Assez bonne nuit, trouvé un coin tranquille. Au matin on a pris un café a 4,34 euros mais y avait rien d autre.

    On a fait l'enregistrement des bagages, l’hôtesse a eu une moue dubitative en voyant la taille du bagage a main de Phisa, mais après lui avoir fait subir des compressions dans tous les sens, il a fini par avoir une taille correcte.

    Survol des Alpes Autrichiennes avec le Zurich-Athènes, puis de la cote est de l'île de Kea avec le Athènes-Chania.

    La même, vue sous Google Earth

    Samedi 17: Train + avions

    A Athènes, en attendant l'avion pour Chania, on a retrouvé les autres, qui sont des copains a Philippe et que je ne connais pas. Arrivés a Chania, on a négocié avec le patron de l’hôtel (en fait un boui-boui) pour que les 4 chambres réservées pour 7 personnes en accueillent 9. Mais pas de problème avec les Crétois, il y a toujours une solution... On est allés ensuite manger dans un restau super sympa, en terrasse bien sur. L'Ouzo, le Retsiné, le rouge et le Raki ont coulé presque a flots, et je me suis reveilé le lendemain avec un peu mal aux cheveux. La bande fait du sport, mais pas que, apparemment.


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  • La journée a commencé par un petit -et même un grand- café avec David, mon camarade de chambrée, ça nous a donne l occasion de faire connaissance.

    A 10 heures, on a rencontre Stelios, qui nous loue les kayaks et organise les sessions d'escalade. Pas facile de se mettre d'accord, en français d abord puis en anglais ensuite pour expliquer a Stelios ce qu on veut exactement.

    Les grimpeurs sont partis dans 2 voitures, auparavant on avait refait nos sacs, PhiSa et moi, pour n'emporter que le strict nécessaire, et laisser le reste dans les voitures, et nous sommes allés a la gare routière pour prendre le bus pour Omalos. Manque de pot, le bus pour Omalos c'est a 8h45, et comme  il n y en a qu'un par jour et il aurait fallu attendre le lendemain. On a décidé de tenter le coup en stop. Ça n a pas trop marché au début, malgré la superbe pancarte qu on avait confectionnée avec un carton trouve près d une poubelle, mais après une bonne heure nous avons été pris par un couple d Allemands d un certain âge, francophiles et francophones ( on avait mis un F dans un ovale pour signaler qu on était français, et je pense que pour le coup ça a marche)

    Magnifique route de montagne pour aller a Omalos. A refaire, un coup, a vélo...

    Du coup, nous voila a l'entrée des gorges, assez tôt pour faire une balade dans la montagne. Petite séquence carte postale.

    Important, la carte postale. Il faut la choisir, l'écrire, acheter un timbre (ici c'est compliqué), et l'envoyer. Ça ne se fait pas tout seul, et par conséquent c'est la marque discrète d'un intérêt certain qu'on porte au destinataire... Vous qui lisez ce blog, ne surveillez pas tous votre boîte aux lettres, comme je n ai pas emmené mon smartphone, je n ai pas mon carnet d adresses et donc je ne peux matériellement pas envoyer de cartes a tous ceux que j'apprécie... Ouf, je m'en suis pas trop mal tiré, sur ce coup-là...  :-)

     

    Après la balade, on s est fait un petit restau en terrasse, dans un décor très montagnard qui plairait bien a PBM, a part la température qu il trouverait bien sur trop élevée malgré la nuit qui tombe... Au menu Fasolada (soupe de fèves) puis tsigariasto (ragout de mouton/chèvre aux olives).

    On a ensuite planté la tente a la nuit tombante - technique pas vu-pas pris- en contrebas de la route qui mène au parking des gorges.

     


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  • Une ou deux voitures sont passées sur la route. J'ai ouvert un œil: 7 heures! On a pris un petit dejeuner vite fait café brownies et on a décampé. A 8 heures on attaquait la descente des gorges. Après avoir doublé une vingtaine de personnes et 2 mules,on s'est retrouvés tout seuls devant. 

    Les gorges, c est tout simplement grandiose, indescriptible. Les perspectives sont telles que les photos ne rendent pas la hauteur des parois et des pics qui dominent plus de 1000 mètres au dessus.

     

    Descente dans les gorges par le sentier muletier

    Combat entre le végétal et le minéral

    ... sans oublier le casque ! :-)

    Photo : PhiSa

     

    Village de Samaria

    Entrée des gorges

     

    On a fait la traversée en 4h et demie, en marchant bien, mais en prenant le temps de nous arrêter et de profiter du paysage. 

    Photo : PhiSa

    Arrives a Agia Roumeli, on a piqué une tête dans la grande Bleue (température de l'eau 24 degrés - je sais, ça énerve), on s'est fait sécher au soleil et on est allé boire une bière en attendant le bateau. Le patron du bistrot -Prokopis- m a prêté son portable, ce qui me permet de mettre le blog un peu a jour.

    Photo : PhiSa

    Ce soir, camping a Paleochora.


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  • Petit déjeuner dans les chambres, puis rendez-vous avec Stelios qui est venu avec ses kayaks. On fait le point sur le matériel, sur l'itinéraire. Stelios a indiqué sur une carte les zones dangereuses par vent du Nord, ou d'Ouest. Il nous prête un téléphone portable grec que nous devons brancher le soir entre 6h et 10h, pour garder le contact avec lui, pour l'informer de notre progression et pour que lui nous informe des meilleures options a prendre par rapport a la météo.

    Stelios est très professionnel, et bien qu il ne soit pas de la rando, on se sent en sécurité, en écoutant ses conseils très avises. Son matériel est impeccable, les kayaks pratiquement neufs, les pagaies sont haut de gamme, en carbone, et réglables dans tous les sens (croises D ou croises G, longueur, etc).

    Le vent un peu fort en début de matinée a levé un peu de houle, mais est un peu retombé, aussi attendons-nous midi pour partir. Aujourd’hui petite étape, car nous sommes partis tard, et il faut prendre en main le matériel. Pas question de toute manière de passer le cap avant Dougia, car la mer est trop forte.

    Photo : PhiSa

    C'est la première fois que je monte dans un kayak de mer. C est long (un peu plus de 5m), ça n a pas de giron, et pour le faire tourner, il faut giter du côté extérieur au virage, exactement comme en bateau de descente de rivière. Et puis surtout, avec la tente, le couchage, le réchaud a essence, les fringues et la bouffe calés dans les caissons, ça pèse un âne mort et ça a une inertie du diable. Mais c est quand même sympa, ça avance bien sans trop traîner d eau...

    Pour en revenir a la mer, Stelios nous informe qu'elle devrait être étale de bonne heure le lendemain. On débarque donc sur la dernière plage avant le Cap Akra Flomos. C est une plage de naturistes, et on a glandé (normal) en attendant le soir. Baignade, tours en kayak, esquimautage (j'y arrive toujours, en latéral, mais les autres n'ont pas essayé, a part PhiSa), balades a pied. On attend le soir pour planter les tentes, mais de toute façon nous sommes les seuls occupants de la plage une fois la nuit tombée.


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