• En avant première rien que pour Phisa :

    La journée commence avec ce charmant message de l’hôtesse qui nous avait reçus avant-hier…

     

    On ne regarde pas la carte, puisque notre route emprunte le chemin du retour de la balade d’hier faite avec Bertrand. Mais cette fois-ci on se dirige vers les Balkans.

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

     

     

    On apprécie au passage quelques spécialités bulgares, comme la surcharge du camion ou le système D pour l'électricité...

    On se débrouille pour éviter la route n°5 : les routes en Bulgarie, moins le numéro est important, plus il y a de camions.

    On est quand même obligé de la prendre sur un ou deux kilomètres, jusqu’à une voie qu’on a repéré sur Google Maps et qui nous évite plein de kilomètres avec voitures et camions.

     

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

    On s’y engage, mais au bout d’un bon kilomètre (de côte) elle devient franchement impraticable. Retour à la case départ, vous ne gagnez pas 40000 francs mais vous perdez une demi-heure.

    On prend donc la grande route qui ne s’avère finalement pas si chargée que cela. Une autre tentative d’évitement se soldera par un détour, des côtes et une autre perte de temps. Alors on décide d’aller jusqu’au bout sur la 5. qui nous mène vers le Balkan.

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

     

    Malheureusement, en Bulgarie les arbres viennent très près des routes et masquent la plupart du temps les paysages, à part s’il y a une ligne à haute tension ou un bâtiment en construction, en quel cas on a défriché. Mais pour les photos, pas terrible…

     

    On s’adresse au centre d’information touristique de Gaabrovo, et ne un clin d’oeil arrive une espèce de mafiosi qui gère tout : il nous loue un super studio ultra modeerne dans la rue piétonne, mais refile nos vélos à un de ses copains de la même clique qui nous les met au chaud jusqu’à demain matin dans la cour de son propre guest house situé pas trop loins du centre d’information.

     

    En un quart d’heure, on se retrouve comme des coqs en pâte. Douche, petit bout de pizza au coin de la rue, et on prend un taxi pour visiter le Musée Ethnographique de Etarat, à une dizaine de km de Gabrovo.

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

    Il s’agit en fait d’une sorte de musée comme celui des fermes comtoises de Nancray, un village du XIX° siècle reconstitué avec présentation de métiers anciens. La « force » est hydraulique et provient d’une dérivation de la petite rivière.

     

    L’endroit est charmant, les maisons sont très belles avec leurs toits de lauze, mais on n’a pas vu beaucoup d’artisans au travail, à part Bernard fasciné par les mains expertes d’une potière. Bertrand et moi n'avons vu qu'un tourneur sur bois en pleine activité...

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

    Retour à Gabrovo avec le bus de ville : pas mal non plus, comme expérience…

     

     

    On s’est ensuite longuement promené dans le centre ville qu’on a trouvé particulièrement charmant. D’ailleurs, à Gabrovo, contrairement à beaucoup d’autres villes, on a fait des efforts de réhabilitation d’immeubles défraîchis, et les nouveaux sont plutôt pimpants.

     

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

     

    Une très belle maison typique, et à l'arrière plan une barre en béton des années...  Comme à Balchik l'autre jour, le meilleur côtoie le plus moche

    Mercredi 15 août Gradijevo - Gabrovo

     

    Bref une journée sympa, sans trop de kilomètres, un peu de tourisme, un restau ce soir et demain on va à Trojan, point de départ de l'objectif ultime de Bernard en Bulgarie : le col de Trojan !!!

     


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  • Belle étaoe aujourd’hui. Ça commence par uune bonne vingtaine de kilomètres de plat descendant, autant dire que c’est vite réglé, surtout que la route qui est en cours de réfection est lisse comme du billard.

     

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam 

     

    Au loin la chaîne des Balkans. Les Balkans, c’est un peu comme les Pyrénées, en plus petit et en moins haut. Orientés Est-Ouest, une chaîne et des vallées qui s’enfoncent Nord-Sud.

     

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam

     

    Nous, on part du Nord Est, on passe dans la plaine au Nord, en direction de l’Ouest, et au bout d’un moment on oblique vers le Sud, pour passer le fameux col de Trojan demain…

     

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam

     

    Dans une pâture, un troupeau de buffles. Comme le gros mâle pas sympa me regardait de travers et qu’entre lui et moi y’avait qu’un mauvais fil à peine barbelé, je me suis tiré vite fait avant d’être obligé de faire un kilomètre départ arrêté avec sacoches (Tiens, ça doit pas être mal, comme entraînement…)

     

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam

     

    Au bout de notre plat descendant, on prend une petite route pour nous tous seuls, ou presque, toujours à plat. Les Balkans sont à notre gauche, et de rapprochent au fil des kilomètres.

     

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam

     

    Ce qui est caractéristique ici, c’est que toutes les maisons anciennes sont belles, harmonieuses, construites avec des matériaux nobles. On peut décliner la même phrase au présent par la négative.

     

    Il faut bien monter, et une vraie belle côte se présente, souple mais assez longue… Et après une longue descente on arrive à Trojan.

     

    Un peu déçu par la ville, très quelconque. Dans mon imaginaire je la voyais comme Ifrane au Maroc, ou Saint Véran…

    Rien de ça, du béton, des immeubles qu’on se demandent s’ils sont habités tellement ils sont moches, et des vendeurs de poterie qui donnent envie de pleurer.

     

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam

     

    Trojan, merde ! Connue mondialement pour ses poteries traditionnelles. Putain ! Tout fout le camp !!!

     

    Galère ensuite pour trouver une guest house. La première, très chouette, nous plait bien, mais il n’y a personne (tout est ouvert), mais on ne daigne pas nous répondre au téléphone.

     

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam

     

    La seconde, toujours à Balkanets, est fermée avec une grille. Pas sympa. Le téléphone ne répond pas.

     

    Du coup on téléphone à une autre, située plus bas, et là on nous accepte. On redescend une demi-douzaine de kilomètres, on se perd, Bernard est derrière, Bertrand devant… Finalement on arrive à se retrouver au « Four pines », que personne ne connaît dans le bled, sauf si on le dit en Bulgare « Tchetirite Bora ».

     

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam

     

    Surprise : une ancienne mehana, dans des bâtiments de 1850, en pur style traditionnel. Les proprio super sympa qui nous emmènent ce soir manger "en ville" avec leur voiture, elle qui a confectionné un gâteeau pour nous et lui qui nous a donné un litre de rakia...

    Ce soir on dort dans la maison des 7 nains !!! (On a déjà Prof, Dormeur et Simplet dans notre équipe).

     

    Jeudi 16 août Gabrovo – Beli Osam


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  • Le point d’orgue de notre périple bulgare, et son point culminant : le col de Trojan qui a fait rêver Bernard. On avait dit à nos hôtes qu’on aimerait partir tôt, vers 8 heures, du coup à 7 heures ils étaient là tous les deux, avec café, gâteau et surtout l’excellent « kiselo mliako », le yaourt bulgare.

    Hier soir ils nous ont emmenés dans le restau d’un de leurs amis, un endroit magique, comme souvent le sont les mehana : ne paient pas de mine à l’extérieur, mais sont très conviviales quand on entre à l’intérieur.

     

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    On a bien discuté. Stefka parle bien anglais, Ignate ne parle que bulgare, mais est très expressif avec ses yeux rieurs toujours en mouvement. Ce sont de braves gens, un peu nostalgiques de l’ancien régime communiste, « où tout le monde avait du travail, où il n’y avait pas de pauvres comme maintenant, moins de crimes »

    « Nous, on a notre guest house, on a de l’argent, enfin, suffisamment pour vivre bien ». En dehors de ça, ils mangent comme des moineaux. Est-ce parce qu’ils savent que nous les invitons ?

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    Toujours est-il qu’à 7 heures du mat’, pas moyen de se dérober : ils prennent le café avec nous, assistent à nos préparatifs de départ, nous souhaitent un bon voyage et nous disent qu’on sera toujours les bienvenus. Pas de mal à le croire. Ce sont des gens comme ça. S’ils le disent, c’est avec la plus grande sincérité.

     

    Nous partons donc pour notre col mythique. Bernard devant, sur un bon rythme. Bertrand me suit prudemment, je monte doucement, nous dépassons Bernard au bout de 5 kilomètres, et à 10 je me mets à mon rythme.

     

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    Ce qui me permet de monter jusqu’à l’Arche de la Liberté, 200 mètres au dessus du col. Des ouvriers installent des projecteurs pour éclairer l’Arche gigantesque en béton, visible à des kilomètres à la ronde.

     

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    Bientôt arrive Bertrand, petite fourmi sur la route tout en bas, suivi de Bernard. Super, les Pingouins ! Vous avez gagné vos titres de grimpeurs aujourd’hui !

     

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    Le Col de Trojan avec sacoches, c’est pour moi très comparable, du point de vue de l’effort, à un Ventoux par Malaucène sans sacoches. D’ailleurs ça ressemble un peu… Une crête pelée, un teleski qui traverse la route…

     

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    Euphorie au sommet. Ils sont arrivés sans trop de peine. La preuve, on refera ensuite 500 mètres de D+ pour aller au camping…

     

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

     

    La descente est belle, de beaux points de vue sur le haut de la Vallée des Roses.

     

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

     

    La température est plutôt frisquette en haut, et la chaleur devient étouffante en bas, à Karnare.

     

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    L’étape du soir a été choisie car il y a un camping (ce qui est rare en Bulgarie). Nous apprécions de plus en plus de dormir sous nos tentes, en plein air…

     

    Vendredi 17 août Beli Osam Klisura

    On est allé pas mal à l’Ouest, du coup mes camarades se demandent s’ils vont aller à Pazrdjik comme prévu initialement, car on n’est plus qu’à 115 km de Sofia. Il se peut qu’on se quitte demain matin (snif!)

     


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  • On a plié les tentes, on a pris le café, on a partagé les malheureuses tranches de pain qui nous restaient, et puis on a descente après la côte, et très rapidement un embranchement. Bernard et Bertrand vont tout droit, direction Sofia, moi je pars au sud (mais à droite sur la photo car il y a un échangeur).

    On s’arrête, on se dit des trucs. On en a gros sur la patate. A cette pancarte s’arrête un beau voyage à trois, avec plein de choses : le partage, surtout, de tout. Des plans galères, des rencontres, de la bouffe, du café le matin, des rigolades, des vannes, de l’apprentissage du québecois pour Bernard (Hé, y’est bon ,hostie!).

    Alors on se serre fort, on se fait des bises (hé oui, Bertrand, je l’ai dit à tout le monde!) et puis je leur dit de se tirer, car je sens une grosse boule qui monte.. Merde, d’écrire ça, me v’là tout ému…

     

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Une dernière photo des « Pingouins » sur ce blog, et je file vite vers ma destination : Batak.

     

    Une très longue étape, alors forcément beaucoup de paysages traversés.

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    D’abord Koprivchtitsa. Dans un paysage de montagne très doux, un joli village avec de belles maisons anciennes et -choses rare ici- des nouvelles dans le même style. Très beau.

     

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Une montée, et tout à coup une plaine, avec Strelcha tout en bas. Y’a pas, dès qu’on est en montagne, y’a des côtes, c’est vrai, mais on est toujours récompensé. Mon seul regret est la brume de chaleur qui masque ce qu’il y a à l’horizon…

     

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Globalement, après une bosse, la route globalement descend jusqu’à Pazardjik. Ça roule bien (il faut parce que j’ai envie d’arriver avant la nuit).

    Un peu avant Pazardjik, je me suis arrêté auprès d’une petite vieille qui vendait des tomates devant chez elle. Je ne lui ai rien pris, je voulais du raisin, c’est sa copine d’à côté qui en avait, pas elle.

     

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Elle a vu que je n’avais plus d’eau dans une de mes gourdes, elle m’a proposé de m’en donner, très gentiment. Elle avait un très beau sourire, elle a bien voulu que je la prenne en photo. Elle a bien rigolé quand je lui ai montré sur l’afficheur de l’appareil.

     

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Pazrdjik, une ville moderne, avec des avenues arborées, des rues pleines de vie. Presque, on se croirait dans un pays de l'Ouest..

     

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    La Maritza, c’est ma rivière, comme la Seine est la tienne…

    Sans vouloir faire le rabat-joie, Sylvie, y’a pas comparaison, quand même…

     

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Les montagne qui barraient l'horizon au sud se rapprochent. Il ne reste qu’une cinquantaine de kilomètres et ça roule toujours bien. Super, me dis-je.

     Mais ça commence à se redresser, je passe le moyen (pas bon, ça, quand on veut avancer), et je me retrouve sur une route très belle qui serpente dans une vallée qui monte. La petite rivière n’est pas trop pentue, ça va…

     

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Mais au fil des kilomètres, ça devient l’horreur : du 9 %: pas sympa pour quelqu’un qui a plus de 100 bornes dans les guiboles. Et vas-y que ça ne s’arrête pas, jusqu’au bled du camping : Batak.

     

    Un peu entamé, je m’arrête dans une épicerie et je bois un litre de lait (je sais, « c’est pas bon, le lait. D’ailleurs les vaches n’en boivent pas! « m’a dit une fois un type , sympa au demeurant, mais membre de la secte anti-lait.  ça c’est de l’argumentation ! A quoi, un coup j’ai répondu « oui, mais les vaches ne font pas de vélo non plus ! » et toc ! )

     

    Je regarde un peu sur ma liste de campings bulgares où se trouve mon camping, et je m’aperçois qu’il est dans le bled d’après, 7 kilomètres supplémentaires avec une bonne côte en prime !

     

    La prochaine fois je regarderai mieux avant de planifier mon étape. Là, je ne dois pas être loin des 150 bornes avec 2000 mètres de D+ !

     

    Samedi 1_ août  Klisura – Tsigov Chark (Batak)

    Le camping est très sympa, cool et très rustique, mais au moins y’a des douches. La nana qui est à l’accueil est super cool, Elle a un gamin dans un porte-bébé sur le bide, et elle fait un tas de trucs : distribution de pagaies pour la location de kayaks, enregistrement des campeurs… Elle me dit de m’installer et de revenir plus tard pour l’enregistrement. J ‘ai pris une douche (c’est la moindre des politesses) puis suis allé vaguement remplir une fiche, sans montrer mes papiers… Cool, quoi…

     

    Je viens de regarder sur bikemap.net: 152 km et 2140 m de D+. Pas étonnant que je sois naze ce soir. Tiens! je vais me coucher !

     


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  • Petite désillusion hier soir en préparant mon étape : la route indiquée par ma carte Michelin (2012) n’existe pas sur Google Maps ! Avec l’image satellite, on voit une vague piste qui serpente dans la montagne pendant un moment. On serait deux, ça pourrait être marrant, mais tout seul… Doit pas y passer grand monde…

     

    Du coup, je jette un œil à Wiki voir ce que je rate… Les Rhodopes, quand même, c’est pas rien…

     

    Et je m’aperçois que je suis dedans ! Exactement dans les Rhodopes occidentales, les orientales étant moins hautes, mais certainement plus sauvages. Pas grave, je vais quand même les traverser !!!

     

    Ce matin, après avoir plié tout mon matériel ou presque, je démarre. Je prends à droite en sortant du bled, et je descends… Arrivé en bas (8 km quand même) je me rends compte que je me suis gouré de route, car le nom du bled ne me dit rien du tout. Si je continue, ça me fait un méchant détour. Alors je remonte…

     

    Et je suis donc à présent capable d’affirmer qu’une descente qui se prend entre 50 et 55 km/h se remonte à 10 km/h, pas plus.

     

    Je repasse devant la route qui mène au camping, continue tout droit, prends la bonne route. Je me retrouve rapidement dans un 9 %, et je me mets à gamberger… La serviette microfibre que tu as pendue dans l’arbuste en face de la tente, ce matin, tu l’as mise dans une sacoche ?

     

    Bien sûr que non ! Après avoir vérifié mes sacoches, je refais demi tour et vais rechercher ma serviette, bien sèche, dans l’arbre. Bilan : 26 km, 400 mètres de D+, 2 heures.

     

    Pas grave, je suis à la retraite !

     

    Une bonne côte pour me retrouver sur une sorte de plateau bosselé au relief très doux, un peu comme dans le Haut Jura.

     

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

    Des sources au bord de la route. Quand il y a plein de gens qui viennent en voiture remplir des tas de bouteilles, c’est qu’elle est super bonne...

     

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

     

    S’en suit une série de coup de cul, de parties roulantes, de petites descentes dans ce paysage sympathique. Il faut veiller à ne pas forcer trop sur les jambes et ne pas hésiter à remettre une petite vitesse quand ça se redresse, même pour quelques mètres, sinon on ne finit pas la journée…

     

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

    Premier lac : celui de Beglika. La route le longe un moment, le quitte puis on tombe sur le lac de Golyam Beglik, plus sérieux, fermé au Nord Est par un barrage que la route traverse.

     

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

    Une petite bosse, et hop ! Un troisième lac, Shiroka Polyana, très touristique. On est dimanche, il y a plein de gens qui sont venus passer là la journée en plein air.

     

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

    L’endroit est magnifique, des chevaux pâturent au bord du lac. On leur mettrait des bois sur la tête pour les faire ressembler à des orignaux, on se croirait en Ontario, Câlisse !

    Re-bosses dans ce paysage au doux vallonnements, un descente, et d’un seul coup, une trouée dans les arbres, et un point de vue exceptionnel sur le grand lac de Dospat, qui s’étend 300 ou 400 mètres en dessous.

     

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

    Tès belle descente avec une route bien lisse, de beaux virages qu’on peut prendre à fond (c’est à dire 60 max, mais avec sacoches, on a l’impression d’être sur une BMW R1200GS.

     

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

    Dospat a l’air sympa, mais c’est la foire à Neuneu, avec un tas de stands de trucs merdiques et plein de gens en travers de la route. Ça ne me gêne pas beaucoup, car la route monte à 10 % à cet endroit là, mais les voitures devant moi doivent se frayer un passage dans la foule.

     

    Je suis bêtement les pancartes, alors qu’un raccourci m’aurait éviter de descendre tout au fond de la vallée. Pas grave, du coup j’ai pu faire une photo du barrage-poids, du même type que celui de Serre-Ponçon.

     

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina

    Une grosse côte derrière, avec encore du 10 % pendant un bon moment. Il est dans les 16 heures. De toute façon je n’irai pas jusqu’à Gotsé Deltchev, encore 40 bornes, ça me ferait arriver trop tard.

     

    Je me prépare à faire une nuit en sauvage, en remplissant tout ce que j’ai comme récipients à une fontaine, et puis, quand j’arrive à un bled improbable, Osina, je vois une pancarte à moitié effacée sur laquelle est indiqué « PECTOPAH ».

     

    Je vais voir, je tombe sur un gros bâtiment hôtelier tout neuf, bien planqué de la route, qu’on aurait planté là pour être sûr qu’il n’y vienne personne.

     

    On y parle anglais, je peux passer la nuit dans une chambre, et manger… En plus il me reste quelques leva. La « chambre » est en fait un studio tout neuf, super moderne, avec une terrasse-balcon (pratique pour faire sécher la lessive du jour) et une vraie cabine de douche comme j’en n’ai pas vue depuis un mois et demi... 20 leva, soit 10 euros...

    Dimanche 19 août  Tsigov Chark (Batak) – Osina


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