• Hier j’ai réservé une place sur le bateau de lundi. Normalement, pas de problème en stand-by, mais je préfère arriver avec une réservation et pas me trouver le bec dans l’eau. J’ai un problème avec les avions, les trains et les bateaux. Pas confiance, des fois qu’il me laissent sur le quai.

     

    Le profil du jour est le suivant : globalement descendant, mais avec pas mal de bosses bien casse-pattes. 98 kilomètres, avec 1460 m de D+.

     

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    La pompe de mon réchaud a relâché, mais il reste un peu de pression dans la bouteille, j’ai pu me faire mon café avant de partir. Hier, je suis arrivé un peu tard de mon tour à Dodone (au compteur 62 kilomètres, ma petite balade sous la pluie…).

     

    Encore de beaux paysages traversés aujourd’hui, et pas mal de bosses. Pour ne pas pourrir mon maillot, je l’ai retiré… Le temps était brumeux, voir orageux, et je ne me suis pas méfié, et j’ai pris un big coup de soleil sur le sein gauche…

     

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    Sinon étape sans histoire, toujours personne ou presque sur cette route délaissée au profit de l’autoroute toute neuve.

     

    Juste avant la grosse bosse, j’ai quitté la rivière Thiamis (le fleuve!). Que les paysages sont sauvages ! En Epire, peu de villages, on peut faire des kilomètres sans voir personne. Et la montagne, les vallons ravinés, les rivières au fond de vallées profondes. J’adore !

     

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    Les derniers kilomètres, je les ai faits un peu en course contre la montre, ou plutôt contre l’orage. Je voyais les traînées de pluie se rapprocher, mais plus j’arrivais vers la mer, plus le vent contraire semblait contenir les nuages chargés de pluie.

     

    Pour finir, je n’ai pas été mouillé… sauf de chaud.

     

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

     

    La dernière côte, Igoumenitsa que je n’ai pas vu car je suis parti directement au camping situé au Nord.

     

    Arrivé au camping, rassemblement international de Vespa ! Ça nous avait déjà fait le coup quand on était allés avec Miriam, Jeff et les Duca faire du vélo du côté de Domodossola.

     

    Ça pétouille, ça ratatouille, mais l’ambiance est bon enfant. J’aime tous ces gens un peu dingues, adeptes d’un vieux truc démodé, mais qui l’utilisent pour faire des grands voyages. Il y a des jeunes, des vieux, des scooters à moitié démontés, une entraide visible. Bref, c’est sympa.

     

    J’ai planté vite fait ma tente, en discutant avec un jeune Grec à Vespa, étudiant en pharma, puis je suis allé me tremper ans la Grande Bleue. Plus salée que la Noire. L’endroit est bien cool, situé sur une langue de terre qui ferme la baie d’Igoumenitsa. A l’Ouest, la mer. A l’Est, la baie. Au milieu, un camping bondé de petites tentes avec une Vespa garée à côté, sous les eucalyptus.

     

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    Y’a des endroits pires. Tiens, je resterais bien une semaine, juste histoire de narguer mes ex-collègues qui vont bosser la semaine prochaine.

     

    Samedi 25 août   Ioannina – Igoumenitsa

    Au fait, c’est quand la pré-rentrée ? (mdr)


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  • Le camping était bondé. A côté de la tente un couple avec un gamin de 1 ans qui n’arrêtait pas de brailler. Jamais entendu les parents lui dire de se taire… Un peu comme les Bulgares avec les chiens… on laisse gueuler. 6 heures du matin, en camping, pas grave…

     

    Le père était venu au rassemblement grec de Vespa. On l’a vu trimballer son gamin sur la Vespa, de la tente au bar du camping et vice versa. Ce matin, j’étais tranquille en train de checker ma route en Italie, au bar donc, je le vois arriver avec son gamin dans les bras. Seulement il a du rater un truc au moment de mettre la Vespa sur la béquille, j’ai entendu un gros bruit, et tout était par terre, La Vespa, le gamin et le père. Heureusement le gamin est tombé à côté et non sous la Vespa.

    Après ça, le père faisait moins le malin. Scénario classique, la mère est arrivée, engueulade, etc.

    Ils ont plié la tente avec tous les autres participants. C’est bien, car je m’apprêtais à déplacer la mienne pour ne plus entendre le gamin..

     

    Bizarre d’ailleurs les participants à ce rassemblement. C’est en les voyant plier bagages ce matin que j’ai vu qu’il n’y en avait que très peu, des « vrais », qui sont venus en Vespa. Beaucoup de remorques derrière des voitures. Je ne vois pas l’intérêt, mais passons…

     

    Le tracé donné par Bikemap, il faut quand même s’en méfier. C’est lui qui m’a envoyé dans la Pampa entre Paril et Goleshovo. Il fait tout ce qu’il peut pour ne pas t’envoyer sur les routes où tu risques de trouver des voitures, ça fait donc des itinéraires façon « pistes cyclables germano-autrichiennes » : 3 kilomètres pour en faire deux, en vérifiant ta route tous les 500 mètres pour voir si tu es bien sur le bon chemin (et quand je dis chemin, c’est souvent chemin et pas route).

     

    J’ai donc fait un tracé avec Bikemap, rectifié ensuite avec GoogleMaps. De toute façon, sur mon téléphone, que je regarde sur le terrain, c’est GoogleMaps. Je verrai bien…

    Apparemment en Italie il y a les SS (Strada Statale), trafic international, à éviter, les SR (Strada Regionale), à voir selon l’endroit, et les SP (Strada Provinciale) qui devraient être cool.

     

    Tout plat jusque dans la région de Turin. J’ai contacté un warmshower un peu avant Crémone, mais c’est encore un qui ne laisse pas son téléphone, et qui, apparemment n’a pas configuré son profil de manière à être averti en cas de message. Sinon, pas de camping sur la route.

     

    A trois, s’arrêter dans un guest house, ça s’envisage, les frais sont partagés. Tout seul, c’est inenvisageable. L’Italie c’est super dense, au niveau population, on verra s’il y a moyen de faire un bivouac sauvage ou pas.

     

    En fait c’est ça qui me gonfle le plus dans ces voyages : trouver un point de chute pour la nuit. En montagne, il n’y a jamais de problème, on trouve de l’eau, des coins tranquilles, on peu s’arrêter peinard avec le plus grand confort.

     

    En plaine, surtout quand c’est peuplé, c’est souvent difficile de trouver un coin tranquille, et question eau, il faut faire avec le minimum… Pas cool.

     

    Il y aurait un camping pas loin de Vérone. 130 bornes de plat, ça devrait faire après le bateau…

    Ensuite, en cherchant bien, je devrais en trouver en route. J’en ai repéré plusieurs…

     

    Aujourd’hui je suis allé faire un tour à Igoumenitsa, distante d’une demi-douzaine de kilomètres. J’ai même trouvé le moyen de crever de la roue AR ! Bien sûr je n’avais pas pris de rustine. Heureusement pour moi (j’ai toujours de la chance dans on malheur), le gars de la station service juste en face en avait. Dans le Schwalbe Marathon Plus Tour tout neuf (il n’a que deux mois, quand même!) une lame de caillasse, très fine t très tranchante, a découpé proprement la gomme, la couche bleue réputée intraversable, pour me faire un trou dans la chambre ! J’espère que je ne vais rien ramasser dans cette fissure par la suite.

     

    De la chance dans mon malheur, parce que cette crevaison elle arrive au moment où je ne glande rien, que le vélo n’est pas chargé, et que je ne suis pas à la bourre le soir pour rejoindre un camping (ou que je n’aie pas à embarquer dans un ferry comme demain).

     

    Après ça, je me suis is à la recherche d’un épicerie. Pas évident un dimanche, mais je suis tombé sur une tenue par un type qui parlait assez mal l’anglais mais très bien l’allemand. Il m’a expliqué que beaucoup de produits qu’il vendait provenaient de producteurs locaux.

     

    A ce moment là arrive un type avec une camionnette qui lui donne des plateaux d’oeufs…

     

    J’ai pris du fromage de chèvre, des olives, et des biscuits Papadopoulos (un must!). Ça et une boite de sardine, mon restant de pain, ça devrait faire pour la journée de demain...

     

    Au moment de repartir, averse… Le type de l’épicerie me fait signe de rentrer, il sort d’un congèle le Raki, deux gobelets, et nous voilà partis à discuter.

     

    Politique. Forcément, les Grecs parlent tous de politique, car ils l’ont un peu sévère… Lui était flic, il s’est barré dès le début de la crise, car il a pressenti que les fonctionnaires seraient les premiers à morfler.. Et il a bien fait, me dit-il, car ses collègues actuellement gagnent moins que lui en retraite.

    Mais avec son épicerie, ça va, dit-il…

     

    Les grecs semblent désabusés, mais tous ceux que j’ai rencontré pensent qu’Alexis Tsipras a fait du bon boulot, même s’ils ont le sentiment qu’il n’a pas les mains libres. Ici plus qu’ailleurs on est gouverné par a Finance…

     

    Je suis allé aussi pour faire le chech-in. Pas l’heure. Soit ce soir après 21heures, soit demain matin avant 7h30.

     

    Je vais y aller ce soir. Ça m’évitera entre autres de faire la queue à un guichet en laissant le vélo et tout son bordel dehors. La gare maritime, c’est un peu la Cour des Miracles. Des gens affalés par terre un peu partout, qu’on ne sait pas si c’est chronique ou s’ils attendent seulement un bateau…

     

    L’air est conditionné, c’est sûr que c’est plus cool de rester là quand il fait 35 ou 40 dehors…

     

    Dimanche 26 août à  Igoumenitsa.

    Pas pris de photo jusqu’à maintenant. Juste la pleine lune, cette nuit, au dessus de l’île de Corfou...


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  • Lundi-mardi : retour express

    Lundi-mardi : retour express

     

    On glande dans le bateau, et dès l'arrivée on speede. Voilà en raccourci mes deux dernières journées, l'une en ferry jusqu' ce matin, et ensuite la démerde pour sortir dans les premiers avant les camions, les 24 kilomètres à faire pour aller à la gare -accessible par un pont à la Vénitienne avec des marches !)

    Bref, le folklore vénitien, je l'ai entr'aperçu, les vaporettos, les gondoles et tout le tintoin, mais j'ai pas pris le temps de faire une photo car j'étais à la bourre pour le train de 12h12.

    Heureusement la Vipère m'avait briffé comme il faut, je n'ai pas cherché à m'énerver après un distributeur de tickets, je suis allé au guichet et je suis tombé sur LE bon type: parlant français, rapide et efficace, qui m'a donné le numéro du  quai et m'a dit de me dépêcher...

    Je suis monté deux minutes avant le départ. Sinon après c'était lus compliqué.

    Changement à Vérone, 6 minutes pour sortir, descendre deux volées d'escalier et en remonter deux en portant le vélo avec les sacoches.

    Je n'ai pas finassé, je ne trouvais pas le panneau d'information, alors j'ai suivi les types qui courraient pour ne ps rater leur correspondance, et je me suis retrouvé sur le bon quai. Cette fois-ci les portes se sont claquées derrière moi...

    Second changement: Milan. C'était plus cool, quoique...

    Comme en France (ont-ils aussi un plan Vigipirate ?) les informations de quai arrivent au tout dernier moment, du coup il y a un tas de gens qui glandent, les yeux rivés sur les afficheurs, et qui d'un seul coup se mettent à courir dans tous les sens...

    Arrivé tard au camping, juste après le coucher du soleil. Les rares photos que j'ai prises, ce sera pour un autre jour...

    Demain je fais une approche du col Agnel. Retour en montagne...

     


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  • Au départ de Turin, c'est assez plat. Il y a même pendant un moment une très belle piste cyclable qui longe la route.

     

    Mercredi 29 août Turin - Pierre grosse

    Congrès de cigognes en l'air. jamais vu autant d'un coup, en train de cercler comme des vautours...

     

    Mercredi 29 août Turin - Pierre grosse

    J'avais prévu de faire Turin-Chianale et passer le col Agnel le lendemain, mais mon routeur ferroviaire préféré, mon Jiminy Criquet,ma (mauvaise conscience) m'a un peu asticoté en me faisant remarquer que mon programme minimaliste dénotait pour le moins une conception "3ème âge" des étapes programmées.

    Je me suis donc fait le col Agnel dans la foulée, soit une étape de 107 km et 2800 m de D+. Je ne vous raconte pas la montée du col côté italien: du 10% de moyenne sur 10 km, avec des passages à 14... Tout à gauche, et tout à l'équilibre à moins de 5 km/h...

    Mercredi 29 août Turin - Pierre grosse

    Mercredi 29 août Turin - Pierre grosse

     

    Arrivé en haut un peu après 18 heures. Envoyé à Jiminy un texto le traitant de jeune truduc, et Mhhh la belle descente jusqu'à Pierre Grosse (juste au dessus de Molines) où il y a un camping très sympa. Le soleil avait disparu derrière les montagnes et ça commençait à cailler vraiment

    Mercredi 29 août Turin - Pierre grosse

    Mercredi 29 août Turin - Pierre grosse

    Mercredi 29 août Turin - Pierre grosse


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  • Tant que j'y étais, Buis n'était plus qu'à 188 km, avec globalement pas mal de descente (2780 de D- pour 1380 de D+). Tant qu'à faire, pourquoi deux étapes ?

     

    je suis allé au plus court: la vallée du Guil jusqu'à saint Clement, la petite route rive gauche de la Durance, Embrun, Savines, Chorges, Tallard, Laragne-Montéglin, les gorges de la Méouge et l'impitoyable col de Mévouillon, avant la descente sur Buis.

     

    pas pris beaucoup de photos, tout le monde connaît.

     

    Arrivé suffisamment tôt (16 heures) pour blaguer un peu avec Serge, qui au passage m'a réparé la pompe de mon réchaud à essence, et retrouvé Bertrand qui s'était installé chez moi depuis 3-4 jours.

     

    ça fait un peu drôle de se retrouver dans ses meubles.

    Dans l'ordre, j'ai :

    dit en rentrant "Ah! ma p'tite maison... " (c'est Bertrand qui me le signale, ça l'a frappé que je dise ça)

    Pris une guitare et gratouillé un peu

    Pris une douche

    Bu une bière.

     

    Comme on avait utilisé Tricount pour nos dépenses, j'ai exactement en mémoire tous les postes budgétaires de la sortie (camping, bouffe, etc) ainsi que les kilométrages et les étapes.

    Je publierai ça les jours prochains...

     


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