• Aujourd hui journée "Gros Mollets". Pas beaucoup de distance, mais 2000m de dénivelé, répartis sur une première côte de 600m, puis une seconde de 1000m.

    Au départ de camping, les Suissesses ont essayé le confort du Métabike.

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+

    Les 400 restants étant calculés par Komoot sur les petites bosses qui mine de rien comptabilisent du cumul.

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+


    Temps ensoleillé au début, voire chaud dans la première côte mais qui a fraichi ensuite. Nous avons monté les derniers km du col pour aller à Metzovo avec des grondements de tonnerre pas trop loin.

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+

    À 2km du sommet nous avons mis les K-Ways autant à cause de la pluie fine que du vent frais.

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+


    Étonnamment, on s'est fait les 2000 m sans forcer, sans problème. Arrivés en haut presque frais et dispos.

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+


    Passage du col, descente sur Metzovo, arrivés complètement frigorifies, malgré les vestes imper et les capuches, casquettes, etc.
    Il manquait les gants, à mon goût.
    Coup de chance, je me souvenais à peu près de l'hôtel où j'étais descendu il y'a 4 ans, nous y sommes allés direct, chambre pas chère (45 avec petit déj).
    Douche brulante, habits d'hiver ou presque, balade sous une petite pluie dans Metzovo.

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+


    On a bien sûr acheté du fromage (fumé de Metzovo) , et on s'est fait un restau avec des trucs Grecs, un pichet de 50 de rouge et une glace en dessert: 26€ pour les 2!

    Vendredi 12 août : Kastraki Metzovo 62.5 km, 2000m D+


    On est rentré à l'hôtel, et je pense qu'on va bien dormir...


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  • L'hôtel Bitounis est construit sur plusieurs niveaux dans la pente. Le garage, ou sont rangés nos vélos est bien sûr tout en bas, mais est de plain pied avec le terrain en aval. La réception, par laquelle on rentre également de plain pied par la rue située en amont, notre chambre se situe au niveau entre les deux, mais le balcon donne sur la ville. Il y a encore des étages au dessus, et la salle de petit déjeuner ne desemplit pas.

    Tout ce peuple n'affecte pas le service fait par la patronne, le patron et sa mère, vieille grecque habillée tout de noir.

    Aujourd'hui étape tranquille, 57 km et juste une bosse de 500 m juste avant Ioannina.

    On commence par traverser Metzovo sous un ciel un peu plus Clément qu'hier soir.

    Mimi prend quelques photos.

    Samedi 13 : Metzovo-Ioannina

    Et puis on retrouve notre route à côté de l'autoroute.

    Comme hier, personne dessus.

    Samedi 13 : Metzovo-Ioannina

    18 km de descente sur cette route magnifique en balcon,  avec les montagnes partout autour.

     

    Samedi 13 : Metzovo-Ioannina

    L'autoroute, on ne la voit pratiquement pas.

    Elle passe en tunnel. De temps en temps, un viaduc entre deux tunnels, en contrebas. Les bouchés des tunnels vomissent voitures,  cars et camions.

    Tous ces gens là voyagent vite et ne voient rien des magnifiques paysages,  où alors, pendant les 100 mètres qui séparent deux tunnels consécutifs.

     

    Samedi 13 : Metzovo-Ioannina

    Une bosse à passer, 650m environ, et tout de suite après c'est la descente sur Ioannina.

    Samedi 13 : Metzovo-Ioannina

    Le lac est en contrebas, comme à Dospat, mais la ville de Ioannina s'étend sur toute la rive opposée. Superbe.
    La descente n'en finit pas, mais à l'extrémité nord du lac on se retrouve sur le plat. Un kilomètre dans l'agglomération, et on trouve le camping qui donne sur le lac.
    La réception est fermée, alors on va boire un coup sur une terrasse juste à côté.
    L'heure d'ouverture de là réception est passée, mais rien n'est ouvert et on décide de s'installer, puis on va faire un tour en ville en prenant nos vélos déchargés, car le centre n'est pas tout près.
    On se gare juste devant ce qui ressemble à la grande fliquerie de Ioannina, et on se balade...


    J'aimerais retrouver l'endroit super sympa où je m'étais arrêté il y a quatre ans. Grâce à une photo du blog (et à Super Mimi qui en a eu l'idée) on repère une enseigne de bistrot, un coup de Google et hop ! On s''y retrouve.
    Il est dans les 16h, rout comme à Larissa il n' y a personne dans les rues.

    Sinon un quartier de la ville est entouré de remparts, il y a une mosquée près du lac.

     

    En s'y promenant, on a discuté avec une Espagnole qui marchait à côté d'un superbe vélo de rando.

    Samedi 13 : Metzovo-Ioannina

    Samedi 13 : Metzovo-Ioannina

    Samedi 13 : Metzovo-Ioannina

    Samedi 13 : Metzovo-Ioannina

    Plein de petites rues en dehors de cette enceinte avec de nombreux bijoutiers.
    Mais dès 17h, le monde afflue , les terrasses se remplissent, les restau proposent des menus à des prix intéressants, à se demander si la salade qu'on se, ferait au camping avec des produits achetés en supermarché ne nous coûterait pas plus cher...
    Alors on se laisse tenter, tsaziki, salade grecque avec un énorme boue de Feta, saucisses frites et fromage frit.
    Et un pichet de 50 de rouge.
    28€. Pour une ville touristique, c'est aps mal..

    Nous sommes rentrés de nuit au camping. Depuis que j'ai "réparé" le feu arrière du vélo de Mimi, la lumière ne marche plus du tout !!

     

     


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  • Sympa, ce camping de Ioannina. Un peu de pluie pendant la nuit, mais comme on avait planté la tente sous un gros arbre, ce matin toit était sec.
    Le lac sans une ride, la brume, le soleil qui venait éclairer tout ça doucement donnaient une ambiance de calme, de tranquillité.
    Nous avons tout plié, tout chargé mais u premier tour de roue je me suis aperçu que mon pneu AR était à plat.

    Dimanche 14: Ioannina Monodendri


    Donc Démontage des sacoches et réparation : un bout de fil d'acier, certainement un bout de carcasse de pneu ramassé par mon pneu, et qui, petit à petit, a réussi à transpercer la couche anticrevaison de mon Marathon Plus Tour.
    Un petit coup de pince pour l'extraire, une rustine et hop ! Réparée la roue arrière.
    Une demie heure de perdue, mais bon.
    Nous sommes ensuite montés à Monodendri, pour jeter un œil aux gorges de Vikos.

    Dimanche 14: Ioannina Monodendri


    À Vritsa, on a pris une grosse averse, mais on a pu se mettre à l'abri juste à temps.
    Moins de 40km, mais 790m de D+, nous avait dit Komoot.
    Mais le point de vue sur les gorges, c'est encore 200m plus haut, à 1250 m d'altitude.

    Nous sommes montés avec tout le matos, car nous ne savions pas quel serait le plan pour ce soir.
    Le temps était encore un peu nuageux quand nous sommes arrivés, alors on a attendu que le soleil se montre pour faire ds photos.

    Dimanche 14: Ioannina Monodendri


    Endroit magique, majestueux, sauvage.

    Dimanche 14: Ioannina Monodendri

    Dimanche 14: Ioannina Monodendri

    Dimanche 14: Ioannina Monodendri

    Dimanche 14: Ioannina Monodendri


    Nous sommes redescendus.
    Doigts blancs pour moi. Depuis mon opération de Dupuytren à la main gauche, celle ci est devenue très sensible au froid. Ça fait deux fois en trois jours, la prochaine fois j'emporte des gants...
    Revenus à Monodendri, Miriam est allée demander dans un hôtel pour une chambre.
    Tout complet, dans cet hôtel ainsi que dans tous les hôtels des environs.
    Le patron a téléphoné partout, et à donné à Mimi une belle part de "pita" bien chaude, désolé de ne pas avoir pu répondre à notre demande d'hébergement.
    Nous nous sommes arrêtés dans un bistrot, histoire de nous poser un peu.
    Le plan pour ce soir, c'est charger 5 litres d'eau, trouver un coin tranquille pas trop loin et se faire un bivouac sauvage.
    Inutile de dire que pour les photos, faudra attendre un peu...

    Nous avons descendu 5 kilomètres, trouvé une sorte de pâture un peu planquée de la route peu après l'embranchement de la route de demain.

    Planté la tente,  toilette de chat au gant de toilette, grosse platée de pâtes en préparation.

    Dimanche 14: Ioannina Monodendri

    Dimanche 14: Ioannina Monodendri

    Couchés tôt ce soir, levés tôt demain ?


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  • Le petit déj a été agrémenté par du yaourt (ici on dit yoghourt) frais acheté à la réception

    Mardi 16 : Shelegure Korçë


    Aujourd'hui 74 km, mais avec pas mal de bosses.

    Mardi 16 : Shelegure Korçë

    Une route tantôt defoncée, tantôt roulante.

    Mardi 16 : Shelegure Korçë


    Parfois je suis obligé de freiner comme un malade pour éviter que le Méta ne se prenne trop de chocs.
    C'est que c'est fragile, ces petites bêtes là.
    Pas comme le Trek de Mimi, en bonne ferraille, bien costaud. D'ailleurs elle me sème dans les descentes quand la route est trop abîmée.
    Abîmée ou pas, elle nous fait passer, comme hier, dans de superbes endroits.

    Mardi 16 : Shelegure Korçë

    Mardi 16 : Shelegure Korçë

     

    Mardi 16 : Shelegure Korçë

    Les montagnes sont moins hautes, mais c'est très varié, de grandes forêts de pins, de grandes étendues plates, cultivées ou paturées par des moutons et des chèvres. Plus de patous, mais des petits chiens de berger et bien sûr, des bergers.
    On passe par un endroit plein de lacets, où ils sont en train d'élargir la route. Mini embouteillage, car ça ne passe que dans un sens, et un ouvrier fait vaguement la circulation.
    Des bons coup de cul aussi dans la dernière bosse, avec des pourcentages à deux chiffres. Heureusement, pas trop longs.
    Là route du dernier col est refaite à neuf, à la descente: pente à 7%, enrobé lisse et vent dans le dos, mon compteur indique 84 et celui de Mimi 64!
    En bas, une voiture de flics, et deux policiers qui contrôlent un véhicule
    Manquait plus de se prendre une prune pour excès de vitesse (moi je n'ai rien vu mais Mimi a vu un panneau de limitation à 60!).

    Et à la fin, grand plat descendant avec vent dans le dos : 35 km/h !!!

    Mardi 16 : Shelegure Korçë

    À l'entrée de Korce, le temps était bizarre, et d'un seul coup ça s'est mis à sentir la terre chaude qui reçoit la pluie.
    Une grosse goutte, puis immédiatement un rideau de pluie.
    Nous nous sommes réfugiés sous le premier abri venu: une entrée d'hôtel avec une petite avancée sous laquelle il y avait juste la place pour nous.
    Ça a duré 5 minutes, ensuite tout s'est arrêté et nous sommes entrés dans les rues bien mouillées de Korce, jusqu'à l'hôtel que Mimi avait repéré et dans lequel elle était déjà descendue lors d'un voyage en Albanie il y a 4 ou 5 ans.
    On a enfin pu se connecter par le Wifi.
    Ici les données sont hors de prix, même les SMS reçus sont facturés à un prix exorbitant, nos téléphones sont en mode avion depuis notre sortie de Grèce.

    Du coup pour nous joindre: Signal, WhatsApp, Messenger, mails, mais PAS DE SMS/MMS
    J'ai donc pu mettre quelques photos sur les pages des jours précédents...
    Nous sommes ensuite allés faire un tour au centre ville.
    Très belle ville, centre historique très mignon et bien arrangé, et comme dans toutes les villes des Balkans que nous avons vues, un quartier moderne, avec une large avenue piétonne qui se remplit le soir, avec bars, restaurants, commerces qui ferment à 21 heures.

    Mardi 16 : Shelegure Korçë

    Mardi 16 : Shelegure Korçë

    Mardi 16 : Shelegure Korçë

    On s'est fait un petit restau là, à regarder passer les gens. 1 Salade greco-albanaise, 2 keftes-frites, une grande bière et une eau minérale : 1370 leks, soit 12€...


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  • L'hôtel de Mimi était certainement une maison de maître du début du siècle dernier, et en avait tout le charme : boiseries, planchers qui craquent, doubles portes, canapé sur le palier.
    Chambre toute simple mais confortable
    Bon petit déjeuner avec du salé et du sucré et un café qui ne nous a pas trop énervés, même après deux tasses.

    Mercredi 17: Korçë-Struga


    Pour sortir de Korçë, on a commencé par prendre une piste cyclable en ville pour faire bien, 60 cm entre un trottoir et des genres de plots d'une cinquantaine de cm de long et de 5 cm de haut, espacés d'un petit mètre.
    Si je vous raconte tout ça, c'est parce qu'à un moment, devant un hôtel il y avait des panneaux en plastique pour réserver une place de stationnement et que bien sûr ils étaient sur la piste cyclable, et qu'en essayant d'en éviter un je me suis pris un plot, et j'ai couché le Méta.
    Heureusement je n'allais pas vite, et je ne suis pas tombé.
    Mais ensuite j'ai préféré rouler sur la route avec les voitures.
    Cela n'a pas été sans mal, car à l'heure où nous sommes partis ils y avait beaucoup de circulation, et même des embouteillages.
    On est sorti de la ville par une longue ligne droite, toute plate, sur un bord de la large plaine qui s'étend vers le nord.

    Mercredi 17: Korçë-Struga


    À gauche des collines, hautes d'une centaine de mètre, de l'autre côté de la plaine, une longue chaîne montagneuse.
    Tout au bout, après 25 km, deux bosses, puis la descente sur le lac d'Ohrid.
    En Albanie, on dit "lac de Pogradec".

    Mercredi 17: Korçë-Struga


    Un peu comme chez nous : ne dites jamais "lac de Genève" à un thononais...
    Un dernier raccourci, une dernière route albanaise transversale et on arrive au bord du lac.

    Mercredi 17: Korçë-Struga


    Ambiance cool, chaises longues parasol sur les plages, mais pas la foule.

    Mercredi 17: Korçë-Struga


    On liquide nos derniers 265 les (2.50€) en achetant des tomates et des fruits à un vendeur sur la route, juste avant la frontiere, et comme ça fait plus que ce qu'il nous a vendu, il nous donne encore trois prunes.
    Les gens ici sont comme ça, pas intéressés, nature, sympa.
    Encore une frontière à vélo pour Mimi.

    Mercredi 17: Korçë-Struga


    Là route ne suit pas le bord du lac, mais passe par un petit col 200 m plus haut. Pas bien méchant, à part le premier km à 10% qui pique un peu.

    Ça a au moins le mérite de nous offrir des points de vue du lac en hauteur.

    Mercredi 17: Korçë-Struga

    Mercredi 17: Korçë-Struga

    Mercredi 17: Korçë-Struga

    Entrée dans Orhid par une magnifique promenade avec piste cyclable.

    Mercredi 17: Korçë-Struga


    Arrêt berek à Orhid, et on repart direction Struga.
    Cette fois ci c'est tout plat.
    Chemin faisant on tombe sur un camping très bien placé au bord du lac, dont les commentaires sur Google étaient du genre "à fuir absolument".
    Après une brève visite du bloc sanitaire, pas pire qu'à AHELOY, on décide de s'arrêter.
    10€ pour les deux, ça vaut le coup de garder les Croc's aux pieds quand on prend la douche.
    Et puis ça donne une idée de ce qu'était le camping sous Tito pour les gens du Bloc de l'est.
    Il y a un bar qui ferme à 18h, et un restaurant dont on n'a jamais du s'il ouvrait ou pas, et comme on s'est pointé à 18h, on a pris nos vélos pour aller au bled d'à côté pour boire un Schweppes et 2 bières (ils n'ont que des petites)


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