Pluie toute la nuit, orage et coups de tonnerre tout près au lever du jour. Tout bouché, visibilité 300m.
Les parents de Bojan avaient des trucs à faire à Nis, par conséquent ou bien on partait avant qu'ils ne quittent la maison, ou bien on était obligé d'attendre qu'ils reviennent en fin d'après midi pour récupérer la Mirimobile.
On a donc décidé de partir.
Nous sommes passés au Méga Super Maxi Hypermarché de Nis pour acheter des produits non périssables, en grande partie de la rakia et du pinard.
Petit café au centre ville ensuite, où Bojan nous a rejoints.
Il nous a fait ensuite visiter le centre ville.
Des coins sympa, mais rien de transcendant. On ne regrette pas notre départ avancé d'une journée.
Autoroute, traversée des quartiers sud de Belgrade, rien de bien folichon, paysages plats sans beaucoup d'intérêt.
Arrêt à la dernière station d'essence serbe avant la frontière, achat de 2 magnums pour dépenser les derniers denars.
Attente dans la queue pour passer la frontière. Environ 1 bonne heure pour nous, mais pour les camions... Environ 2 km de camions à la queue leu leu, et passage à la frontière au goutte à goutte.
Enfin nous sommes passés, autoroute jusqu'à un peu plus loin que Zagreb, nous nous arrêtons dans un petit camping sympa que Mimi a dégoté sur Google.
Malheureusement le wifi ne fonctionne pas, donc les photos d'hier et d'aujourd'hui ce sear pour demain, s'il y en a au prochain camping...

Bon, le voyage en voiture, on est bien d'accord, le n'est pas u voyage, tout juste une déplacement. Même si certains paysages vus au travers des vitres sont plus jolis que certains découverts au gré de nos pédalages, ils n'en n'ont pas la même saveur.

A comparer avec deux descentes à skis, une en prenant les remontées mécaniques et l'autre en peaux de phoques (synthétiques, bien sûr, je ne veux pas me mettre tous des vegans à dos).

Nous avons donc profité de ce déplacement pour joindre l'agréable au nécessaire, et mercredi soir nous nous sommes arrêtes à Prato Allo Stelvio, commune italienne du Sud Tyrol, bien connue des cyclistes puisque point de départ de la fabuleuse ascension du Stelvio, la montée aux 48 lacets.

Camping sympa si l'on peut dire, en tout cas très bien équipé et très calme, ou l'on peut passer une nuit avec une voiture, une tente pour 46 euros pour deux personnes !!!

Mais pas trop le moyen de faire autrement, camping sauvage naturellement interdit dans toute la vallée, et ce camping est un départ idéal pour la montée.

Le matin, on se lève assez tôt vers 7h30, copieux petit déjeuner, on plis toutes nos affaires qu'on range dans la voiture, voiture que l'on sort du camping, on enfourche nos montures et nous voila partis pour le Stelvio, sans les sacoches, avec nos vélos de rando bien lourds, mais qu'on trouve bien légers quand même...

Source: climbfinder.com

Pas bien méchant, les derniers km sont à 8-9%, mais quand même pas mal de longueur et 1800 m de D+.

Nous sommes montés tranquillement , en à peine plus de 3 heures, en comptant les nombreux arrêts pour les photos.

Car les paysages sont magnifiques. Les glacier perchés se découvrent au fur et à mesure de la montée, et passé le restaurant "Rocca Bianca", point de vue sur la fin de l'ascension: une très belle pente de 900m de dénivelé, dans laquelle serpente la route avec un nombre impressionnant de lacets: très comparable à une trace de montée en ski de rando.

Chaque virage est un plaisir, pour les jambes car les lacets offrent un petit passage de "plat" (enfin, qui monte moins, et pour les yeux car les points de vue sur les glaciers  changent à chaque fois, au fur et à mesure que l'on monte on atteint presque leur altitude.

Trève de paroles, des photos.

Longue descente, faire très attention aux motards (j'ai failli m'en prendre un dans une épingle, on s'est trouvés face a face, moi bien à droite dans la file, lui complètement à gauche), casse croûte avant de partir et de longues heures de route pour arriver un peu avant minuit à Buis. Fin du voyage !

Budget:

Pour 2, environ 2480 euros pour 35 jours (soit 5 semaines), avec grosso-modo:

Matos:

Vélos:

• Trek années 2000, acier, porte bagages et sacoches AR, moyeu dynamo, 17 kg sans les sacoches (Mimi)
• Vélo couché Métabike 2x559, porte bagages et sacoches banane, moyeu dynamo 18,4 kg sacoches comprises (Olive)

Couchage:

• Tente 2pl. Hubba Hubba NX
• Therma-rest
• Duvet
• Sac à viande
• Mini oreiller
• Buff
• frontale

Coin bouffe:

• Brûleur gaz
• Recharges (1 kg en tout)
• Popote
• Cafetière italienne
• Couverts
• Quarts
• Assiettes
• Huile olive (bouteille plastique 0,5l)
• Vinaigre (bouteille plastique 0,25l)
• Sel, Poivre
• Une petite planche à découper en plastique souple

Fringues vélo (chacun)

• 2 shorties
• 2 maillots
• 2 p. soquettes
• 1p. chaussures automatiques
• Casque ou casquette
• Gilet fluo
• Veste imper (Gore Tex)

Fringues (civiles)

• 1 pantalon long (+ 1 robe pour Mimi)
• 2 T-shirts
• 1 mini polaire
• 1 doudoune (pas servi)
• 3 slips
• 1 p. chaussettes
• 1 maillot de bain
• 1 serviette microfibre, gant de toilette
• Trousse de toilette avec brosse à dents, dentifrice, savon et shampoing solide, mousse a raser, rasoir

Matos divers:

• 2 smartphones (indispensable pour la navigation)
• 2 powerbanks
• Câbles divers
• 2 appareil photos
• 1 liseuse (pas servi)
• 1 clavier pour smartphone (j'aurais pu m'en passer, mais c'est bien confortable quand même)
• 2 e-werks (problèmes cette année, dus aux batteries qui doivent être nazes)

Matos de réparation et de rechange: (pas trop utilisé, mais au départ c'est l'idée)

• MultiTools (Clés Allen, dérive chaine, clé à rayons, etc)
• Démonte-pneu
• Pompe (x2)
• Petite pince
• Nécessaire réparation
• 1 chambre 559 (Métabike)
• 1 chambre 622 (TrekàMimi)
• Nécessaire réparation Therma-rest
• Nécessaire réparation tente
• Pince à ongles, pince à épiler
• Nécessaire de couture

Ont manqué:

• Un coupe-vent pour le réchaud
• des gants (grosse caillante dans la descente sur Metzovo)