• Malgré les très mauvais avis sur Google, ce camping a un certain charme. Avec des blocs sanitaires juste un peu entretenus, avec un soupçon de nettoyage additionnel, il serai même tout à fait correct, surtout pour le prix. On part sur une petite route vers le nord dans la campagne toute plate. Des vergers partout, des pommiers et des pruniers surtout, chargés de fruit à tel point que parfois les branches ont cassé. On rejoint après une quinzaine de km la grande route qui va à Gostivar. Des camions, du trafic...

    Jeudi 18: Struga - Gostivar

    Heureusement, ils sont en train de la doubler pour en faire une autoroute, et très rapidement on prend la voie inutilisée, en bon état, hors de portée des engins à moteur. On fait comme ça pas mal de km, c'est très agréable, mais avant la grosse bosse de la journée, nous sommes obligés de revenir dans le trafic. Komoot nous a tracé une petite route dans la montagne. Avant de nous y lancer, je fais une vérification pour voir si la route principale ne serait pas moins longue, vu que l'étape du jour l'est (longue). Nous nous arrêtons dans une sorte de station de lavage au bord de la route, juste avant l'embranchement de la petite route de montagne, et je trace un profil pour vérifier comme ce serait sur la grande route. Ça monte 10pm de plus. Donc pas intéressant. Sauf que.. Les gars de la station de lavage (qui nous avaient déjà aidé avec le distributeur de café) nous demande où on va. On leur dit et leur explique par où. Et ils nous disent (il y en a un, qui connaît quelques mots de français) : Non, pas là, pas de route, no asphalt! OK. On a bien fait d'en causer. C'est le coup à monter 300 à 400 m sur une route pourrie mais goudronnée jusqu'à un village, et de finir les 300 dernier mètres de deniv sur une piste pourrie à 10 %..

    Jeudi 18: Struga - Gostivar

    On choisi donc l'option "grande route". En fait, comme ça monte tout le temps, et assez raide, il y a deux voies pour monter et c'est assez confortable, les voitures et les camions peuvent anticiper et se placer sur la seconde voie pour nous doubler. Là route est assez sympa, et monte en forêt en suivant un talweg. Au col, on fait une petite pause, car Mimi a chauffé un peu dans la côte, et on redescend sans pratiquement pédaler, toujours dans la forêt. Et d'un coup, sur la droite, on voit Gostivar tout en bas dans la plaine.

    Jeudi 18: Struga - Gostivar

    On prend quelques photos, et on continue notre descente. On rattrape un bouchon formé par le vieux camion de bois qui nous avait doublé poussivement avant le col et qui descend sur le frein moteur.. Et on arrive à Gostivar. On est immédiatement frappé par l'ambiance générale : du monde partout, une circulation anarchique, des misquees, des églises orthodoxes, des marchands de fruits sur les trottoirs, des tas de bois qui viennent d'être livrés devant les maisons, mais qui occupent toutg le trottoir et une partie de la chaussée, bref un bordel urbain comme nous aimons, Mimi qui adore Istanbul et moi avec les deux années de coopérant au Maroc. On s'installe à l'hôtel, et on va faire un tour en ville. Ça ne ressemble à aucune ville des Balkans que bous avons vues jusqu'alors, mais à l'orient, au Maroc...

    Jeudi 18: Struga - Gostivar

    Jeudi 18: Struga - Gostivar

    Beaucoup de magasins de Fringues, le must de la mode musulmane avec dorures, des échoppes de tailleurs, des bijoutiers qui exposent en vitrine des horreurs en or, toujours style "mariage riches musulmans", un marchand de pâtisseries stambouliottes (j'ai craqué sur les loukoums) et des genres de petits restau ou tu choisis ce que tu veux sur un présentoir, chopska et keftes en sauce avec de l'aïran comme boisson. On a mangé on a payé, on est rentré dans un autre dont la spécialité est le burek. 2 bureks et 2 aïrans. Ensuite, comme on avait soif, on a cherché un supermarket pour acheter Jus de pomme et eau gazeuse pour l'apfelshorle et pourquoi pas une bière. Pas de problème pour l'apfelshorle, mais pour la bière... En pays musulman les épiceries ne vendent que du soda, excepté la chaîne "Monténégro" dans laquelle on trouve toys les alcools. Revenus à la chambre, on a dégusté loukoums et un autre truc turc que Mimi a acheté en buvant Apfelschorle et bière. Ah oui ! Et on a ouvert la fenêtre pour mieux entendre le muezzin d'en face (la mosquée est à 50m) chanter la châada. Marrant. Les paroles sont connues, et sont les mêmes d'un bout à l'autre de la planète, mais la mélodie, ça faisait plus grec qu'arabe.

    Jeudi 18: Struga - Gostivar

    Gostivar, ce n'est pas une destination touristique prisée, nous on s' est trouvé là parce qu'on n'a pas trouvé d'autre endroit pour faire étape, mais franchement, le dépaysement est total !

    À propos de la démographie de Gostivar, Wiki nous apprend que:

    Lors du recensement de 2002, la municipalité comptait:


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  • Plus tard, en sortant, on s'est aperçu qu'effectivement c'était un peu comme brumeux, et ça nous a empêché de prendre des photos de paysages toute la journée.
    Petit déjeuner au dernier étage, servi par un jeune qui ne comprenait pas grand chose à ce qu'on lui disait. Mais bon.

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë


    Là route en sortant de Gostivar était plutôt sympa, et traversait de nombreux villages, apparemment tous musulmans.
    Partout flottent d'immenses drapeaux albanais.
    Deux mosquées, munies d'afficheurs, indiquaient l'heure avec une heure de moins, comme en Albanie.
    On s'est arrêté dans le village d'après, où l'afficheur de la mosquée indiquait cette fois l'heure officielle.
    Un jeune, que Mimi avait questionné à propos de ce décalage horaire, a répondu que non, pas de rapport avec l'heure albanaise.
    Mouaih...
    N'empêche qu' on ne m'ôtera pas de l'idée que la Macédoine du Nord est bien mal barrée avec tous ces drapeaux d'un pays voisin au sein de son territoire,  même si ça se passe dans une région frontalière .
    Différentes religions, différentes cultures, ça existe ailleurs sans pour autant que cela pose des problèmes majeurs au niveau de l'état.
    Mais quand toute une région arbore le drapeau de la nation d'à côté, ça doit être difficile de construire une unité nationale.

     

         

    Note ajoutée après notre retour:

    Mes propos, issus de mon ressenti, peuvent être expliqués en partie par la répartition des albanophones en Macédoine. Effectivement, notre route (en fuchsia sur la carte) est passée par les régions frontalières de l'Albanie, donc albanophones, et pas du tout par la partie centrale de la Macédoine , comme en témoigne cette carte (source "l'express").

     

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë 70km /. 420m D+

    Au réveil, la luminosité était bizarre. Peut être due aux vitres teintées et pas trop propres (le défaut des immeubles modernes dont l'accès aux vitres extérieures est un problème).


    Bref, on a roulé sur notre petite route, qui a commencé à grimpouiller sur le flanc de la montagne avec petites côtes petites descentes, et un dépôt d'ordures tous les 100 mètres.
    Au bout d'un moment on en a eu marre et on a repris la route de la plaine, qui longe l'autoroute et sur laquelle il n'y a personne...
    En parlant de personne, on a roulé un moment pendant la prière du vendredi, les villages étaient déserts, tout le monde à la mosquée.
    Difficile d'y échapper, il y en a une, voire deux dans chaque village.
    Pour rejoindre cette route, nous avons coupé sur une piste avec des passages bien cradingues.

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë


    La suite, descente sur Skopje, avec juste une petite bosse qu'on n'a même pas vue passer...

    Beau point de vue sur la montagne, au nord...

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë

    Mimi et moi sommes d'accord sur ce point: de ce qu'on a vu depuis qu'on a quitté l'Albanie,  la Macédoine du Nord est de loin le pays le plus cradingue des Balkans.


    Grosse chaleur dans la ville, plus d'eau dans les gourdes. On s'est arrêté dans un supermarket pour acheter deux litres d'ayran. C'est tout ce qu'il y avait de frais.
    On a galèré un peu pour trouver un hôtel, finalement on en a pris un "cher" (60€ la nuit).
    Ce qu'il y a de bien ici, c'est que pour les vélos, il y a toujours des solutions.
    En l'occurrence un coup d'ascenseur et hop ! Garés sur le palier du 6ème.
    Chambre immense, lit plus large que long, super classe...

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë


    C'est ça aussi qui et bien, de pouvoir passer du confort d'une luxueuse chambre d'hôtel avec air conditionné et tout le bazar à celui, plus spartiate, de notre tente de 1,5kg sans que cela nous pose de problème...
    Mimi a déjà préparé son programme de visite de capitale.

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë

    Vendredi 19: Gostivar Skopjë

     

    Ce soir balade dans le vieux Skopje.  Comme souvent, le cœur historique des grandes villes est plein de charme.

    VIsite de la forteresse (bof), mais passage en descendant par un bistrot super cool avec musique vieux blues et bière artisanale.
    Mimi est déjà pardonnée pour ce à quoi je ne vais pas échapper demain: le Musée d'art Contemporain et le Musée de la Lutte Macédonienne (je ne sais pas a priori lequel je redoute le plus).

    Sinon l'architecture générale de la ville nouvelle est assez kitch, avec des monuments monumentaux sans style,  et une profusion de statues non moins monumentales. On se croirait dans les décors de l'excellent "Le roi et l'oiseau" de Paul Grimault...


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  • Petit déjeuner dans la chambre : l'hôtel ne le propose pas. En fait l'hôtel est un ensemble de chambres sur deux étages d'un immeuble moderne.
    Là salle de bains, seule pièce sans moquette est donc réquisitionnée pour installer le brûleur et l'a cafetière italienne.
    En rentrant de notre restau hier soir, nous avons trouvé après 22h un épicier qui avait fruits et kisselo mliako.
    Ensuite, c'est parti pour la journée culturelle.
    Le chemin pour aller au Musée de la Lutte Macédonienne nous offre un aperçu rare de l'architecture du centre ville, et nous ne résistons pas au plaisir de le partager avec toi, cher lecteur.

    Samedi 20: un peu de culture à Skopje


    Le musée est comme tous les bâtiments, monumental, mal foutu et froid (pas seulement à cause de l'air conditionné).

    Samedi 20: un peu de culture à Skopje


    Les salles sont sombres, il n'y a aucune explication ni en anglais ni en langue locale. De rares cartes où une Macédoine idéalisée , selon toute évidence, occupe outre son territoire actuel, l'ouest de la Bulgarie, le nord de la Grèce, l' Albanie et j'en passe.

    Pas une animation cartographique pour expliquer les différentes révoltes, l'évolution des frontières, etc.
    Sur tous les murs sont exposés des tableaux réalistes, monumentaux (genre 5m sur 3), peints sur commande pour le Musée par des artistes divers, mais dans le même style pompeux allégorique, et qui représentent des scènes de la lutte Macédonienne, complétés par des personnages de Musée Grevin qui représentent les personnalités des tableaux.

    Du coup on fait la visite guidée avec un type qui parle un anglais que même Mimi a du mal à comprendre.


    Qu'on entende bien: on ne parle pas de lutte gréco-romaine ou de lutte turque à l'huile, mais bien des tentatives d'établir un état macédonien.
    L'histoire des Balkans, c'est déjà bien compliqué quand on lit des bouquins en français, alors expliqué dans un anglais incompréhensible par un guide à l'intégrité politique douteuse, ça devient mission impossible.
    .
    D'ailleurs, d'après Wikipedia :
    "La construction du musée a été vivement critiquée, notamment par l'opposition politique. On lui reproche notamment son architecture passéiste, son coût, et surtout son approche nationaliste, qui apparaît comme un manifeste du VMRO-DPMNE, le parti conservateur au pouvoir. Certaines figures macédoniennes présentées sont enfin grandement controversées. "
    Là figure de Gotse Delchev, qui a mené une lutte contre l'empire ottoman à été" récupérée " par le parti nationaliste macédonien comme une figute de l'identité Macédonienne, à tel point que:
    " Après la rupture entre Staline et Tito en 1948, la Bulgarie rompt ses relations avec la Yougoslavie et reprend la vision selon laquelle les Macédoniens sont bulgares. En réponse, les autorités yougoslaves renforcent l'identité macédonienne et utilisent la figure de Gotsé Deltchev tout en décourageant les sentiments d'appartenance à la nation bulgare chez les Macédoniens. La « bulgarophobie » qui en résulte atteint même un statut d'idéologie d'État. Tous les documents écrits par Gotsé Deltchev en bulgare sont traduits en macédonien et ces traductions sont présentées comme des originaux et l'Insurrection d'Ilinden devient une révolte anti-bulgare." (Wikipedia)

    C'est certainement à cause de son caractère anti-bulgare que la Bulgarie a donné son nom à une ville... :-)

    Samedi 20: un peu de culture à Skopje

    Gotsé Deltchev et nous....


    Bref une visite dont je me serais bien passé. Quoique.

    Ça donne une opinion sur le parti au pouvoir: anti-islam,  homophobe et révisionniste...

    En sortant nous nous sommes encore promenés dans la vieille ville, en particulier au grand bazar. Pas de doute : on est bien en Orient. Des montagnes de fruits et de légumes, des bouchers, et un tas de petits stands qui vendent de tout:

    Samedi 20: un peu de culture à Skopje

     

    Samedi 20: un peu de culture à Skopje

    On prend un café sur une terrasse, et on attaque la seconde épreuve de la journée : le Musée d'Art Contemporain.

    Le bâtiment est déjà super moche,  bien en évidence au sommet d'une colline, à côté de la forteresse.

    De l'extérieur, il ressemble aux lycées qu'on faisait en France dans les années 70.

    L'entrée coûte 60 dinars par personne, soit à peu près un euro.

    Les salles sont immenses, avec rien dedans.

    Rien qui ressemble à de l'art, fût-il contemporain.

    Des photos (une dizaine, pas plus) par thème, genre "Sarajevo en 1993", enfin aucun rapport avec l'intitulé du Musée.

    Samedi 20: un peu de culture à Skopje

    Samedi 20: un peu de culture à Skopje

    60 dinars, ce n'est pas cher, disons que nous les avons rentabilisés avec un passage aux toilettes,  très propres et modernes. Et si c'était ça, finalement, le vrai musée ?

    Un passage à notre bistrot d'hier et ses bonnes bières, puis on va dans un autre endroit incontournable: le shopping center juste a côté de la place au cavalier.

    Encore un truc en béton, plein de courants d'air, à plusieurs étages. Rien d'intéressant, plus on monte, moins il y a de magasins, plus on descend,  plus ça sent la pisse et le chien mouillé.

    Samedi 20: un peu de culture à Skopje

    Bien obligés d'y séjourner quelques longues minutes,  le temps que la p'uie torrentielle d'orage veuille bien s'interrompre...

    On se fait un selfie devant l'arc de Triomphe bidon planté vers la place au Cavalier.

    Samedi 20: un peu de culture à Skopje

    Bidon. Tout le Skopje "moderne" tient dans ce mot.

    Tout est bidon, comme si cette nation toute neuve n'avait pas de racines, pas vraiment de culture, mais des éléments piqués à ses voisins.

    Tout semble fabriqué de toutes pièces, à l'instar de l'alphabet macédonien, variante du cyrillique,  qui a été n'a été "mis au point" qu'en 1945".

     

    On a fini la journée en allant manger dans un petit restau dans le quartier Debar Maalo. On a dégusté plusieurs entrées, dont le Makalo, des Poivrons farcis, des Courgettes grillées, du poulet au sésame, en sirotant des rakia en apéro et du vin de Tikves ensuite.

    Au niveau de la gastronomie, il faut bien reconnaître que la Macédoine a quelques atouts...


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  • Plusieurs routes pour aller à Vranje, mais leur nombre est limité par les postes frontière qui ne sont pas sur toutes les routes.
    En gros la route directe qui passe par le poste de l'autoroute, et une autre plus a l'est et avec plus de dénivelé.

    Dimanche 31 : Skopje- Vranje


    La sortie de l'agglomération urbaine fait 16 bornes. Au départ on a pris une belle piste cyclable rive gauche de la Vardar, puis la piste est devenu moins belle, a bordé un quartier de bidonvilles peuplés par des roms. Je n'avais pas vu une telle misère depuis le Maroc en 80...

    Enfin nous voilà sortis, mais ce n'est pas pour autant qu'on se sente mieux. On passe à côté de décharges plus ou moins officielles ou errent des bandes de chiens faméliques.
    À chaque fois, je sors mon bâton de marche qui me sert de béquille de temps en temps, mais dont la fonction principale est le repousse-clébard, mais les chiens sont en trop mauvais état pour nous courir après. La simple vue du bâton semble les dissuader de route tentative d'attaque.

    Dimanche 31 : Skopje- Vranje

    En haut de la première bosse la Grande Décharge au bord de la route : 200 à 300 mètres dans une puanteur atroce, à vomir le petit déj pris une heure avant...
    Descente ensuite sur Koumanovo, où nous mangeons le denier burek.
    Celui là on a attendu qu'il sorte du four, il était particulièrement délicieux.

    Dimanche 31 : Skopje- Vranje


    À Koumanovo, il fallait choisir entre l'une des deux routes.
    Le poste frontière de l'autoroute était le plus proche, c'est pour cette route qu'on a opté. Tous les deux on en avait marre de ces bords de route dégueulasses qui te dissuadent de prendre des photos, des rivières cradingues traversées, encombrées de plastiques, de déchets en tout genre et qui puent l'égout.
    Vraiment.
    Pourtant ni Mimi ni moi sommes du genre dégoutés...
    On a donc pris des petites routes bordant l'autoroute, et une bretelle juste avant le poste frontière.

    Dimanche 31 : Skopje- Vranje

    Une fois passées les douanes, on a continué un petit coup sur l'autoroute,  puisque de toute façon on ne pouvait pas faire autrement.

    Apparemment,  ça ne dérangeait personne. On est quand même sorti à la première occasion, 6 km après...

    Dimanche 31 : Skopje- Vranje


    Sans scrupules nous avons doublé 200m de file d'attente et sommes passés comme des fleurs, heureux de "revenir" en Serbie, comme si c'était "chez nous".
    Bien sûr, une fois la frontière passée il y avait encore quelques bouteilles plastique dans les bas côtés, mais rien à voir avec les dépotoirs de Macédoine.


    Des giboulées orageuses, un freinage un peu énergique que le verglas d'été pour m'arrêter sous un toit, et voilà le Metabike couché sur le flanc. Moi, je suis tombé mollement, presque à l'arrêt, donc aucun bobo.
    Mais la descente d'après, on a fait super gaffe, si moins au début, car comme les pluies étaient très localisées, la route au bas de la descente était sèche.
    Nous sommes arrivés au camping pas loin de Vranje, en nous demandant sur quoi on allait tomber.
    Petit camping bien propret, avec un restau et surprise, une super piscine.



    Dimanche 31 : Skopje- Vranje

    Installation, douche, boissons au bord de la piscine, mais rapidement éclairs, orage et pluie diluvienne pendant une bonne heure, juste ce qu'il faut pour se donner bonne conscience pour manger au restau si camping.
    Encore une fois, des trucs super bons, genre poivrons grillés ou salade serbe.
    Simples, mais impossible a faire chez nous, nous n'avons ni leurs poivrons ni leurs tomates...
    La viande grillée n'a pas le même goût que chez nous.
    Donc pas de regret, le riz aux sardines et à la sauce tomate, ça sera pour un autre jour, ça ne me dérange pas de trimbaler tout ça dans les sacoches....

    J'avais fermé cet article, mais le patron du camping vient de nous offrir deux rakias...

    Ils sont comme ça, les Serbes...


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  • Malgré la pluie du soir , la tente était pratiquement sèche le matin.
    Le parking à camping-car qui était vide quand nous sommes arrivés était blindé, et nous avons été réveillés par le départ de deux ou trois camping-cars.
    Nous avons checké la météo pour les deux jours suivants : pas trop mauvais lundi mais désastreux mardi.
    Alors on a décidé de finir notre périple en rentrant directement à Niš, en faisant une étape avec peu de dénivelé, mais 126 km.

    Lundi 22 : Vranje Nis et même un peu plus 140 km et 700m D+


    Très vite nous nous sommes retrouvés que une route assez importante, mais peu fréquentée grâce à l'autoroute juste à côté.
    Le paysage était brumeux, on n'a pas trop pris de photos au début, puis la route s'est engagée dans la vallée de la Morava Méridionale, assez encaissée et très belle, avec de beaux villages perchés dans les montagnes.

    Lundi 22 : Vranje Nis et même un peu plus 140 km et 700m D+


    Là vallée est sinueuse et l'autoroute s'est mise à passer en ponts et en tunnels, ce qui fait qu'on ne la voyait (et surtout qu'on ne l'entendait- qu'occasionnellemnt.

    On a croisé un gars à vélo,  un serbe, parti pour un grand tour dans le sud,  qui a voulu  nous interviewer, qui on était, qu'elle nationalité, quel tour on faisait etc.

    On s'est prêté au jeu, vu que ça n'a pas duré bien longtemps

    Lundi 22 : Vranje Nis et même un peu plus 140 km et 700m D+


    Petit casse croûte à Leskovac, puis direction Nis à travers une grande plaine toute plate.
    Mimi a contacté par whatsapp son collègue qui habite à Niš (et qui s'appelle Bojan et pas Briš) chez les parents duquel nous avons laissé la Mirimobile, pour le prévenir de notre arrivée imminente, et il nous a suggère de pousser 7 km plus loin pour le rejoindre à un repas de famille.
    Il était 17 heures passées, et ils n'avaient pas attaqué le dessert.
    Alors en passant devant la propriété on a déposé les sacoches par dessus la haie, et on a continué "à vide"
    À table, les parents, Bojan et son frère ainsi que leurs femme et enfants respectifs. Au total 10. 12 avec nous.
    Nous étions un peu affamés, on a mangé des morceaux de porc à la broche avec des paprika, tomates, concombres et des petites boules d'une sorte de purée, épicées, à base de je ne sais pas quoi, mais délicieuses.
    Quand nous avons refait les 7 km dans l'autre sens, il faisait nuit, Mimi avait pris sa Frontale (puisque son éclairage ne fonctionne plus grâce à ma dernière intervention).
    Nos hôtes nous attendaient sur la terrasse, on a discuté un peu (surtout Mimi car j'ai un peu de mal avec l'anglais parlé avec un fort accent serbe), on a mangé des fruits du jardin (pêches, prunes et raisins) et l'orage, qu'on entendait approcher depuis un moment, s'est abattu sur le village.
    Pluie, pluie, pluie route la nuit.
    Un bon choix, cette dernière étape...


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