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La journée commence par unbain dans le lac de Saint Gabriel, puis nous allons à Quebec. petit arrêt à Trois-Rivières; dont certaines rues font très "western".
Et on arrive à Québec. On "parque la voiture dans un stationnement" et on part à pied.
Ville très belle, avec du relief pour meux admirer le Saint Laurent et les bateaux qui sont autant de portes ouvertes sur le monde
. Le Vieux Québec est une splendeur. Des maisons très typées, des rues, des ruelles dans lles quelles il fait bon se perdre...
Tant qu'on y est, comme on a u n peu tiré sur le budget "camping", ces derniers temps, on se fait un restau. On ne comprends pas d'ailleurs, pourquoi un repas digne de ce nom ne coûte pas tellement plus cher que les infâmes sandwiches des MacDo et autres SubWay.... Aucune comparaison sur le rapport qualité/prix.
Taxi cyco pour toutous dans le vieux Quebec On discute un peu avec la (ravissante) driveuse. Elle nous monte le cadeau de Chirac à la Ville de Québec (la vanne locale est : on attend toujours qu'ls ouvrent l'emballage !)
sert d'ailleurs en ce moment de dépotoir à éviers usagés...
En fin d'après midi, on se trouve un camping pas trop loin et on en profite pour laver un peu tout comme il faut: la vaisselle, la lessive, et nous, accessoirement....
Demain je pense qu'on va se promener encore à Québec, peut être à vélo...
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Réveil pénible: le papy de l'emplacement d'en face qui passe la tondeuse sur son emplacement de camping! J'y crois pas !!!!
On repart à Québec, on galère un peu pour trouver une place de parking, et on finit le tour des endroits qu'on n'a pas vus hier.
La promenade des Gouverneurs surplombe le Saint Laurent et nous emmène au pied du Château Frontenac
Encore des maisons typées "Vieux Québec", mélange de maisons bretonnes avec des couleurs très "anglaises", pimpantes.
Et puis, rue saint Jean, un incroyable magasin de vélos, dans un magasin tout petit. Des gars comme ça, il y en a donc partout, des amoureux fous du vélo, qui entassent toutes les bicyclettes qui ont une tranche d'histoire à raconter...
Sur le fronton, une maxime de Jacques Faizant (grand cyclotouriste):
"Le cycliste n'est pas un automobiliste déchu, c'est un piéton miraculé"
Comment ne pas franchir la porte ? J'y trouve deux gars qui réparent, rénovent, discutent... J'y dégotte une sacoche de coursier, fabriquée à Montréal, incroyablement pratique (ceux qui ont tenté de rouler à vélo avec une sacoche en bandoulière savent comme ça ne va pas bien). J'en choisis une pas trop grande, qui me servir à la fois en vélo couché ou pour faire une course rapide en ville avec mon VTT, du coup, ils nous font visiter leur petit musée. 200 vélos au bas mot dans un boyau de 20 m sur 4... La caverne d'Ali Baba, avec des pièces très rares, des dérailleurs historiques dans des vitrines, etc...
On reprend la route. Pierre Vérot, mon "grand frère" adoptif, m'a conseilléde passer par La Tuque et le Lac St Jean. On repart un peu vers l'Ouest, on traverse une plaine vers le nord, et d'un sel coup, on se rtrouve dans un massif boisé, valloné. On remonte la rivière Saint Maurice jusqu'à La Tuque, où l'on s'arrête au camping (on commence à s'encroûter, je trouve...).
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Après une nuit passée bourgeoisement au camping de La Tuque (électricité, Internet), nous avons remonté la rivière La Bostonais puis suivi une vallée avec des lacs tout en longueur pour arriver au Lac Saint Jean, véritable petite mer intérieure (environ 60km sur 30) Malheureusement, en cours de route le temps a changé et c'est un vent assez fort qui nous rendra le Lac St Jean tout banc de moutons.
On va à Jonquières (j'ai toujours rêvé d'y aller depuis les championnats du monde de rivière sportive en 1979), pour voir la rivière sur laquelle a eu lieu la descente.
Alimentée sur lâché d'eau, elle coule assez faiblement, mais j'apprécie quand même la pente et les obstacles qui ont du donner aux compétiteurs un superbe parcours. En amont, le lac de Kenogami, tout en longueur (40 km), et un parking à deux pas d'une mise à l'eau.
On applique le plan «camping sauvage en canoé » déjà testé avec succès. La traversée du lac s'avère délicate à cause du vent, et on arrive à trouver de l'autre côté un minuscule espace, juste de quoi planter la tente, remonter le canoé et faire un coin repas.
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Malgré le temps maussade, ça reste un plaisir de sortir du duvet et de piquer une tête dans le lac qui est à deux pas (au sens propre). Pierre réserve sa toilette pour plus tard. Petit déj (acquisition hier d'une cafetière à piston - marre du Nescafé), emballage des affaires et traversée du lac, avec cette fois ci le vent dans le nez.
Petit arrêt presque à l'arrivée, bain de Pierre (qui oubliera ses tongs qu'on reviendra rechercher), et on part vers l'Est.
On suit la route 170, qui passe au sud de la rivière Saguenay, sur les conseils de gens du pays.
A La baie, on est encore à 120 km du confluent avec le saint Laurent, mais le port accueille néanmoins des cargos de fort tonnage....
Plus que jamais ça sent la Bretagne; les maisons, l'odeur de l'iode, des marées qui commencent à se faire sentir. Mais des paysages superbes, un fjord d'une exceptionnelle longueur, un relief très marqué.
On s'arrête faire des courses. Comme on a le temps aujourd'hui, on se fait un repas « à la française », cotes de porc et légumes frais poêlés, en plein centre ville, sur une petite place discrète où il y a même une table de pique nique!
Pour nous rendre à Tadoussac, étape du jour, nous prenons le bac qui nous amène sur la rive nord.
Consultation de l'office du tourisme, choix d'une croisière, et on se prend deux places pour le lendemain matin sur des zodiacs de 12 personnes. On ne pouvait pas venir jusque là sans aller saluer les baleines dans le golfe. On pense très fortement à Bruno....
On nous propose très gentiment une chambre avec petit déjeuner à 100$, le camping, lui, n'est qu'à 32$. En conséquence on va se trouver un coin peinard dans le bois, et on va se coucher après une séance violon-guitare et un copieux repas.
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On attend le ferry (traversier) pour aller en face, cote sud, à Rivière-du-Loup. Par bonheur, nous bénéficions d'une connexion wi-fi non cadenassée, et depuis la file d'attente, nous mettons nos blogs à jour.
Réveil assez matinal pour aller faire notre croisière-baleine. Habillage, consignes de sécu, et on part sur notre Zodiac, à 10 plus le pilote.
La première baleine approchée est énorme, mais elle ne se laissera pas admirer très longtemps Une ou deux respirations et une plongée de 5 à 10 minutes. Ensuite, on recommence, on va (à trois ou quatre bateaux de touristes) sur la zone où elle a émergé, et on tente de la voir avant qu'elle ne replonge.
http://www.youtube.com/watch?v=j0Hy_xuKXuI
On passe ensuite dans une autre zone ou l'on peut voir des belugas. Malheureusement, l'espèce est protégée et on ne peut pas les approcher à moins d'une centaine de mètres.
Enfin, on ira sur un troisième site où une baleine à bosse fait son show: elle reste immobile en surface, et quand tous les bateaux sont là, elle se retourne, sort le museau, une nageoire, la queue, de manière nonchalante.
Jusqu'alors, on était restés un peu sur notre faim, Pierre et moi, nous disant que la sortie "baleines" sur le Pacifique avait été plus intéressante. Du coup, nous sommes émerveillés de voir cette énorme masse dans son milieu naturel, et si proche....
Le village de Tadoussac, vu du Saint Laurent, au retour de la croisière.
Un autre bac nous attend, une quarantaine de kilomètres au sud, pour traverser cette fois-ci le Saint Laurent et arriver direct à La Rivière du Loup. Là, nous allons au camping municipal (i est assez tard car il afallu faire des courses). Camping SUPER sympa, avec un coin peinard pour les campeurs sous tente, pas trop cher et internet gratos.
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