• On est 10 à attendre pour prendre la vedette. Tous des européens. C'est bête à dire, mais ça se sent tout de suite; l'individualisme de l'allemand, ou du français, fait que personne ne se lie. On s'en fout, on est venu pour voir des bestioles. Le chauffeur de la vedette est un indien super sympa qui connaît la région comme sa poche.
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    Il nous fait passer par un dédale de bras de mer entre les îles. C'est la marée basse, et souvent les ours viennent chercher à manger sur les grèves. Bingo !
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    Grâce à la vedette, on a pu s'approcher à 10-15 mètres de ce superbe ours noir. Je suis vraiment impressionné par l'élégance de ce gros machin, quand enfin il traverse la plage pour se réfugier dans la forêt, mais j'aime aussi le sourire de Pierre qui a enfin vu son ours!
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    On arrive ensuite dans une crique avec un débarquadère. On emprunte un incroyable sentier aménagé tout en bois pour faire les 2 kilomètres qui nous mènent aux sources d'eau chaude. La forêt est très belle, avec des enchevêtrements de troncs, de racines et de branches...
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    L'eau, légèrement soufrée, sort  à 40° environ, et sous la petite cascade, on peut se tremper dans de larges vasques, un peu comme à Dorres, en Cerdagne. Mais là, c'est à 20 mètres du Pacifique.
    Attente de la vedette qui est partie entre temps chercher un autre groupe, attente ponctuée par les va-et-vient d'avions taxi.
    Séquence Tintin. 9 cylindres en étoile, modèle d'avant guerre, construit jusqu'en 1961. 450 chevaux, 6 passagers (Détails donnés par le pilote, très fier de piloter une si joie machine).
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    On repart avec la vedette. Très vite, on aperçoit les jets du souffle des baleines. Il y en a partout. on en verra une dizaine, dont deux ou trois qu'on a pu approcher de près, entendre le souffle puissant après une apnée.
    Impressionnant et majestueux;Accueil

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    Tout le monde scrute l'océan, à la recherche des jets caractéristiques.
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    Au retour, on s'attarde vers un rocher en mer ou se prélassent d'énormes lions de mer.
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    Au final, nous sommes vraiment ravis d'avoir consacré cette journée au "safari". Nous avons eu de la chance, nous avons vu tout ce que nous voulions voir, et même davantage, et pour couronner le tout, le tirage au sort nous désigne gagnants d'un superbe sweet-shirt !
    Retour sur la ccote est de l'ile Passé la crête, le climat change et la végétation également Onn s'arrête à "Cathedral Grove", un sapin Douglas de 800 ans.
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    Embarquement, dernier coucher de soleil sur le Pacifique, et nuit à Vancouver, en utilisant la Volvo comme camping-car (un peu spartiate, mais bon...)


    4 commentaires
  • La journée commence par une galère: pas possible de retirer des ronds aux distributeurs locaux. Alors que la semaine dernière il n'y avait pas de problème, ce matin, rien à faire...
    On est passés à la banque de Pierre, je voulais lui faire un virement avec un des chèques que j'ai emmenés, mais l'opération dure 45 jours... On se débrouillera autrement...
    On est passés chez François, qu'on a invité au restau mongol. Pas le même que l'autre jour, mais même principe, en mieux: les légumes sont coupés plus fins et ça a plus de saveur.
    Ensuite, on passe chez le hongrois qui a vendu la voiture à Pierre, car il y a deux ou trois trucs qui ne fonctionnent pas bien: pas de problème, à côté de sa concession de vente de bagnoles d'occase, il y a un garagiste chinois qui nous fournit en ampoule et me prête de la toile emeri. Après quelques rafraichissements de contacts, tous les feux de la Volvo fonctionnent à merveille. On pousse même le luxe jusqu'à régler les phares. Au pif, mais on affinera quand on roulera...
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    On part, finalement, vers 15 heures. On monte vers le nord, sqamish, Whistler. Les paysages sont de  plus  en plus montagneux. Des lacs partout.
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    On s'arrête à l'un des 3 lacs « Joffre Lakes », et face au glacier qui descend assez bas, on se fait LA carte postale...
    On passe un col, on suit pendant des km un torrent qui ferait le bonheur de tout descendeur en canoë. Je rassure Pierre, lui disant qu'au vu du niveau technique des passages, avec le notre on ferait à peu près 30 mètres avant de finir au fond...
    Il est 20 heures. Un espace avec des arbres, à plat, entre la route et la rivière. Il me semble avoir vu une tente. On fait demi-tour, et on tombe sur un « recreation area », c'est à dire quelques emplacements répartis autour de toilettes sèches. Chaque emplacement comporte une table et un barbecue. Il y a déjà une dizaines de campeurs, sous tente ou en camping-car. Voilà notre halte pour la  nuit, qu'on imagine longue, car autour de nous les montagnes sont hautes et la vallée encaissée: ce n'est pas le soleil qui nous réveillera demain matin!
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    Le parcours sur openrunner:

    http://www.openrunner.com/index.php?id=657280


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  • On se réveille à 9 heures. Super bonne nuit.
    On s'arrête à Kamloops, une ville construite sur la rivière Thomson Sud. Un caffee shop, avec une serveuse un peu baba-cool très sympa, le temps de prendre des nouvelles sur Internet, un plein d'essence, et on repart à trois; Patrick faisait du stop à la sortie de la ville. Un accent à couper au couteau, (y'a que Pierre ui comprend ce qu'il raconte, et ils ont l'air de bien se marrer), et nous voilà partis pour Jasper.
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    Les paysages passent brutalement de la montagne au Far West, puis, au détour d'une courbe de la rivière Fraser, qu'on remonte, les Rocheuses 
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    On arrive à Jasper, assez tard Recherche d'un camping. Patrick a acheté des bières. Soirée entre mecs, ambiance hommes des bois canadiens. On va tous au pieu, un peu bourrés...Accueil
    (La photo est du lendemain matin)

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  • Fait pas beau ce matin. On retourne à Jasper pour reconduire Patrick sur la route de chez lui (Prince George), refaire le plein d'essence (10l/100km), et aviser:
    Plan 1: le temps s'améliore, on se fait une balade de la journée
    Plan 2: On part vers Banff
    En attendant, on va dans un cyber-bistrot où on négocie le prix de la liaison pour deux ordis.
    Mais avant, sur la route (ou du moins à 20m)....
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    Le temps est toujours incertain. Dans l'attente, on décide de faire quelque chose pour le réchaud de Pierre dont le gicleur semble bouché. Près démontage, il s'avère que le gicleur n'est pas percé, mais est constitué d'un filtre de métal fritté dont la corrosion limite de plus en plus le débit de gaz. On achète donc un nouveau brûleur, avec un vrai gicleur cette fois-ci, et le vendeur (un français qui me laissait bargouiner en anglais en se marrant) nous conseille de ne faire la balade prévue que par grand beau temps.

    On part donc plus loin On reprend un stoppeur, Chris, et on passe dans une très large vallée qui monte en pente douce, puis dans une autre qui redescend de la même manière sur Banff. 250 km de montagnes dans lesquelles s'accrochent des glaciers. A chaque kilomètre parcouru, un nouveau point de vue. Dommage que les nuages, et un peu la pluie aussi, nous aient empêcher de profiter plus pleinement des paysages...Accueil

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    Un jour, je reviendrai faire cette route à vélo...

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    On dépose Chris un peu avant Calgary, il est trop tôt pour s'arrêter.

    Le problème, c'est qu'après Calgary, il n'y a plus RIEN. Plus de montagnes, plus de campings, plus de villes, RIEN. Juste la Highway n°1 qui part tout droit vers l'est.

    On roule, donc, jusqu'à ce qu'on en ai marre, un peu avant 3 heures du mat', et on se fait un roupillon dans la Volvo sur un parking de station service.

     



    2 commentaires
  • Pierre n'est pas trop du matin. Je me réveille et je roule. I continue à pioncer, bercé par le moteur de la Volvo qui ronronne de plaisir...

    SCOOP: pour celles et ceux qui veulent avoir une photo de Pierre sans grimace... il suffit d'atendre qu'il dorme ;-)

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    Il ne perd pas grand'chose du paysage. C'est gris, plat, morne. Aussi loin et dans n'importe quelle direction qu'on regarde, c'est la même chose. Le seul intérêt est de voir passer les énormes camions (un tracteur et deux remorques) ou les trains d'une centaine de wagons...(122, le dernier que j'ai compté).

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    Régina est une ville assez importante, sur la carte. On a tenté d'y faire escale pour trouver une connexion Internet. Dans le caffee-shop le plus "branché" de la zone commerciale, la serveuse qui a renseigné Pierre ne savait pas ce qu'était le "wi-fi", et les clients avaient tous des chapeaux de cow-boy sur la tête. j'ai cru que moon Pierre allait perdre son sourire, pour le coup.

    Arrêt à Brandon, 200 km avant Winnipeg. On va essayer de trouver un camping ce soir.

    Arrêt pour la nuit à "Saint François Xavier" dans un camping avec un patron plutôt sympa, mais malheureusement au bord de la Highway (pas le patron, le camping). Y'a des douches, y'a du wifi (des moustiques aussi), et puis on ne va pas entendre passer  les camions, on a quelques heures de sommeil de retard.


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