• On commence ce matin par un portage. 1800 m et ps mal de dénivelé.
    D'abord les sacs, ce qui nous permet de reconnaître le parcours. En l'occurence, ce nest pas si mal, car on se plante en prenant une route de traverse dans le mauvais sens. Mieux vaut faire demi-tour au bout de 500 m avec sur le dos un sac plutôt qu'un canoë...
    La forêt à cet endroit est splendide. Des arbres d'une taille incroyable, au pied de montagnes de plus en plus hautes, au fur et à mesure qu'on remonte au nord...
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    Vers 13 heures, tout le matériel est au bord du Powell River Lake, le dernier lac qui nous ramènera vers l'ouest sur les rives de l'océan. Notre technique est mantenant tout à fait au point, et c'est presque en courant qu'on a fait ce dernier et long portage, en portant le canoë sur la tête, un t-shirt enroulé en guise de coussin.
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    On embarque dans un premier lac, de dimensions modestes, puis on s'engage dans un étroit qui nous conduit au lac de Powell River. Des arbres noyés par le barrage donnent à Pierre l'occasion d'utiliser son hamac (il a abandonné l'idée de dormir dedans la nuit à cause des moustiques)
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    Un peu plus loin, des souches géantes émergent du lac.
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    Et  on arrive dans la partie vraiment importante du lac. sur les bords, il y a un paquet de "cabanes" flottantes, simples cabanons ou véritables résidences secondaires avec garé devant toujours un hord-bord, quelquefois un hydravion.
    Comme on rase plutôt les bords pour éviter le vent et les vagues, on passe près des "cabanes".
    "Do you and drink a beer ?"
    Comment résister? Les gens sont sympa, un couple qui nous regardaient passer et qui avaient peut-être envie de causer un peu. Nous aussi. Conversations, petit goûter improvisé (rouleaux de printemps, pastèque et cerises), échange d'adresses internet, et on repart...
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    Deux cents mètres plus loin, à la cabane suivante: "Do you want a beer ?"
    Là, on refusera poliment l'invitation, en se disant que vraiment ici, l'hospitalité c'est quelque chose...
    On se mélange un peu les pinceux dans la leture de la carte, on passe le premier camping en voulant aller au second, manque de pot c'était le second. Du coup, on décide de pousser jusqu'au troisième, à deux heures de là, ce qui nous fera arriver à la nuit, trempés par les éclaboussures dues aux vagues et au vent de face.
    Heureusement, dans le sac étanche, il y a les duvets et un vêtement sec pour chacun d'entre nous.
    Pour la même raison, l'appareil pot a été rangé au sec; pas de photo donc...


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  • Toute la nuit, du vent... Nous qui comptions nous lever tôt pour parourir les derniers kilomètres au calme...
    Pour la première fois, on s'habille vraiment au sortir de la tente.
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    Le vent vient du nord, et le nord n'est pas si loin...
    On range tout le bazar. Mine de rien, ça prend du temps de se préparer: décrocher le sac à bouffe, faire à manger, ranger les duvets dans le sac étanche, plier la tente, manger, faire la vaisselle, les sacs, charger le canoë...
    Par chance, on aura le vent de trois quart arrière, les vagues également. On n'appuiera pas trop sur les pagaies, juste à l'arrière c'est un peu tendu pour garder le cap dans les risées (par moment le lac moutonne).
    Pas de photo non plus, trop risqué pour l'appareil et pour l'ensemble du canoë, toutes les mains étant occupées à la manoeuvre.
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    Arrivée à Powell River. Pierre avait envoyé un SMS à Sophia tôt ce matin; elle vient nous chercher, avec Eymi, dès qu'on lui signale notre arrivée.
    On sent un peu le fauve, pas mal la fumée, mais nos conductrices, en filles bien élevés, ne font pas mine...
    Bien contents de les retrouver, et c'est parti pour raconter comment ça s'est passé....
    Promenade sur la plage l'après mide avec Herbert, Marie, Sophia et Hyemi, et après le repas du soir, Marie nous emmène à la fin (ou au début) de la route, à une dizaine de kilomètres au nord de chez eux.
    Pierre est bien content, car c'est cette fameuse route sur laquelle il a fait du stop, quelques milliers de km plus au sud..

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  • Aujourd'hui, départ de chez les Piché.  On prend le ferry de midi pour Comox, avec Heymi qui rentre en bateau à Vancouver.
    Salut, Powell River ! Superbe endroit pour un tas de choses, mais spécialement nous y avons rencontré des gens incroyablement hospitaliers et désireux de nous montrer le meilleur de leur région.
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    Cette traversée fait partie des derniers moments passés avec Heymi; je ne la connais que deouis une semaine, mais je comprends ce que Pierre et elle ressentent, après deux mois passés à bosser, et aussi à rire ensemble..
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    Arrivés sur lîle de Vancouver, on prend l'ancienne Highway qui longe la côte pour 'emmener Heymi au port de Nanaimo. On fait un léger crochet, mais ça nous permet de découvrir cette cote magnifique qui n'a rien à envier à la Côte d'Azur!
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    Celui-là, il broutait à 20 m d'un panneau "Watch for the deer on the road". très pédagogique...

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    Les au revoir à l'embarquadère ne sont pas faciles, finalement Heymi s'loigne, petite silhouette verte qui nous fait signe de la main jusqu'au dernier instant. Pierre et moi partons pour Tofino, côté ouest de l'île.

    Mais après quelques kilomètres, on décide de se poser dans un VRAI camping, avec douches et tout et tout, pour dorrmir tranquillement, sans avoir à accrocher le sac de bouffe à 5 mètres en hauteur.
    D'ailleurs je commence à m'américaniser....
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    Blague à part, on ressent aujourd'hui le contre-coup des journées de raid en canoë. Un brin bourrin, quand même, comme activité. Ne pas partir avec n'importe qui.
    Il faut être costaud, physiquement et mentalement, être un bon équipier, ne pas être difficile. Pierre a tout ça, avec en plus sa fantaisie qui est un bonheur de chaque instant.

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  • Matinée "Chasse au trésor"
    La superbe Volvo de Pierre a dans le coffre une espèce d'ersatz de roue de secours, bien lisse, et surtout dégonflée. avant de faire la Grande Traversée, on tente de remédier à celà, soit en achetant une vraie roue de Volvo du même type chez un récupérateur, soit en remettant un pneu neuf sur la "galette" de secours.
    165x14, c'est pas quoi ! ça doit être ce que j'ai sur ma R19, en France...
    Mais ici, chez les marchands de pneu, y'a pas. Trop petit. Pas de roue d'occase chez le récupérateur du coin. On regonfle donc la galette à une station. On verra plus tard si elle se dégonfle. le réparateur du coin nous a déjà dit qu'en cas de crevaison, vu létat du pneu, il ne prendrait pas la responsabilité de faire la réparation... Sympa...
    Voilà qui nous occupe toute la matinée. On décide donc de s'arrêter en cours de chemin chez les récupérateurs...
    On part en direction de Tofino.
    La route passe par la montagne, les paysages sont grandiosesAccueil

    On s'arrête à mi-chemin; l'idée, c'est d'aller passer lanuit un peu en altitude, sur un campement au bord d'un lac. On ne peut pas se tromper, il suffit de suivre une piste qui suit une rivière. On prépare les sacs (repas du soir, petit déj, tente, popote, etc.) et on part, peut être un peu trop tard...
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    Plein de cascades qui descendent de la montagne - 1800 m environ-, mais encore bien enneigée.
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    On arrive finalement à un col qui domine le lac. très minéral, comme décor, pas vraiment ce à quoi on s'attendait. Une forêt omniprésente, sans dégagement, et pas moins de 42 crottes d'ours depuis notre départ de la voiture!
    On décide de redescendre. Pas très courageux, certes, mais bon... Dans les guides que j'ai lus, on recommande de ne pas traîner dans les coins où l'on voit des signes de présence d'ours...

    On se trouve un camping entre Tofino et Ucluelet On arrive à 23 heures, le poste est fermé depuis 21 heures. Le tarif, c'est 26 CAD / personne, les douches sont payantes, le camping est au bord de la route On décide de la jouer "ni vu ni connu". On plante la tente, on décampe vers 7 heures du matin. C'est pô bien, mais 52 CAD pour juste passer la nuit et en plus payer une douche dans un sanitaire à la propreté douteuse, faut quand même pas pousser. A voleur truand et demi.


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  • Pierre s'est aperçu qu'au cours de la ballade d'hier, il a perdu le bonnet que lui a tricoté sa mamie, et que j'ai apporté dans mes bagages. Retour donc au pays des ours!

    La piste, on commence à la connaître... On s'attarde un peu sur la faune et la flore. A défaut d'ours on se contente de pic épeichette (ou un truc qui ressemble) et de serpents qui se dorent au soleil sur le sol caillouteux de la piste.
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    On commence à se décourager. On a passé depuis longtemps l'endroit où Pierre pensait avoir perdu son bonnet.
    On continue encore un peu, et....
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    Franchement, ça aurait été dommage!

    Au retour, on étudie les moeurs alimentaires des planntigrades locaux.

    Lapin...
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    Baies en tout genre... (celle-là est bien fraîche, elle n'y était pas hier soir)
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    La blague qu'on a pas faite, c'est de placer une "bear bell" dns une crotte d'ours et de faire croire qu'ils mangent aussi les randonneurs...
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    Ensuite, on taille à Tofino. Ambiance surf, paysage époustouflant. Une presqu'île, des îles partout, les montagnes derrière.
    On passe devant une boîte qui propose des tours en hors bord de 6 à 7 heures qui perrmettent d'aller se tremper les fesses dans des sources d'eau chaude, dans une île au nord. en passant, le matin, on a des chances de voir des ours en quête de bouffe (y font que ça...) sur les berges à marée basse, et au retour, des cétacés en pleine mer. 100 $ par tête de pipe, ce qui paraît honnête, vu la prestation. C'est pas à Besac qu'on fera ça. On s'inscrit, on se prend un camping de luxe (pas moyen de faire autrement) et on fait les gros touristes... Une fois n'est pas coutume...
    On s'installe donc au camping. Petite bouffe sympa, petit tour sur la plage voir le soleil se coucher, et déterminés à faire de même pour être en forme à 7 heures, pour le départ de la vedette.
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    Mais décidément, rien ne se passe comme prévu... De retour au camping, deux jeunes, deus frangins qui sont venus surfer nous demandent si on n'a pas un tournevis pour forcer la serrure du coffre de leur voiture dans lequel ils ont laissé... les clés de leur voiture !
    On emprunte des outils aux voisins (en l'occurence 4 québecoises), on essaie, on n'y arrive pas, et finalement on décide tous d'aller boire unn coup en ville.
    Pub glauque à première vue, le seul ouvert à Tofino (1650 habitants). Des musiciens locaux se sucèdent sur un genre de scène. C'est très amplifié et franchement pas très bon. De temps en temps, une indienne vient épauler les chanteurs, avec son saxophone. C'est vraiment limite, mais à la fin, quand elle chantera en langue "première nation", on sera obligés de se tailler...
    A part ça, l'ambiance est vraiment super sympa. quelques indiens bourrés en début de soirée laissent a place à pleins de gens, saisonniers pour la plupart, qui viennent là pour boire une (ou plein de) biere (s), et rencontrer les copains. Ambiance bûcheron canadien, genre.
    On sympatise avec un suisse de Champéry, un français de Nantes, et des gars, comme ça, qui viennent te serrer la main avec un grand sourire et te demander si tu as passé une bonne journée et si tu te plais ici. 
    On rentre vers deux heures, la nuit sera courte, et la journée du lendemain super longue...

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