• Pluie cette nuit, pluie le matin… ça s’est arrêté vers 6 heures. On a tout plié , la tente en dernier, bien humide, et on est parti après le petit déj pris sous le préau. On avait parcouru à peine un kilomètre quand Bertrand nous signale que son vélo fait du bruit. Après quelques essais, on diagnostique des rayons desserrés sur la roue avant. Resserrage de tous les rayons d’un quart de tour, histoire de ne pas donner de faux rond ni de voile. Manque de pot, le bruit persiste. Krouik, krouik, krouik (un krouik par tour de roue). Mine de rien, c’est assez insupportable. Ça fait du 500 krouik au kilomètre, soit 60 000 krouik rien que pour l’étape d’aujourd’hui. On a essayé l’huile.. Krouik, krouik krouik, peut être un peu moins fort. Puis j’ai eu cette idée de génie : monter a roue dans l’autre sens. Amélioration, à présent ça faisait plutôt kiourk, kiourk, kiourk, et beaucoup moins fort. Et puis au bout d’un moment, peut être une soixantaine de km, les soubresauts du vélo sur la piste aidant, le bruit s’est arrêté ! On n’a pas osé depuis remettre la roue dans le bon sens… Vienne est construite sur la rive droite du Danube, et la véloroute passant rive gauche, nous n’en avons rien vu depuis nos vélos. A certains endroits des échangeurs imposants au milieu desquels notre petite piste se faufilait. Une piste bien empruntée le dimanche matin par les cyclistes en vélos de course. Au bout d’un moment, on s’est retrouvé sans route rive gauche. Il a donc fallu traverser le Danube avec un bac, qui nous a débarqué sur une plage de galets, sans ponton, sans chemin, sans rien. Drôle d’impression…

    Dimanche 22 juillet Klosterneuburg – Dunakiliti

    On a trouvé un chemin un peu boueux, puis une route pavée sur laquelle on ne pouvait pas rouler plus vite qu’au pas par risque de tout péter sur le vélo, puis on a gravi la rive droite par une côte assez éprouvante (faut dire, on n’a plus trop l’habitude). Ensuite, on a un peu abandonné les rives du Danube pour rouler dans la campagne autrichienne. Des éoliennes, par dizaines, par centaines, peut être un millier ? Aucun de nous trois n’en avions vu autant en même temps.

    Dimanche 22 juillet Klosterneuburg – Dunakiliti

    Nous sommes passés par un point triple de frontière entre l’Autriche, la Slovaquie et la Hongrie. Une campagne assez plate, avec une piste toute droite, aucune habitation et des lièvres tous les 200 mètres. Au milieu une baraque de chantier avec deux jeunes douaniers autrichiens certainement très contents d’avoir au moins vu quelqu’un aujourd’hui. Bien entendu, ils nous ont fait signe de passer… Pas de douaniers de l’autre côté, de toute façon on ne savait pas si on était en Hongrie ou en Slovaquie… Au bout d’un moment, on a croisé une Lada Niva 4x4 immatriculée en Hongrie. Ça nous a un peu rassurés... Arrivés à Rajka , premier village hongrois, après être passés par cette piste comme traversant un no man’s land, tout semblait être différent : les voitures, pour commencer. S’il on a vu quelques voitures haut de gamme, le gens roulent beaucoup avec des petites voitures économiques, genre Logan, et autre voitures françaises:-) Encore quelques kilomètres et nous apercevons notre camping-restaurant. Un petit coin de verdure bien sympa, et tout de suite dans une autre ambiance :

    Dimanche 22 juillet Klosterneuburg – Dunakiliti

    des locaux attablés depuis un temps certain, si l’on en juge par la disparité et le nombre de cadavres sur la table, la décontraction des gens qui tiennent le camping.  on a pris deux bières (50cl bien sûr) et un jus de pomme (50 cl également),k on en a eu pour 3,66666 euros ! Inutile de dire qu’après avoir planté nos tentes et pris notre douche, on n’a même pas imaginé de faire à manger. On a pris des grillades, accompagnées de frites et de corcombres (à moins que ce ne soient des connichons) et Bernard et moi on a repris une bière (chacun). Le tout pour 28 euros, boisson comprise !


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  • Drôle de journée aujourd’hui, qui restera dans les mémoires ! Lever vers 7h. C’est Bertrand qui était prêt le premier…

    Lundi 23 juillet Dunakiliti - Komarom

    La pluie a attendu qu’on sorte de nos tentes pour commencer de tomber. Une petite pluie fine, mais qui mouille bien en profondeur. On a choisi de rouler, nous disant que ça ne durerait pas toute la journée. Effectivement, le soleil s’est montré, j’ai même sorti mon linge pour finir de le faire sécher sur le vélo… La piste était tantôt bonne, tantôt traversée par des racines qui nous empêchaient d’aller vite. A Györ, j’ai tout rentré, parce que là, ce n’était plus une petite pluie fine, mais un vrai déluge. Pas mal, Györ…

    Lundi 23 juillet Dunakiliti - Komarom

    On a galéré pour en sortir par la route de Komarom, car si les pancartes d’interdiction aux vélos fleurissent, en revanche aucune indication pour les voies alternatives. Mais grâce à l’appli magique de Bernard et à Google Maps, nous avons réussi à trouver une route qui allait dans la bonne direction et autorisée pour les bicycles. Ensuite on a retrouvé l’EV6 sous la forme d’une super piste cyclable toute neuve, bien indiquée, qui duré… 15 km.

     

    Lundi 23 juillet Dunakiliti - Komarom

    Lundi 23 juillet Dunakiliti - Komarom

    Et au bout : rien ! Une route interdite aux vélos et une vague route toute défoncée qui part à droite à angle droit. Après quelques kilomètres à zigzaguer pour éviter les trous dans le goudron -les rares fois qu’il y en avait-, on a pris à gauche, et on a fini par retrouver… l’EV6 ! Dans un bled, alors que nous cherchions notre retour, un papy vraiment vieux est passé sur un vélo rouillé en gueulant un truc en hongrois avec un grand signe du bras pour indiquer que c’était tout droit… Un peu plus tard, alors que nous nous apprêtions à le dépasser, il a levé son bras gauche, et depuis le côté droit de la route, il a traversé sans un regard en arrière pour tourner à gauche. Bernard et moi avons été tellement surpris qu’on s’est pris un fou-rire qui a duré au moins 500m…

    Lundi 23 juillet Dunakiliti - Komarom

    Ensuite, comme c’était tout droit, on est allé tout droit. Le goudron lépreux a laissé la place au gravier, et au bout de quelques kilomètres, il n’y avait plus que deux traces parallèles laissées par des voitures, (assurément des 4x4).

    Lundi 23 juillet Dunakiliti - Komarom

    On a continué, de toute façon on n’avait pas d’autre choix sinon faire demi-tour, et on est arrivé dans un sous-bois où on a commencé à faire du VTT avec nos vélos chargés : passages dans le terrain meuble, petites glissades latérales, évitement des fondrières remplies d’eau et finalement franchissement de grosses flaques ! On s’est bien amusés !

    Lundi 23 juillet Dunakiliti - Komarom

    Bertrand commençait à en avoir un peu marre, d’autant plus qu’il doutait de la direction prise. Impossible que l’EV6 passe par là ! On avait dû se tromper. Et puis à la fin du bois, on tombe sur une pancarte EV6 ! C’était bien la route ! Plus tard, au camping, tous les cyclistes que nous avons rencontrés s’étaient fait la partie « ornières » en suivant scrupuleusement le guide officiel imprimé noir sur blanc ! Le camping : hors du temps. Il est couplé avec un hôtel et un complexe thermal qui date d’une autre époque, les sanitaires avec ses deux rangées de lavabos des douches spartiates mais avec une pression pas possible et une eau chaude brûlante… Rencontré également deux mamies (140 à 150 ans à elles deux) qui voyagent à vélo depuis Angers et qui vont à Constanza. Conduisent des vélos chargés comme des mules, dorment sous la tente, font leur popote, tout comme nous… Mais au bas mot avec une quinzaine d’années de plus que nous ! Déja 3000 km en deux mois… Ce soir, on s’est fait une popote, on s’est calé un demi kilo de pâtes, puis nous sommes venus à la réception où l’on est assis, c’est plus confortable pour écrire...


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  • Une journée bien tranquille, avec crème solaire, une centaine de kilomètres de parcourus (85 d’après le parcours enregistré de Bernard). Serait-ce à dire que mon compteur serait mal étalonné ? C’est vrai que depuis un moment on fait davantage de kilomètres que prévus. En tout état de cause je ne change rien, Si besoin est, je rectifierai ultérieurement…

    Pas de pluie, pas de piste non plus. Cela nous a permis d’arriver tôt et finalement assez frais au camping.

    Mardi 24 juillet Komarom – Tahitotfalu

    Des vestiges de l'époque soviétique...

    On a commencé par de la route, puis un peu de piste cyclable en plaques de béton jusqu’à Esztergom.

    Mardi 24 juillet Komarom – Tahitotfalu

    Le panneau que je déteste le plus. Outre les tracteurs et les véhicules à traction animale, il envoie les vélos en général sur une piste pourrie de chez pourri !

    La piste était roulante, mais pas plus vite que 15 km/h sous peine de tout péter sur le vélo à cause des raccords pas toujours bien raccordés.

    Mardi 24 juillet Komarom – Tahitotfalu

    On a rencontré un couple de Hongrois ; l’homme roulait en TW Bent ! On a discuté un bon moment, ce n’est pas tous les jours qu’il voit des vélos couchés !

     

    Esztergom est une ville moyenne, au bord du Danube, apparemment prospère et agréable.

    Mardi 24 juillet Komarom – Tahitotfalu

    Mardi 24 juillet Komarom – Tahitotfalu

    Mardi 24 juillet Komarom – Tahitotfalu

    On s’y est arrêter pour manger notre melon, nos pêches et un gendarme qui nous restait, en compagnie d’un Français à vélo que l’on retrouve de temps en temps sur la route. Des fois il est devant, des fois, derrière…

    Toute la traversée d’Esztergom s’est faite sur une très belle piste en autobloquants.

    Mardi 24 juillet Komarom – Tahitotfalu

    Nous avons suivi le Danube, sans vraiment nous en écarter beaucoup, ce qui nous a permis de rester à l’ombre surtout en début d’après midi où la chaleur devenait étouffante dès qu’on s’arrêtait…

    Mardi 24 juillet Komarom – Tahitotfalu

     

    Le choix de l’étape a été longuement mûri par Bernard et moi-même hier soir : le plan c’est de se rapprocher le plus possible de Budapest pour y arriver sur le coup de midi demain, nous installer au camping et faire les touristes l’après midi.

    Du coup on repartirait après demain matin en n’ayant passé qu’une nuit à Budapest….


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  • Nuit d’enfer… Se sont installés tout près de nous des Hongrois dans une camionnette pourrie, une grosse tente, Deux ou trois gars, trois ou quatre filles qui ont parlé, chanté, gloussé, piaillé toute la nuit. Sur le coup du matin j’ai eu envie de foutre le feu à leur camionnette, tellement j’en avais ras le bol. Personne n’a cherché à leur dire quoi que ce soit. D’abord ça n’aurait servi à rien, et ensuite ils étaient franchement louches. Maquereaux genre, tout à fait le style des demoiselles qui les accompagnaient…

     

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

     

    Nous nous somme levés donc tôt, avons roulé, comme d’habitude, sur des routes à peu près correctes, des belles pistes cyclables, des pistes défoncées, en particulier à l’approche de Budapest où c’était vraiment la zone.

     

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

    La route était tellement défoncée qu'on a préféré rouler dans la bande de terre sur le côté...

     

    Et puis d’un seul coup on a vu la ville sur ses deux rives, avec des palais, des tours partout.

     

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

     

    On a roulé sur la rive sud, on a pris plein de photos, on s’arrêtait tous les 100 mètres tellement il y avait des choses nouvelles à voir.

     

     

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

    Puis nous somme allés chercher notre camping, avec une traversée de Budapest-côté Pest, pour arriver dans un quartier avec des maisons et des jardins derrière des murs.

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

    On a trouvé une porte, fermée. C’était écrit en anglais « Sonnez, nous sommes ouverts ». On a sonné, on nous a ouvert et on s’est installés dans un jardin derrière une maison. 20 ares de terrain, des sanitaires succincts, un camping réservé exclusivement aux deux-roues : motards et cyclistes.

    Très sympa.

    On a planté les tentes et on a pris le métro pour rejoindre le centre ville. En sortant de la bouche de métro, on ne savait plus où regarder. Des édifices de tous les côtés, des avenues larges, et des perspectives étourdissantes dans de nombreuses directions. Bernard a eu un coup de mou, on est entré dans un Döner manger un bout, on s’est promené le nez au vent, on a mangé une glace, puis on a traversé par le pont qui est en face du funiculaire (j’adôôôre les funiculaires)

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

    Très beau, d’ailleurs, ce funiculaire.

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

    J'ai eu pitié pour les gardes postés là en plein soleil, par 35°C avec bottes, vestes, gants et tout le bordel...

     

    On est monté à pied à la gare du haut du funiculaire, magnifique bâtiment Arts-déco, et d’où la vue est splendide sur Pest.

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

    Nous avons ensuite remonté l ‘avenue Andressi, sorte de Champs-Elysées locaux. Deux bons kilomètres quand même pour arriver à la Place des Héros, monument monumental de pur style pompier avec un paquet de moustachus en bronze à cheval au regard farouche (les moustachus).

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

    Derrière, une pièce d’eau avec un joli château.

    Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest

    Retour au camping en métro, Camping blindé, tous les deux-roues un peu paumés sont accueillis dans la bonne humeur, on se serre, on partage, on raconte, on se donne des tuyaux sur la route à venir...


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  • Seconde nuit infernale : alors que le camping était super sympa, très cool, etc, il a fallu qu’un seul des campeurs (un motard qui s’est pris une énorme cuite sous produits illicites) foute tout en l’air. A gueulé une bonne partie de la nuit. Crise de schizophrénie où il prenait la voix de plusieurs personnages, rires débiles, etc. Au bout d’un moment, un campeur s’est levé et lui a donné des coups. Ce n’est pas la solution, mais en l’occurrence après il faisait beaucoup moins fort et il a été possible de dormir quelques heures.

     

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    Bertrand nous disait tout à l’heure, à propos de la violence : »Mon grand-père me disait que c’est quand un maringouin se pose sur un de vos testicules qu’on réalise que tous les problèmes du monde ne peuvent être traités que par la violence »

    Départ 7h30. Traversée de Budapest pour rejoindre le Danube. Un cycliste (celui-là même qui a contribué par son intervention musclée à ce qu’on puisse dormir un peu) a profité de notre sortie pour se faire guider. Malheureusement, bien que nous allions doucement, nous l’avons quand même perdu.

    Beaucoup de kilomètres avant de passer la pancarte barrée « Budapest ». Traversée de quartiers populaires, avec des barres d’immeubles incroyables, comme s’il suffisait de mettre une porte monumentale pour faire croire aux gens qu’ils habitent un palace…

     

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    On a suivi la piste officielle, et au bout d’un moment ça devenait inroulable : des trous partout, un chemin de terre avec des ornières de tracteur, j’ai un peu craqué et nous avons changé d’itinéraire.

    Grave erreur : nous savons depuis que ce qui est proposé est le moins pire. On a voulu rejoindre une route roulante, la 51, amis bien sûr elle était interdite aux vélos. Alors on a finassé, on a pris une piste transversale, on s’est un peu paumé, et on s’est retrouvé une bonne heure après exactement 800 mètres plus loin sur la route interdite !

     

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    Bien sûr on a passé outre l’interdiction pour faire un tronçon de 2 km pour retrouver une petite route parallèle : l’enfer ! Les camions qui passaient à fond la caisse en klaxonnant, mes deux pingouins pétrifiés devant moi qui les exhortaient à aller plus vite…

    On a donc décidé de rejoindre la piste officielle, et on a retrouvé le bonheur des petites routes défoncées certes, mais qui nous emmènent dans des coins sympa, tel cet endroit au bord du Danube où nous avons cassé une petite croûte et rafraîchi les pieds (pour certains), ou ce village de la Hongrie Profonde où le temps n’a pas la même valeur que deux kilomètres à côté, sur la route 51…

     

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    Et puis, on a pris la prairie. Hier au camping, on nous avait prévenu, ceux qui venaient de l’Est avaient fait le parcours dans le sens inverse, mais il a fallu quitter une petite route goudronnée pour nous engager dans un single tracé dans un champ de luzerne, puis parcourir une quinzaine de kilomètre sur un chemin dans l’herbe au sommet d’une digue… Vitesse entre 6 et 12 km/h suivant la planéité du chemin, sous peine de tout péter tellement ça secouait.

     

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

     

    A l’horizon, la très moche ville de Dunausvaros avec ses usines et ses barres d’immeubles qui se confondent dans le soleil…

     

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    Et puis, fin de la piste, on arrive à Dunavecse, petit bled sympa où, parait-il, il y a un « motel » et un restaurant.

    On passe devant le motel : fermé.

     

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    On décide parer au plus pressé : prendre un bain dans le Danube car les dernières heures ont été très chaudes. Pendant que nous nous baignions, deux petites filles, à qui nous avions demandé où étaient l’hôtel, sont allées chercher la propriétaire du « motel ». Elle nous annonce le prix, on se met d’accord, et on la suit jusqu’à la bâtisse que nous avions vue et qui était fermée.

     

    Jeudi 26 juillet Budapest Dunavecse

    Ouverture rien que pour nous, grand luxe, tous seuls, le pied.

    Après avoir déchargé nos vélos, pris une douche et fait notre petite lessive, nous sommes allés au restau : serveur super sympa, qui a insisté pour nous faire goûter la Palinka (alcool de pêche). On a mangé un truc local, à base de porc, et on est rentré dans notre château.

    Une journée qui ne va quand même pas gréver notre budget, car le restau + la pension nous coûte 19000 florints, soit 60,13 euros pour les trois !


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