• Ce matin, départ un peu plus tardif : il faut dire, le camping était plutôt sympa et on était moins pressé de le quitter que celui de la veille.

     

    Un peu d’hésitation dans la navigation pour sortir de la ville, mais finalement on se retrouve sur LA véloroute officielle. Super, qu’on se dit, on va la suivre jusqu’au bout ! Ça roule bien, beau goudron, jusqu’à un moment où on se fait envoyer sur un chemin complètement pourri en haut d’une digue, avec à gauche une belle route pour les voitures, avec personne dessus. On a vite quitter la véloroute officielle pour la belle petite route bien roulante, et on a suivi cette politique à peu près toute la durée de l'étape.

    Le paysage est toujours aussi plat avec des plantations de choux, patates, etc.

     

    Mardi 17 juillet  Straubing – Passau

     

    Mais les montagnes qu’on voyait depuis un moment à l’horizon sont devenues proches, et que le Danube s’est entouré de collines. C’est tout de suite plus beau lorsqu’il y a du relief.

     

    A Vilshofen, nous nous sommes arrêtés faire une pause, manger un melon et reprendre un peu des forces, et on est repartis sur les bords du Danube

    Mardi 17 juillet  Straubing – Passau

     

     

    Passau c’est à la fois le Danube, avec ses énormes paquebots-péniches à touristes, l’Inn qui est une très grosse rivière, affluent rive droite, avec beaucoup de courant et un gros débit, et l’Ilz, petite rivière qui se jette dans le Danube rive gauche, au bord de laquelle se trouve notre camping, uniquement réservé aux tentes et dont l’ambiance est super sympa.

     

    Mardi 17 juillet  Straubing – Passau

    Mardi 17 juillet  Straubing – Passau

    104 km aujourd’hui. Pas mal… Bertrand commence à avancer comme au Canada.

     

     

    On a retrouvé un couple de grenoblois avec qui on a sympathisé hier, et il s’est trouvé qu’on a des connaissances en commun en Matheysine, et aussi une fille d’une petite trentaine qu’on voit de temps en temps depuis quatre ou cinq jours : elle fait à peu près les même étapes que nous, mais des fois elle prend le train. Pas d’Allemands ni d’Autrichiens, en général ils vont dans l’autre sens, à part un Autrichien qui rentre chez lui et qu’on a déjà vu deux fois au camping ces derniers jours. On ne fait pas forcément les mêmes étapes, mais curieusement, alors qu’il y a un paquet de monde sur cette véloroute, il y a finalement assez peu de structures pour les campeurs…

     

    En fin d’après midi, nous sommes allés à pied faire les courses, Bertrand et moi. En rentrant, il y a eu un coup de vent d’une violence incroyable, qui a duré 5 minutes, pas plus. Le temps que tout s’envole, que les vélos tombent de leur béquille.

     

    Au repas de ce soir : blanc de poulet au poivre noir et à la crème. Impossible de trouver du poivre vert ici ! Et riz pilaf. Avec des oignons.

     

    Au milieu du repas, invasion de canards débarqués de l’Ilz. Panique à bord, tout le monde a rentré les affaires de cuisine qui traînaient un peu partout par terre. Pas bien gras, les canards. Dommage…:-)

     


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  • Bertrand et moi, on a pas mal roulé ensemble : 42 étapes au Canada, une quinzaine en Ecosse, et une dizaine ces derniers jours, ce qui en fait environ 70.

     

    D’après lui, l’étape d’aujourd’hui est la plus belle étape qu'il ait faite, après la route de Icefield Parkway entre Jasper et Banff, en Alberta mais avant les Highlands en Écosse. Je suis un peu plus habitué à nos paysages européens et j’aurais tendance à classer avant de très belles étapes en Colombie Britannique, mais je dois reconnaître qu’on est passé par un endroit vraiment très chouette : le Danube, énorme avec ses péniches gros gabarit qui serpente dans un relief assez doux, pas de route pour les voitures, et la véloroute, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre avec des passages en bac (traversier pour mes cousins). A chaque kilomètre un nouveau point de vue, une nouvelle perspective sur cette vallée qui tournicote dans tous les sens.

     

    Ce matin, on s’est levé tôt. Tout le monde (ou presque) était prêt, comme en témoigne cette photo:-)

     Mercredi 18 juillet Passau - Linz

     

     

     

    On a quitté Passau sans problème, et peu après la frontière autrichienne on a passé les 1000 km depuis Besac.

    Petit arrêt pour immortaliser la chose,

    Mercredi 18 juillet Passau - Linz

     

     

    ... et on est repartis sur les rives du Danube, qui petit à petit a commencé à s’entourer de berges hautes, de collines boisées…

     

    Mercredi 18 juillet Passau - Linz

     

    La route rive gauche s’est arrêtée. Un bac permettait de rejoindre l’autre rive et de continuer notre voyage.

     

     

    Mercredi 18 juillet Passau - Linz

     

    Mercredi 18 juillet Passau - Linz

    Mercredi 18 juillet Passau - Linz

    Mercredi 18 juillet Passau - Linz

     

     

     

    Après Aschach le Danube a retrouvé la plaine. Encore un bac à Ottensheim pour retrouver la rive gauche, et arrivée à Linz.

     Mercredi 18 juillet Passau - Linz

    Très grosse ville, qu’on a traversée dans le sens N-S pour rejoindre le camping de Pichlingersee.

     

    Mercredi 18 juillet Passau - Linz


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  • Hier j’ai commencé à remplir mon blog quand mes deux gentils pingouins sont allés faire les courses. Ça marchait plutôt bien, et puis les campeurs sont rentrés, se sont connectés, et plus rien ne passait par le WI-FI. Impossible d’envoyer les images.

    Ce matin, à 6 heures, comme j’étais réveillé, j’ai essayé un petit coup et -ô miracle- tout marchait à merveille…

    Mes camarades ont très vite émergé, et à 8 heures 10 nous étions sur nos vélos.

     

     Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

    Des petites routes dans la campagne pour commencer, histoire de rejoindre le Danube, une piste sur la digue pendant quelques kilomètres et un premier bac pour passer rive gauche, à Mauthausen.

     

    Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

    Un petit coup de cul à Grein m'a offert le plaisir de photographier mes deux pingouins (cette appellation provient de leur démarche lorsqu'ils poussent leurs vélos)

    Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

     

    Le Danube passe de régions étonnamment plates à d’autres plus vallonnées, mais notre route à nous reste à plat, nos journées se font sans aucun dénivelé… Ce qui nous permet, le vent et les bons revêtements aidant, (110 aujourd’hui).

     

    Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

    Contrairement à sa voisine l’Allemagne  la Bavière qui est un pays une région de bagnoles (BMW, Audi, etc), l’Autriche met à la disposition des cyclistes des infrastructures impressionnantes et efficaces.

     Toutes les pistes sont impeccables, avec un revêtement très roulant, et même le long de la route -comme me le signale Bernard- on se sent en sécurité, car les Autrichiens en voiture font très attention aux cyclistes.

     

    Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

    Par exemple ce passage en caillebotis en encorbellement au dessus du Danube pour éviter aux cyclistes de se faire serrer sur cette route étroite…

     

    Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

    Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

    Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

     

    Traversée du Danube un peu avant Melk avec montée sur le pont par une rampe en colimaçon de trois tours entiers. Par plaisir, je me la suis faite deux fois…

     

    Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

     

    Melk et son château. Comme je demandais à Bernard comment on pouvait le qualifier, il m’a fait remarquer que si ce château était une pâtisserie, elle serait indigeste. C’est une excellente description. Dans le genre, nous craignons le pire les jours prochain, dans le style meringue-Chantilly...

    Melk devait être notre étape de ce soir, mais le camping était franchement trop près d’un point touristique de masse trop important : des cars entiers déversaient des touristes dans les paquebots de croisière sur le Danube et vice-versa, et sur les parkings, en plus des autocars, il y avait des norias de camionnettes transportant des vélos sur des remorques.

    Bref, pas cool.

     Comme il était tôt, on a décidé d’aller un peu plus loin, au camping de Schönbuhel. Sympa, en même temps auberge, avec vue sur le très beau château. Je crois que ce soir nous allons nous laisser aller à la cuisine autrichienne...

     

    Jeudi 19 juillet Linz – Schönbuhel

     


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  • « Tu te rends-tu compte, Bernard ? On est en vacances !!! »

    Cri du cœur de Bertrand, après 1298 km et 13 jours de route. Un peu fatigués, mes pingouins. Moi aussi, d’ailleurs.

     

    En parlant de pingouins, hier soir ils ont réclamé un changement de statut : apôtres maintenant… On avait « pris une marche » après le repas du soir (Goulash pour Bernard et moi, Schnitzel pour Bertrand, suivis d’une petite glace maison), et nos pas nous ont conduits à un monastère un peu au dessus du château de Schönbuhel.

     

    Vendredi 20 juillet Schönbuhel – Klosterneuburg

    En attendant, ce matin, ils n’étaient pas prêts...

     

    Vendredi 20 juillet Schönbuhel – Klosterneuburg

    On a commencé avec une belle petite côte pour passer le verrou rive droite sur lequel est bâti le château de Schönhubel, et puis on a suivi le Danube, avec ses bateaux touristiques, ses péniches, ses châteaux perchés.

     

    Vendredi 20 juillet Schönbuhel – Klosterneuburg

    Vendredi 20 juillet Schönbuhel – Klosterneuburg

    Apparition de vignobles dans la Wachau...

    Vendredi 20 juillet Schönbuhel – Klosterneuburg

    Les inondations ont du être terribles par ici, si l’on en juge par l’architecture des petites maisons en contrebas de la digue et les impressionnantes portes étanches dans les digues qui cerclent les habitations.

     

    Vendredi 20 juillet Schönbuhel – Klosterneuburg

    Vendredi 20 juillet Schönbuhel – Klosterneuburg

    Nota: cette dernière photo nous a retardée d'environ 1/2 heure, car j'ai perdu de vue mes camarades, puis je me suis perdu, et il a fallu un certain temps pour que nous nous retrouvions. Vive le téléphone portable !

    Rien de particulier, des étapes qui se suivent et se ressemblent, à tel point que de suivre l’EuroVélo6 jusqu’à Constanza nous paraît improbable.


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  •  

    Nous avons pris un train, puis un métro pour rejoindre Swedenplatz, centre névralgique de Vienne. Ensuite nous avons rejoint à pied le quartier « Hundertwasser » en empruntant des rues bordées d’immeubles colossaux, genre Haussmann, mais en plus chargé. Déjà le style Haussmann je n’aime pas beaucoup, mais là, ça fait vraiment trop pour mon goût. Et pour ce qui est de la couleur, pour rester dans le culinaire, ce matin on a eu droit à pistache-melon…

    Samedi 21 juillet : Journée de repos à Vienne

    Enfin nous sommes arrivés à l’immeuble Hundertwasser, qui se réclamait de Gaudi (lu dans Wiki). Il s’agit d’un immeuble existant qui a été arrangé, décoré, et pas conçu depuis le départ comme les immeubles de Gaudi à Barcelonne. Ce qui ne retire rien au caractère un peu loufoque de l’immeuble, avec ses arbres en façade, ses décrochements, ses colonnes à renflements, et ses couleurs criardes, malheureusement un peu noircies par la pollution.

    Samedi 21 juillet : Journée de repos à Vienne

    Samedi 21 juillet : Journée de repos à Vienne

    Samedi 21 juillet : Journée de repos à Vienne

    En tout cas, cela tranchait avec les immeubles à l’architecture emphatique et rigoureuse qu’on avait vu jusqu’àlors. On s’est ensuite dirigés vers Stephandom, Tout ce qu’on a pu voir était du même style… J’espère avoir loupé les endroits sympa. En attendant j’ai été un peu déçu de notre promenade.

    Hundertwasser, c’était mon vœu, question choses à voir. Bernard, c’est le Mumok, Musée d’art moderne. Bertrand, lui, il suit, en faisant bien attention de ne pas nous perdre. Une capitale européenne, pour un gars comme lui, avec des rues pas perpendiculaires et qui tournent parfois, c’est pire qu’un labyrinthe…

     

    On est allé prendre le métro à Stephandom (Belle cathédrale gothique de chez gothique), malheureusement un peu trop cernée par les constructions qui l’environnent,[J'ai pris une photo en format portrait, j'arrive pô à la mettre comme il faut] et on est allé dans le coin du Volkstheater où se trouve le Mumok.

    Contrairement aux endroits où on était passé auparavant, les bâtiments étaient disposés dans de grands espaces que les gens s’approprient, tels l’armée de jeunes -et moins jeunes- déguisés en personnages de leurs films préférés. Pas mal de héros d’heroic fantasy, un peu de Walt Disney version trash, et pas mal de manga. Bernard, qui est culturé, me souffle que c’était un rassemblement de « cos’play »

    Samedi 21 juillet : Journée de repos à Vienne

    Nous sommes entrés dans le Mumok, qui ressemble extérieurement à un énorme bunker, mais dont la partie qui émerge (4 étages) est aussi importante que celle qui se trouve en sous-sol.

    Bertrand et moi traînions un peu des pieds pour y entrer, mais finalement nous nous sommes laissés séduire par l’éclectisme, l’originalité, l’intelligence de la mise en valeur des collections.

    Autant de salles que de thèmes, tels l’histoire contemporaine de l’Autriche à travers films, photo, coupures de journaux, et les aspects artistiques, qu’ils soient graphiques, cinématographiques, musicaux de l’Autriche en général et de Vienne en particulier.

    Très bien fait, très instructif et qui permet de mieux cerner ce qui constitue l’identité Autrichienne.

    J'ai pris quelques photos avec mon smartphone (c'était autorisé). Par contre, pour les mettre sur le blog, ce n'est pas simple. Un autre coup...

    Un petit en-cas vers 16h en sortant dans un genre de café-brasserie très sympa.

    Le temps tournant à l’orage, nous avons repris métros et train pour retourner à notre camping.

    La suite:moins bien. Pluie en discontinu. Si cela ne pause pas de problème pour l’intendance, car le camping dispose d’un grand préau avec des tables, cela va être moins drôle demain matin de tout plier, et peut être de partir, sous la pluie...


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