• Petit déj à 8 heures… pratiquement une grasse matinée…

    Bien entendu à 7heures on était trois à tourner en rond comme des lions dans une cage. Breakfast copieux, avec œufs au bacon et café turc.

    On a chargé les vélos, et on est parti sur le coup de 9 heures. Traversée de Novi Sad sans trop de difficulté, bien que la ville soit grande et très étendue, et on prend notre route pour aller en direction de Belgrade.

     

    Lundi 30 juillet Veternik – Novi Banovci

    Bernard, toujours au fait de l’actualité routière, nous informe qu’il y a des travaux sur la route principale, mais qu’on peut éviter en passant par une autre route près du Danube. Ça tombe bien, car la route principale commence par un 8 %.

     

     

    Tout contents, mes pingouins : « Les pingouins, me disent-ils, ça aime le plat ! ». On prend la petite route sur 3 kilomètres, et au bout : interdiction de passer ! Travaux aussi. Bon.

    Lundi 30 juillet Veternik – Novi Banovci 

     

    On fait demi-tour, et on se fait la côte… 3 ou 4 kilomètres, en plein cagnard…

    Petite pause en haut, on mange un peu tout ce qu’on a dans les sacs, tomates, pamplemousses, on boit pas mal d’eau.

    Du haut, le paysage nous paraît très beau, après des semaines de plaine.

     

    Lundi 30 juillet Veternik – Novi Banovci

    Et on repart… Enfin Bert et moi on repart, car Bernard reste en rade : dérailleur dans les rayons.

    Bricolage, tentative de rouage, même topo. Le tout dans une piste en terre qui tient lieu de déviation, en pente, avec des embouteillages de voitures !

    On s’arrête à l’ombre, on démonte les chapes et je les martèle un peu entre deux cailloux pour leur redonner une forme correcte. Remontage, condamnation du gros pignon trop près des rayons, et on repart.

     

    Lundi 30 juillet Veternik – Novi Banovci

     

    Petite récompense après l’ultime côte dans la piste en terre : le panorama sur la plaine du Danube. La photo ne rend pas bien à cause de l’humidité et de la brume, mais c'était très beau.

    .Lundi 30 juillet Veternik – Novi Banovci

    Ça gratouille un peu, mais ça roule, au moins sur les petits pignons, et ça tombe bien parce que justement après la côte, une très belle descente, pratiquement jusqu’à Indija où Bernard a acheté un Shimano Acera 8vitesses, qu’on a monté illico presto et réglé avec un peu de souci…

    Je profite de la pause pour faire le pont sur l'état des troupes: pas fameux...

    Lundi 30 juillet Veternik – Novi Banovci

    Lundi 30 juillet Veternik – Novi Banovci

    Galvanisé par sa nouvelle acquisition, et surtout rassuré sur l’état de son vélo, Bernard nous fait un bon bout à 30 km/h… Ce qui nous permet d’arriver assez près de belgrade. Recherche d’une chambre, qu’on a finit par trouver par téléphone. Accueil incroyable, bières, coca, gâteau, d’une manière très discrète. La vraie hospitalité. L’appartement est tout neuf, bien équipé, deux lits seulement (ce soir c’est moi qui gonfle le matelas), garage pour les vélos, Wi-Fi, le tout pour 30 euros, 45 avec le petit déjeuner servi à 7 heures à notre demande !

    Quand bien même il y aurait un camping à proximité, pas sûr qu’on paie moins cher !

     

     


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  • Lever un peu avant 7 heures. Notre logeuse nous informe que le petit dej est prêt pile à l’heure dite : 7 heures. Une monstruosité de buffet avec jambon, fromage, rôti de porc froid, diverses charcuteries, toasts et petits pains. Impossible d’en manger ne serait-ce que le tiers…

    A huit heures, on décolle.

    La vraie aventure, c’est aujourd’hui. Moi, traverser des campagnes, des pistes en herbe, en boue, des fortes pentes ça me va finalement pas trop mal. Mais traverser les villes, je déteste. Encore que les Serbes sont vraiment sympa au volant, ça se passe bien, même quand le bus de transport urbain nous suit à 7 km/h dans une rue en pente, pas un klaxon, pas un signe d’énervement, rien. C’est comme ça. C’est là qu’on voit qu’on est déjà un peu en Orient…

     

    On traverse des quartiers moches, on roule sur les trottoirs, on essaie de garder notre cap à l’Est malgré les sens uniques.

     

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    On n’aura pas vu grand-chose de Belgrade, à par un parc immense avec des bâtiments non moins immenses et vide. Je suppose que ce doit être l’Université.

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    Beau parc, belle piste cyclable, mais...

     

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

     

    Le passage sur le pont de la Sava nous offre une belle perspective sur un quartier est.

     

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

     

    Et on finit par s’évader.

    Et on attaque ma première côte (3km à 6 % environ). Cagnard, pas d’ombre, on transpire bien.

    Bernard arrive un peu avant Bertrand.

    On se regroupe, on se fait une belle descente jusqu’à Grocka où nous dévalisons une épicerie, en particulier le stand de lait au chocolat et l’eau gazeuse.

     

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

     

    On repart. Seconde côte. Bernard arrive le premier, et Bertrand… coule une bielle : plus de jambes et finit à pied.

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    Beau point de vue sur le Danube dans cette seconde descente: toujours mieux vu de haut...

     

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

     

    J'ai pris cette photo en me disant que peut être j'oserai. Bon j'ose...

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    Très bon restaurant, mais souvent plein (Ok, je sors...)

     

    Une belle surprise quand même à la sortie, la forteresse, absolument pas indiquée ni mise en valeur ni seulement entretenue un minimum...

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    , On se traîne jusqu’à Kobin, après avoir traversé l’interminable pont (finalement autorisé aux vélos).

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    On entre dans Kovin par une route qui longe une zone qui a du être industrielle, Le gazoduc ne doit certainement pas amener grand chose...

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    On se renseigne pour une chambre auprès d’un Serbe, qui, désolé de ne pas pouvoir nous offrir l’hospitalité, nous offre une bouteille d’eau fraîche et nous indique un hotel « pas très cher » à 200 mètres de là, Hotel malheureusement en réfaction, mais où la charmante réceptionniste (ou patronne?) nous recommande un autre en ville.

    On laisse Bernard négocier l’affaire, et on s’en sort pour une chambre à trois pour 40 euros… Rien à dire, d’autant qu’on n’avait pas trop de choix non plus..

    Douche, petite lessive, étendage sauvage, et on va chercher un restau...

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

     

     

    Le centre ville de Kobin n'a rien à envier à celui de Smederevo, et vice-versa...

    Mardi 31 juillet Novi Banovci – Kovin

    La photo n'est pas droite, je l'ai prise à la dérobée, je n'ai pas osé cadrer...


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  • « Attendez, j’ai un truc qui frotte... »

    On n’avait pas fait cent mètres depuis l’hôtel où nous avions passé la nuit, que Bernard s’arrête devant une toute petie épicerie, au bas de l’immeuble miteux que j’avais pris en photo la veille.

    Pas grave : un serre-tringle de garde-boue à l’arrière qui est en train de se faire la malle. Pendant que nous étions en train de réparer, l’épicier sort de sa boutique avec trois bouteilles d’eau minérale, et sans rien dire, en pose une sur chaque vélo !

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    On en revenait pas… Une fois encore l’accueil et la gentillesse des Serbes…

    Nous sommes partis ensuite sur une route assez plate, avec quand même quelques ondulations.

    Des villages traversés, avec des scènes quotidiennes (?) de la vie à la campagne..

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    Une réserve ornithologique malheureusement défigurée par des lignes à haute tension. Une pancarte qui nous indique la piste pour rejoindre Banatska Palanka, le bled où nous devons prendre le bac. Forts de nos expériences antérieures, on l’ignore superbement et préférons faire un détour de 8 kilomètres pour rester sur le goudron.

    Quand on arrive, le bac est plein, bourré à craqué, prêt à partir. Impossible d’y trouver une place, même pour un seul vélo.

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    Alors on se pose et on attend le suivant. D’ordinaire, il n’y en a qu’un à cette heure là, le suivant est trois heures après. Par bonheur, il a fait deux voyages consécutifs, ce qui fait qu’on n’a pas attendu trop longtemps.

     

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    Le bac est une barge d’un âge avancé, poussé sur le côté par un tout petit remorqueur qui date de la même époque, ainsi que les câbles. Mais ça traverse quand même le Danube et on finit par accoster à Ram, petit patelin sur la rive droite protégé par une forteresse.

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    Une belle côte pour remonter sur le plateau, une belle petite route toute défoncée et on redescend sur la rive qu’on ne quittera plus pendant quelques kilomètres jusqu’à Zatonje.

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    On arrive à Srebno Jerezo, où on est sensé faire étape, mais il est 13h! Par contre on a faim, et on décide de pousser jusqu’à Veliko Gradiste, un bourg un peu plus loin, où on aura bien du mal à trouver une épicerie.

     

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    En ville c’est un peu bizarre : des gens très aisés, manifestement, d’après les villas et les bagnoles, et des Roms...Ambiance bizarre, on décide d’aller plus loin. A la sortie de la ville, on passe par une grande avenue transformée en stands de foire. On y trouve un peu de tout, des hachoirs à viande, des portails en fer forgé, et même des plaques funéraires ! Bernard, qui roule devant moi, pique un fou-rire et je le vois se tortiller -plus que d’habitude- sur son vélo.

     

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

     

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    On quitte un peu le Danube, on monte des petites côtes et puis d’un seul coup, on aperçoit au loin une sorte de grand lac fait par le Danube, avec tout au bout un défilé aux parois abruptes protégé par une forteresse : les Portes de Fer !

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    Nous sommes impressionnés à la fois par la beauté du site et par le fait que c’est un point important de notre route, sorte de balise d’un défilé qui nous emmènera à la frontière bulgare .

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    Un peu avant Dobra, il y a deux campings. On choisit le second, qui nous paraît mieux aménagé, et surtout niché dans un vallon assez loin de la route principale.

    Mercredi 1er août Kovin – Dobra

    Bon choix. La proprio est adorable, nous accueille avec des boissons fraîches, veille discrètement à ce que nous ne manquions de rien. Nous sommes 8 au total : une famille de 4 Polonais en voiture-caravane. On les avait croisés sur la digue 20 kilomètres avant, alors qu’ils se promenaient à pied et on avait échangé quelques mots, et puis une petite Française qui voyage toute seule, qu’on a déjà vue plusieurs fois depuis une quinzaine de jours. Des fois elle est devant, des fois derrière, des fois elle prend le train, et le hasard fait que de temps en temps on partage le même camping.

    En l’occurrence, on a passé pas mal de temps à se raconter nos différents itinéraires et ce qui nous est arrivé aux uns et à l’autre…

    Une soirée rallongée par la réparation de la pompe du réchaud à gaz, avec une rondelle en plastique découpée dans le couvercle d’une boite de rustine (j’avais déjà fait ça il y a trois ans, ça avait tenu trois ans, et une nuit bien au calme, où nous avons été bercés par les doux ronflement de Bertrand, notre bûcheron Canadien...


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  • Ce matin, réveil plus qu’humide : il pleut, et il pleut, au réveil. On sort des tentes et on attend que ça se passe en prenant le petit déjeuner. Ça se calme au bout d’un moment, et on s’engage sur la route qui longe le Danube rive droite (de toute façon, comme me fait très justement remarquer Bernard, il n’y en a pas d’autre…)

     

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

     

    Assez rapidement, le Danube s’engorge et la route passe en balcon dans une série de 18 tunnels, pas éclairés, mais nos trois vélos sont équipés de moyeux-dynamo et de lampes assez puissantes.

     

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

     

    Première côte, assez longue, mais comme dit Daniel « la route était souple ». (Personne n’a jamais compris ce qu’il entendait pas là, mais comme on l’aime bien, à chaque fois on acquiesce « Oui, elle est souple »…)

     

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

     

    Notre petite Française, partie derrière nous nous rattrape avant le sommet. On n’a pas vraiment cherché à rouler ensemble, mais ça s’est trouvé comme ça, on roulait à peu près pareil et elle a profité de nos lumières dans les tunnels. Sans, c’était limite dangereux…

    Les parois calcaires deviennent de plus en plus abruptes et les rives se rapprochent. De belles perspectives se succèdent.

    Longue pause à Donji Milanovac où nous prenons qui une glace au chocolat, qui un café. Je profite du WiFi pour publier l’étape d’hier…

    On repart vaillamment sur une route assez facile en bordure du Danube très large à cet endroit quand soudain...

     

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

    ca grimpe fort…

     

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

     

    Ca grimpe encore, le petit château rapetisse…

     

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

     

    Pas tout à fait en haut, mais là où le point de vue sur le fleuve est grandiose, un parking qui fait l’objet d’un regroupement général et d’un sprint pour la seconde place « Ping One »

     

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

    Belle descente, nous nous arrêtons à Tekija où il n’y a pas grand-chose, à part deux campings, d’après Google Maps et un restaurant panoramique pas virtuel du tout où nous buvons un coup avec Clémence qui continue sur Dobreta (30 km) pour prendre le train…

    Le camping indiqué, en fait, c’est la plage municipale, squattée par les locaux, phagocytée par des caravanes pourries mais qui occupent les rares terrains plats, ni douche ni WC.

    Nous décidons d’aller au second camping « Iron Gates Camp », et là où Google nous emmène, il n’y a que des rues à 15 %… Des jeunes nous proposent de nous trouver des chambres à proximité « pas cher ».

    On débarque dans une maison assez grande avec un joli petit jardin potager, et on est accueillis par un couple de petits vieux gratinés : Le drapeau serbe flotte au balcon, on discute fermement le prix des chambres. On a un peu du mal, car ils ne parlent que Serbe. Mais bon… De toute façon, avec la Mamie, on ne discute pas. Le Papy file doux. On a une chambre chacun, un cabinet de toilette avec douche et WC, et une cuisine d’été très sympa avec vue imprenable sur le Danube.

     

    Jeudi 2 août Dobra – Tekija

    On fait des courses, on se prépare à diner, on s’assoit à table et au dessus de ma tête il y a un abat-jour en tôle qui date de la guerre -mais on se sait plus laquelle- et qui chauffe comme pas possible. Je l’éteins donc, mais la Mamie fait une première approche pour nous proposer une poele à frire. En gueulant, elle rallume la lampe à bronzer.

    Je la réteinds, elle nous amène une salade de tomates délicieuses, des vraies tomates du jardin, quoi, du côtis, du poulet et bien sûr elle rallume…

    Alors que j’éteins une troisième fois, Bertrand me dit « Arrête, elle va revenir !!! »

    ça ne loupe pas. Cette fois-ci c’est pour nous amener une énorme pastèque.

    On n’avait pas prévu ça, on a eu bien du mal à tout finir, avec en plus les 500 gr de pâtes et les 6 œufs « miroir » qu’on avait prévu initialement.

    Bref on a bien rigolé, bien mangé, bien bu, surtout quand le Papy est revenu s’installer avec nous devant la télé qu’il a allumée pour regarder le foot (les joueurs Serbes du Sparta de Pragues) sans oublier d’amener des graines de tournesol grillées et une canette de bière… de deux litres !

     


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  • La chambre est vraiment kitch, avec une chaîne stéréo (à lampes?) intégrée dans le bois de lit, mais le matelas n’est pas trop mauvais. Plus ça va, moins j’aime dormir sur un matelas. Ça me fait ça à chaque fois que je pars à vélo.

    Ce matin j’émerge doucement, j’entends les bruits des Pingouins qui commencent à vaquer à leurs occupations. Me lève ? Me lève pas ? Et puis d’un coup j’entends la voix de Snezana au rez de chaussée.

    Ok. Je me lève… café ! Je la prends de court, car quand elle arrive pour nous le proposer, le notre est déjà dans les tasses.

    On prend donc notre petit déjeuner tranquilles, mais au moment de préparer les sacs, où il ne faut rien oublier (on s’est aussi un peu étalé), elle vient s’entretenir avec nous. Super gentille, une très belle personne, mais qui a le chic pour couper court à ce que tu es en train de faire. Du coup je merdouille un maximum, je mets dans les sacoches les affaires que je dois porter pour la journée, je ne retrouve plus mon sac étanche qui contient mes cartes routières.

    Elle nous montre des coupures de journaux relatant une grosse coulée de boue qui a dévasté son quartier ; apparemment elle devait être maire ou conseillère car les journaux (qu’on ne peut pas lire) font état de son engagement lors de la catastrophe qui a fait des victimes, quand même…

    Elle nous explique que nous devons absolument lui téléphoner pour lui dire qu’on est bien arrivés… Où ? À l’étape suivante ? A la Mer Noire ? Chez nous quand on sera revenus ? Elle donne un peu dans le genre « Mama italienne »

    Elle a vu que j’étais un peu énervé, à un moment où je suis en bas en train de charger mon vélo, elle dit à Bernard et à Bertrand que je suis un peu speed, que elle par contre est plutôt cool (elles disent toutes ça…:-) , et qu’elle ne pourrait pas vivre avec moi. Du moins c’est ce que Bernard a compris…

    On part, avec des pêches du jardin (délicieuses), deux paquets de mûres et un de groseilles surgelés.

     

    Vendredi 3 août Tekija – Negotin

    Je lui fais une grosse bise au moment du départ. Elle ne s’y attendait pas, elle devait penser qu’elle m’énervait trop pour cela… Mais elle est trop. Trop tout. Trop gentille, trop maternelle, trop envahissante, trop généreuse, trop touchante.

    La route est un peu mouillée, il a plu tôt (avant que je me lève). Pas de montée notoire, et on arrive au barrage. Un monstre.

     

    Vendredi 3 août Tekija – Negotin

    Vendredi 3 août Tekija – Negotin

    Le relief est redevenu plat, la région est plutôt industrielle, donc aucune raison de suivre le Danube. On coupe une boucle, ce qui nous donne l’occasion de faire une grimpette.

     

    Vendredi 3 août Tekija – Negotin

    En haut, le paysage a complètement changé. On se croirait dans les steppes de l’Asie Centrale (j’y suis jamais allé, mais j’ai vu des images). Bernard me précise que c’est une réserve naturelle.

     

    Vendredi 3 août Tekija – Negotin

    Je n’ai pas pu résister à prendre en photo des magnifiques villas dans le pur style « Néo-Gallo-Roumain » avec une variante tarabiscotée…

     

    Vendredi 3 août Tekija – Negotin

    Vendredi 3 août Tekija – Negotin

    On finit par arriver à Negotin, où l’on décide de boire un verre (il est 14 heures). La ville est moche, avec une architecture post-soviétique sans âme, mais vivante, où l’on sent que les gens qui y vivent y sont à l’aise : large rue piétonne avec terrasses de bistrot, pas mal de magasins…

    Vendredi 3 août Tekija – Negotin

    On jette un œil sur les campings dans les environs (merci Google Maps), et on s’aperçoit qu’il y en a un qui a l’air bien sympa à 150 mètres, et un autre à 45 km. 45 km, ça fait trop loin vu l’heure.

    On décide de faire court et on s’installe dans un jardin d’une maison en ville, exactement comme à Sombor. Accueil cool, avec boissons fraîches.

    Vendredi 3 août Tekija – Negotin

     

    Nous allons profiter de cet après midi pour faire un peu d’entretien sur les vélos...


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