• Le lendemain, parkrun, plus de 340 personnes là, à 9 heures du mat’, pour le plaisir de participer à quelque chose de collectif et de prendre un café après.

    C’est toujours dans des endroits superbes. Là, il y avait un petit lac et une très belle promenade autour.

    Beaucoup de chiens. Certainement plus qu’en France, car les Anglais adorent les chiens, notamment les chiens de race. Pas une merde nulle part. Les propriétaires des chiens ramassent immédiatement, ils sont équipés pour. Les Français ont des leçons à prendre de ce côté de la Manche, et notamment les Buxois !

    Le parcours était assez plat, donc rapide, ce qui n’est pas mon terrain favori. Moi j’aime bien quand il y a du dénivelé, je ne cours pas très vite mais j’ai encore un peu la caisse. Étonnamment j’ai fait un super bon temps, d’après un système de calcul basé sur le meilleur temps de toutes les courses sur ce parcours, effectué par un vieux de ma catégorie d’âge (60-64). J’ai obtenu plus de 70 %, il paraît que c’est vraiment très honorable.

    On se prend vite au jeu, de la course, de la compète pour le plaisir de donner le maximum, c’est fun !

    Après le café-croissant, on est allé faire des course dans le gros Superstore du coin. Ça m’arrangeait bien, j’avais besoin de compléter mon matériel de cuisine, petites casserole et poêle à frire. Bien sûr, quand Chris et Karen les ont vues dans mon panier, ils me les ont faire reporter, ainsi que le produit vaisselle. Je suis donc sorti avec pas grand-chose.

    Samedi 17 août

    Après le lunch, nous sommes allés voir les phoques sur une plage pas très loin de là où j’étais allé à vélo dimanche dernier. Un beau groupe d’une dizaine qui se chauffaient au soleil sur une plage dans une crique interdite à tout le monde, et quelques uns dans l’eau qui chassaient au pied des falaises.

    Samedi 17 août

    Samedi 17 août

     

    Une nature sauvage, intacte à part des chemins bien limités, pas un papier par terre. Impressionnant.

    Retour chez Chris et Karen, à Stithians. Dinner, puis petite partie de scum. Juste un tour ou deux, Tim a abandonné assez vite.


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  • Le dimanche matin, les Parker vont à l’église, et moi je fais du vélo pendant ce temps-là.

    Au petit déj, il y avait des cadeaux plein la table de la cuisine, car c’était l’anniversaire de Chris.

    Principalement du fromage. Chris en est friand, du bleu surtout, bien goûteux. Il m’a expliqué que quand ils étaient jeunes et qu’ils tiraient le diable par la queue, il s’était juré que plus tard, quand il en aurait les moyens, il mangerait du fromage tous les jours…

    J’ai donc pris mon Méta pour aller voir le « Saint Michael Mount » autrement dit e Mont Saint Michel. Je me suis bien sûr paumé dans le réseau inextricable de petites routes ; si on n’a pas la piste de Google Maps (ou d’un autre) sous les yeux tout le temps, il est impossible de rester sur la bonne route. Pendant je je regardais perplexe ma carte sur mon écran, un groupe de cycliste est arrivé, m’ont demandé où j’allais, et m’ont proposé de les suivre car c’est là aussi qu’ils allaient…

    Dimanche 18 août

    Et on a pris des route pas possible, que seuls les cyclistes et les tracteurs utilisent, d’après Chris. Impossible pour deux voitures de se croiser, pratiquement pas de zone pour se garer. Donc s’engager là dedans avec une voiture, c’est prendre le risque de faire 500m ou plus en marche arrière si un tracteur (ou un autre inconscient en voiture) arrive en face. Inutile de préciser que ce n’est jamais le tracteur qui recule…

    Bref, on est arrivé à destination, j’ai seulement pris une photo ou deux de cet îlot, pas très loins de la côte, avec un château moyenâgeux bâti dessus.

    J’ai fait ensuite demi tour et je suis rentré par la grande route, car j’étais un peu à la bourre. 38 milles quand même, soit un peu plus d’une soixantaine de k (prononcer « kayes »).

    D’ailleurs, je vais basculer mon compteur en milles. Les km ici ça ne sert à rien, toutes les distances sont indiquées en milles. Donc il faut à chaque fois calculer, convertir ; bref ce n’est pas pratique. C’est un peu comme quand on est passé à l’euro, les gens qui se sont obstinés à traduire et à compter en francs avaient tort.

    D’ailleurs je sais depuis cet après midi que (dje swui 5 pieds et 7 pouces):-)

    Je suis arrivé à Stithians avant les Parker, j’ai même eu le temps de prendre une douche avant de leur ouvrir la porte.

    Après le lunch, nous sommes allés au point le plus septentrional de l’Angleterre. Le point le plus à l’ouest n’est pas loin d’ailleurs, c’est Land’s end, à quelques kilomètres -pardon quelques milles- de là.

    Dimanche 18 août

    Beau temps, falaise magnifiques, belles criques avec du sable et des rochers, des grottes, des phoques un peu plus loin là où ils n’y a personne, et la lande au dessus de la falaise avec ses ajoncs. Très sauvage et vraiment très beau. Bon. Après, fin novembre dans le brouillard, ça doit être moins cool, mais par une belle journée d’août, c’était vraiment bien. On s’est arrêté manger une glace au bistrot de la plage. Pour une fois, j’ai réussi à payer !

    Dimanche 18 août

    Dimanche 18 août

     

    (Grrr! encore une dans l'autre sens...)

    Dimanche 18 août

    Dimanche 18 août

    Et comme c'était l'anniversaire de Chris, les mouettes s'étaient mises en décoration sur un rocher,
    comme des treets sur un gâteau au chocolat (d'anniversaire, bien entendu)

    Retour à Stithians, j’ai mis tout mon bordel dans ma sacoche (depuis que je fais du vélotaf j’ai mis une sacoche, comme elle est étanche, ça me permet de transporter des affaires sèches) et je suis rentré au camping, Chris et Karen voulaient que je reste encore, et que j’aille au boulot le lendemain avec Chris.

    Dimanche 18 août

    J'adore leur humour: quand je les prends en photo, comme je suis français,, ils disent "fwomadje"

    Ils ont super sympa, et vraiment ça venait du fond du cœur, mais moi j’ai besoin un peu de « temps à moi », dans la tente, ne serait-ce que pour installer tout ce que j’ai apporté, d’écrire ces quelques lignes, de téléphoner, de regarder les messages des copains qui sont sur le Paris-Brest-Paris, bref, de me retrouver « chez moi ». Même pas tenté par un petit repas au pub de Budock Water, pourtant pas trop loin.

    Un bon plat de nouilles sauce tomates, une tranche de « pain » avec un bout de camembert, une petite vaisselle, un brossage de ratiches et hop, au pieu !


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  • Aujourd’hui pas une goutte de pluie. Ça tombait rudement bien, car on a reçu de Taïwan un container entier bourré de pièces de trikes. Ça représente plus de 200 trikes, mais tout ça en pièces détachées, ça fait des centaines et des centaines de cartons.

     

    Mardi 20 août

    Dans un premier temps, tout a été déchargé en faisant un premier tri rapide, dans le but de libérer le transporteur. Ensuite, affecter aux cartons leurs étiquettes S.A.P. sur lesquelles sont indiqués un tas de trucs, entre autre leur zone de stockage. Ensuite, lorsque tout a été étiqueté, tout a été rangé dans sa zone de stockage. A une vingtaine, ça nous a bien pris 5 heures. Je n’imagine même pas la même chose avec la pluie, ça aurait obligé de faire le tri dans l’atelier, et franchement ça aurait pris beaucoup plus de temps…

    Après ça on a cassé la croûte, et on s’est remis tous au boulot. Mais c’était un moment agréable, pendant lequel tout le monde participe à la même chose, du boss aux ouvriers en passant par les administratifs, les secrétaires et la comptable.

    J’ai refait une série d’axes de roues, ça avait été mon tout premier job. Je l’ai finie un peu plus tard que 16h30, et je suis parti pour aller faire des grosses courses : Comme je m’installe un peu plus dans ma tente, il me fallait des caisses en plastiques superposables, pour ranger mes vêtements, et aussi ma bouffe, pour la mettre à l’abri d’un tas de bestioles : fourmis, guêpes, chiens et même mouettes qui parfois arrivent à passer sous les double toits.

    Et puis comme les soirées et les nuits sont fraîches je me suis acheté une veste et aussi une couverture, en polaire toutes les deux.

    Contrairement aux supermarchés où on ne trouve que des portions pour deux (pas cool quand on n’a pas de frigo), dans cette grande surface j’ai pu m’acheter un bon steak de bœuf accompagné d’une boite (oui, bon , j’suis pas super équipé non plus) de pois (je ne dis pas petits car ils étaient énormes).

    Du coup je ne suis pas allé au pub. J’irai peut être demain, c’est le jour du bingo. Même si je ne prends pas de cartons -je verrais- j’adore cette ambiance un peu foldingue que seuls peut-être les Anglais sont capables de créer...


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  • Une semaine comme les autres. après la grosse livraison de mardi, on a refait un peu les stocks de sous-ensembles qui étaient un peu bas... Des garde-boues à fabriquer, des kits de garde-boue avant à mettre en sachets, des axes de roues à préparer...

    Vendredi soir nous sommes allés à Stithians (comme tous les vendredi soir d'ailleurs): le parkrun du samedi matin, c'est sacré.

    En arrivant, petit bricolage: remplacement d'une boîte à fusibles pour la douche installée l'autre jour par un vrai disjoncteur différentiel : forcément, comme la résistance était plus grande, les plombs avaient pété.

    On coupe le général, Chris fait se toucher deux câbles de 6,5² et PAF ! gros arc, gros coup de chaud: les deux câbles ont dû être branchés indépendamment du général. Impossible de couper le jus en amont.

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    Ok.

    S'en suit une intervention qui rendrait dingue tout inspecteur du travail ou responsable de la sécurité dans n'importe quelle entreprise: branchement de la ligne (ici on dit "live" qui est d'ailleurs "alive" quand y'a du jus. Je me suis demandé un moment si on allait y rester, nous, alive...

    Le boîtier du disjoncteur était bien sûr un tôle d'acier, et il fallait passer les câbles par un trou d'environ 2 cm de diamètre. On a commencé par mettre du scotch sur les bords du trou, d'abord pour isoler si des fois on touchait avec le câble, en par la suite pour faire office de passe-câble.

    On a enrubanné comme il faut un tourne-vis avec du scotch sur toute la longueur de la lame, on a mis des gros gants en caoutchouc, Chris et moi. Il a passé le câble dans le gros trou en faisant attention de ne pas toucher le bord, ensuite il l'a enfilé dans le bornier, et pendant qu'il tenait le tout, j'ai serré avec le tournevis. Il fallait bien trois mains, et ne pas être trop nerveux. Le reste, bien sûr, c'était de la rigolade, Brancher le neutre, la terre...

    Ensuite les Parker m'ont invité au restau, et comme je n'avais pas pris mon unique chemisette, on m'a prêté une chemise et des chaussures un peu mieux que mes chaussures de running...

    La salle comble, beaucoup de bruit, pas trop de conversations possible. Déjà qu'en France, je n'y arrive pas avec ma langue maternelle, ici, bonjour... Presbyacousie ça s'appelle en français. Pour moi en anglais c'est carrément surdité.

    Heureusement Karen avait sur elle son éternel jeu de cartes et on a pu faire quelques tours de scum en attendant les repas, et un autre jeu qu'il m'ont appris, plus simple mais assez fun.

    Samedi matin parkrun donc, sur le même parcours qu'il y a quinze jours. J'ai amélioré de 30 secondes, mais le terrain était sec, par rapport à la première fois. L'après midi, bricolage avec Chris. Je le soupçonne de profiter un peu de ma présence et de mon aide pour entreprendre des trucs qui traînent un peu et qu'il n'a pas envie de faire...

    On a donc installé une porte pour le jardin pour remplacer celle qui était tombée en miettes. L'humidité, peut-être? :-)

    Les Parker m'ont emmené aussi sur un site vraiment insolite: une colline,reconnaissable de loin grâce à une énorme croix de granite construite au sommet, avec tout partout autour des empilements d'énormes blocs de granite dont certains ont été ouvragés par des hommes, à une époque très lointaine (âge de la pierre taillée ou polie?) . Enfin, pas d'hier...

    Lundi 26 août

    Lundi 26 août

    Lundi 26 août

     

    Le soir, conversations, On a fini de regarder "Duel" avec Chris. Il ne l'avait pas vu et du coup a pleinement apprécié les vidéos de promotion des Championnats du monde, dans lesquels il y a de nombreuses références à ce film.

    Dimanche matin, ils sont allés à l'église, après m'avoir indiqué un super tour à faire à vélo, en empruntant des. chemins qui étaient pour part des anciennes voies ferrées pour les innombrables mines d'étain qu'il y avait il y a une centaine d'années. Tour sympa, un chemin qui pour une fois suit le cours d'une rivière, donc finalement pas trop de dénivelé. Je suis passé de la côte Est à la côte Ouest en une trentaine de kilomètres, puis je suis revenu, le tout sous un soleil de côte d'Azur.

    Lundi 26 août

    Lundi 26 août

    Lundi 26 août

    Lundi 26 août

    L'après midi nous sommes allés nous promener dans une vallée assez étroite et profonde, au fond de laquelle coule un petit torrent. Ce site a été exploité pour faire une usine de poudre à canon au siècle dernier? Ne subsistent que les vestiges des nombreux petits barrages le long du torrent, les canaux qui permettaient d'alimenter les roues à aubes, et les ouvrages qui supportaient celles-ci.

    Lundi 26 août

    Lundi 26 août

    Vraiment dommage que ce site soit laissé à l'abandon, car c'est un témoignage des premiers pas de l'ère industrielle. Il y a une forme d'Art dans les ouvrages que nos ingénieux anciens ont  mis en place, avec des moyens qu'on pourrait considérer actuellement comme dérisoires, mais qui sont le fondement de tout ce qu'on a pu faire ensuite...

    Dimanche soir, profiteroles. Je leur ai fait mon dessert favori, et ils ont été très favorablement surpris.

     

    Lundi 26 août

    Enfin aujourd'hui c'était "summer bank holiday", avec le lundi férié. J'ai pris mon petit déjeuner et les ai laissés en famille. Je ne peux quand même pas squatter chez eux sans arrêt.

    Je suis donc rentré au camping, pris une douche, fait une petite lessive, et suis parti en quête d'un club de kayak de mer. J''en ai profité pour faire le sentier côtier qui joint la plage qui est à côté du camping à la limite Ouest de Falmouth.

    J'ai bien trouvé deux "house-boat" (en français dans le texte), mais avec personne pour me renseigner. Mais j'ai vu sur Face de Bouc qu' il y avait un groupe, je vais essayer de les contacter pour obtenir des renseignements. Ce que j'aimerais, c'est un genre de club dans lequel je puisse emprunter du matos, et, le cas échéant, me joindre à des sorties organisées...

    J'écris cet article confortablement installé à la terrasse d'un bistrot, qui, curieusement, bien qu'il y ait un monde pas possible par cette belle journée de congé, vient de fermer ses portes...

     

     


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  • L'autre jour, Phisa m'a demandé des photos de mon home.

    Les voilà...

    Mardi 27 août

    Mardi 27 août

    Mardi 27 août

     

    ...sans oublier la cuisine !

    Mardi 27 août

    Hier soir c'était saumon et petits légumes

    Ce matin, j'ai fini d'emballer les deux jeux de garde-boue que j'avais fait vendredi soir, et que je n'avais as pu terminer, il me manquait des sacs.

    Ensuite on m'a donné une nouvelle tâche, pas très intéressante, de l'emballage de pièces détachées pour les revendeurs...

    Ice Trikes est dirigée par deux associés: Chris, à qui je me suis adressé pour venir, et Neil. Pendant que j'emballais mes trucs, il était en train de réaléser des châssis de trikes pliables juste en face de moi et à un moment il m'a demandé que je l'aide pour tenir fermement un cadre arrière sur l'établi. Cette opération est marginale, sinon i y aurait un outillage pour la réaliser. Il s'agit de cadres qui ont été alésés un chouia trop grand, par conséquent il y a du jeu dans l'axe d'articulation, et ce n'est bien sûr pas acceptable.

    D'où le réalésage des trous et la mise en place d'axes "cote réparation" qui sont légèrement plus gros.

    Au bout d'un moment, il me dit "Regarde bien comme je vais, car si on m'appelle, c'est toi qui fait le réalésage".

    Grosse confiance! car si je merde et je perce et réalèse de travers, le cadre est pour ainsi dire foutu, à moins de refaire des axes encore plus gros, et de réaléser à ce diamètre, je ne sais même pas s'ils ont les alésoirs en conséquence. En tout cas, pas les axes.

    Bref, faut pas se planter et travailler proprement.

    Forcément, un chef, c'est sans arrêt sollicité, et Neil n'avait pas fini de me dire cela qu'il s'est barré, appelé à l'office.

    J'ai donc commencé ma carrière d'ajusteur sur cadre de trikes, sans me planter, sous les regards affolés de certains des  autres ouvriers, un peu surpris (moi le premier) qu'on me confie une tâche aussi délicate.

    Neil est revenu un peu avant l'heure de la sortie, et un moment après, comme nous bosslons ensemble, il me dit "Tu n'y vas pas, c'est l'heure". Je lui ai répondu que j'étais disponible, n'ayant ni femme ni chien ni chat. Ça l'a fait rigoler. On a fini le cadre qui était en cours, et on en a fait un dernier après.

    Vraiment, j'aime bien cette ambiance où le boss vient prendre les outils, où l'on peut plaisanter, mais où le mot d'ordre est "la qualité avant tout".

    e soir, un ptit coup à mon pub favori. Je suis en ce moment à 50% (de compréhension). Ça commence à devenir intéressant, de commencer à comprendre ce que disent les gens entre eux. A l'atelier, c'est vraiment rare que je demande qu'on me répète une nouvelle fois, à part ceux qui ont un accent pas possible, comme Sean le Gallois et deux-trois autres...

    Bientôt je vais pouvoir aller discuter avec les vieux piachons au comptoir du pub... :-)

     Post Scriptum:

    J'ai pris un "pork and apple pie" ce soir au pub. Je vous raconte pas...
    Un genre de grosse bouchée à la reine en pâte feuilletée, avec dedans un émincé de porc avec de la crème et des pommes coupées en tranches, servie avec des frites maisons et des petits pois frais...

    Désolé, j'a un peu tardé à prendre la photo...

    Mardi 27 août


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