• Samedi 24: arrivee a Agio Roumeli (en kayak cette fois-ci)

    Le bivouac était vraiment très sympa sur cette plage-piège de Dhomata, isolée du reste du Monde par une falaise derrière et par le shore-break devant, et qui a continué à faire beaucoup de bruit pendant la nuit... Mais au réveil, a 6 heures, ça avait l air de s'être un peu calmé. Déjeuner a la frontale -on commence par avoir l'habitude- on a plié les affaires, chargé les bateaux et on a commencé l'embarquement.

    Pour passer la barre, la technique n'est pas compliquée. Celui qui tente sa chance s'installe dans son bateau sur le sable, à sec, prêt a partir, à la limite de la portée des déferlantes, et dès qu il y a une ouverture, par exemple juste après une série de grosses vagues, ceux qui sont sur la plage "lancent"  le copain pour lui faire franchir la barre dans les meilleures conditions. Bonne technique, sauf pour le dernier.

    Pour celui-là (moi en l'occurrence qui me devais d'assumer ma position de "plus expérimenté en kayak") la technique est franchement différente: passage de la barre à la nage en poussant le kayak devant soi, la jupe passée sur l'hiloire pour rentrer le minimum de flotte, et montée dans le kayak un peu au large, avec l'aide des autres qui stabilisent le bateau (voir article d'hier).

     

    Une heure de navigation, et on a débarqué sur la plage tant attendue de Agia Roumeli. Petit SMS pour rassurer Stelios, déballage habituel des affaires de bateau pour les faire sécher, et jus de fruit a la terrasse du bistrot auprès duquel on a remisé les bateau, le plus haut possible sur la plage, et attachés par une cordelette, en prévision de la tempête prévue demain.

    Ah! oui... la consigne de Stelios, c est "NO PADDLE SUNDAY !!"  (en majuscules dans le texte du SMS).

    J ai fait un petit tour a pied dans Agia Roumeli (ça se fait très vite). Très sympa. Plus de touristes, l'accès par les gorges est interdit depuis les dernières pluies, et il n'y a pas eu de bateau ces deux derniers jours a cause de la houle. Les autochtones en profitent pour bricoler, élaguer.

    L'hôtelier chez qui on a bu notre jus de fruit nous propose des chambres a 25 euros. Partout ailleurs c'est 20 euros, on a essayé de négocier le coup en disant qu'on restait 2 nuits, mais il n a rien voulu savoir, du coup on est allé ailleurs. Prokopis, qui m avait prêté son ordi l'autre jour n'était pas ouvert quand on a cherché les chambres, et là, il me fait un peu la gueule. Il m'a quand même prêté à nouveau son ordi, et ce soir, en guise de compensation, on va manger chez lui.

    Je vais profiter de cet après midi de repos pour mettre un peu le blog a jour, mettre deux ou trois photos. Les autres sont allés se balader a pied.

     Vers 18h30, on a eu un bel arc-en-ciel, du côté est, avec les falaises éclairées par le soleil déjà assez bas.

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