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Samedi 10 août : Nominingue – Saint Janvier
En pleine nuit, j'entends Bertrand qui ouvre sa tente, et peu après, me demande si je dors.
« Si tu te lèves, y'a un chevreuil sur le chemin ». Le temps que je sorte l'appareil photo, tu penses bien que le chevreuil avait filé. Bertrand l'a vu entre nos tentes, il était venu flairer un restant de lait qu'on avait bu en arrivant...
Au matin, malgré une averse nocturne, les tentes étaient bien sèches: ça tombe bien, on ne va pas les déballer de si tôt...
Un petit tour dans Nominingue pour quelques photos, et on part sur la piste cyclable, en terre battue à partir de Labelle, une quarantaine de kilomètres plus loin. Moins de bosses, mais des passages sabloneux dans lesquels il faut faire attention. Toujours des paysages très sympathiques.
A une quinzaine de kilomètres de Mont Tremblant, on a dépanné deux randonneuses abandonnées par leurs maris: chaîne cassée. On a sorti le dérive chaine, et on a réparé. Au moins, on ne l'aura pas traîné pour rien. Une des randonneuse, pleine d'humour, nous a fait remarqué qu'on avait eu de la chance, finalement, de tomber sur elles... elles ont absolument tenu à nous donner 20$, qu'on s'est empressés de dépenser à Mont Tremblant dans un sandwich et des liqueurs (voir le § sur les breuvages à la journée d'hier)
Bernard, vieux copain de Bertrand, est venu à notre rencontre, et nous a accompagné de Sainte Agathe à Saint Jérôme. Bernard connaît Buis les Baronnies, et a même apporté une canette de sirop d'érable à Serge!
Les paysages sont vraiment très beaux, on passe dans les Laurentides par cette ancienne voie de chemin de fer qui serpente, à la recherche des lignes de niveau. Quelle ingéniosité avaient les géomètres de l'ancien temps pour tracer dans ces collines un parcours permettant de faire circuler un train tiré par une poussive loco à vapeur! Mais quel plaisir de rouler à vélo, à l'écart de la route, dont on entend par moment le grondement incessant, et de traverser tous les villages avec leur belle petite gare en bois...
On s'arrête à Saint Jérôme, où Manon attend son chum Bernard, on se quitte, et on continue, Bertrand et moi, jusque chez Ghislaine, à saint Janvier, où nous passons la nuit.Bertrand, dans le dernier kilomètre
Bon repas bien consistant, une salade rafraichissante, tout ce qu'il nous fallait, mais après ces 150 km de piste cyclable où, finalement, ça roule moins bien que sur une route et où il fallait rester concentré, on est un peu groggy, et on est contents d'aller se coucher...
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