• Seconde étape: Magdeburg - Northeim

    Comme j'avais super apprécié le camping de Northeim, et son restau fort agréable, je n'ai pas hésité longtemps. J'aurais pu m'arrêter 20 km avant, à Seesen, mais le Schnitzel-pommes frites de Northeim ont pesé trop lourd dans la balance.La journée s'est bien passée , température agréable -un peu fraiche - mais appréciable quand on roule en vélomobile.Je suis parti assez tard, car de toute façon je devais attendre l'ouverture de l'accueil pour rendre la clé des chiottes qui m'avait été consignée 10 balles.

    Et puis je me suis réveillé tard, 7h 30, après une nuit de presque 12 heures, et une température extérieure de 6°C.J'avais mis à peu près tout ce que j'avais de chaud, chaussettes de laine, collant, polaire, buff et gants en polaire,tout ça dans le sac à viande en fibre (+5°C, dit le fabricant), et dans le gros duvet.J'ai pas eu froid...

    Mes voisins n'ont pas dormi dans leur caravane, ils étaient juste passé comme ça , lui pour tondre ses 50 m2 de pelouse, et elle pour m'engueuler...

    Toujours le vent de face. On apprécie le vélomobile, dans ces cas-là. La moyenne n'est pas terrible, 21 km/h arrêts comptés , mais ça suffit pour faire de bonnes étapes. Aujourd'hui 155 bornes avec 870m de dénivelé.

    La campagne est plate, les cerisiers sont en fleur, cette région du Brandebourg est un pays de vent...


    Ce qui est impressionnant, dans cette étape , c'est qu'on contourne le massif de Harz, dont les sommets au nord-ouest sont à 570m. Bon, ce n'est pas le Massif du Mont Blanc, mais ça se voit de loin, d'abord à l'horizon vers le sud, puis de plus en plus près, et ensuite, derrière.

    150 bornes, sur une carte, ça ne dit pas grand chose, mais quand on a un point de mire comme ces sommets du Harz du Nord, on se rend mieux compte des distances parcourues

    Ça me fait beaucoup penser aux histoires que racontait mon frère Thierry -grand connaisseur du désert algérien- à propos des "cartes orales" transmises d'une génération à l'autre, sortes de guides que le voyageur, s'il connaît le poème, décrypte au cours de son voyage...

    De: "https://journals.openedition.org/afriques/723"

     Les « cartes » des Touaregs sont par ailleurs à rapprocher de certaines de leurs compositions poétiques. Un poème touareg raconte généralement l’histoire d’un amant en route vers une tente lointaine où il espère rencontrer enfin celle qu’il aime. Le voyage de ce narrateur éploré le fait passer à travers une succession de lieux-dits dont le poète fait chanter les noms, en une litanie qui finit dans certains textes par être développée pour elle-même.

    Le Harz, je ne l'ai jamais traversé. Peut être une autre fois avec un vélo adapté (le Métabike par exemple). Ça doit être pas mal, mais ni avec un Brompton ni avec un vélomobile...

    ... un petit aperçu de mon "bureau" d'où j'écris ces quelques mots..

    Le soleil décline,  la température tombe un peu, je vais maintenant me diriger vers le restau... Schnitzel (dinde) sauce forestière (champignons, crème ), oignons, frites 



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