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Par Mazout403 le 1 Septembre 2020 à 10:00
Le lendemain , nous prenons la fameuse véloroute jusqu'à Corniou. Des passages sympa, mais à un moment elle nous fait grimper dans la collne avec des pentes pas possibles, le chemin est même bétonné tellement il y a de la pente, tout ça pour éviter quatre ou cinq kilomètres sur la route. Je râle un peu, mais ça ne change rien à la pente. Une fois le passage franchi, nous croisons une famille de cyclo-campeurs avec enfants tout petits sur des vélos ou dans des remorques, et nous ne pensons même pas à leur conseiller de prendre la route normale !
Bien évidemment, comme sur toutes -ou presque- les installations faites pour les cyclistes (par des non-cyclistes en général), on trouve des pièges comme cette barrière qui ne laisse pas vraiment passer un vélo avec une remorque, ou un vélo couché avec de grosses sacoches: j'ai un peu mordu la poussière après être resté accroché au poteau (à G sur la photo)
Si le cheminement sur la véloroute est un peu monotone (à part les détours escarpés et les pièges des barrières), les paysages de la vallée de l'Orb sont de toute beauté.
C'est bien volontiers que nous quittons la vallée de l'Orb à Corniou pour nous engager dans le Minervois. Les paysages changent du tout au tout, on retrouve des espaces sauvages, un peu comme dans les Causses et bien sûr, les vignes
.
Arrivés sur le plateau, un peu avant Minerve, on voit une gorge creusée profondément dans la roche: ce sont les gorges de la Cesse, que nous suivons jusqu'à Minerve, petit joyau perdu au milieu de ces paysages rudes et arides.
On descend ensuite pour arriver à notre étape, Pouzols-Minervois (altitude 100m). Au menu ce soir; du consistant: Riz et sardines à la sauce tomate...
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Par Mazout403 le 1 Septembre 2020 à 14:05
Tout à côté du camping, à côté d'une exploitation vinicole ont été plantés à peu près tout ce qu'il peut y avoir comme cépages qui poussent dans le coin. Une sorte de jardin public où l'on peut comparer les feuilles, les grains de ces cépages.
... et on continue la descente vers le sud en passant par les Corbières. Assez plat au départ, on traverse l'Aude à Argens-Minervois.
On n'est pas loin du littoral, les collines sont douces et la route souple (il fallait qu'un jour ou l'autre j'utilise ce terme bére
ngeresque)Le col des Liges a dû marquer la photographe... Pourtant, 406 mètres, ce n'est pas non plus le Galibier...
Ce qui est curieux, dans les Corbières, c'est que souvent on suit le cours d'une rivière ou d'une ancienne rivière, sans gros dénivelé, et la route serpente entre les collines, à tel point qu'on se demande parfois par où on va sortir de ce vallon. Un affluent crée un autre vallon,et ce n'est que lorsque la route s'engage dans l'un ou l'autre vallon que l'on sait vers quelle direction on va. Amusant...
Moins amusante la dernière montée, qui commence vraiment à Padern. Une halte bienvenue à Cucugnan, où l'on se ravitaille dans l'épicerie et on boit un apfelschorle (Perrier+jus de pomme) au bistrot, et on attaque la dernière côte, avec le château de Quéribus en oint de mire.
LLa suite est anecdotique: belle descente jusqu'à Maury, arrivée au camping (très sympa, avec tables, chaises et préau), et la joie de faire trempette dans la piscine !
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Par Mazout403 le 1 Septembre 2020 à 14:40
On a pas mal roulé ces derniers temps, et une petite pause ne fera pas de mal. D'autant plus qu'on est en pays Cathare, et qu'on va en profiter pour faire un peu les touristes...
Marché et dégustation de VDN à Maury, "Grosses" courses à Estagel, farniente au camping, et petit restau le soir à St Paul de Fenouillet, voilà toutes nos activités...
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Par Mazout403 le 1 Septembre 2020 à 15:08
Aujourd'hui, on pose les bagages et on part avec nos vélos tout maigres faire un joli petit tour qui passe par les gorges de Galamus et au retour, un passage sous le château de Peyrepertuse et une visite touristique de celui de Quéribus.
Une petite montée qui nous fait arriver en surplomb de la sortie des gorges (du point de vue de la rivière). L'à-pic est impressionnant, la gorge est très étroite et très profonde.
Tout en bas on entend les exclamations des gens qui font du canyoning
, et dont on aperçoit les taches de couleurs que font leurs casques.
La route a été creusée dans la paroi, les voitures ont bien du mal à se croiser, et pendant la saison touristique, une navette gratuite est mise en place, de manière à ce que la route ne soit pas bloquée. A vélo, bien sûr, pas de problème. On s'est d'ailleurs fait la réflexion que le vélo était vraiment le meilleur moyen de visiter les gorges, en offrant la possibilité de s'arrêter quand on veut, tout en allant assez vite dans les passages les moins intéressants.
Après les gorges, on prend la direction de Soulatgé. Un peu de dénivelé, mais avec les vélos non chargés ce n'est que du bonheur.
On contourne Peyrepertuse et son château immense perché sur la colline, et on entame une longue descente sur Cucugnan, suivie de la montée au col qu'on avait faite deux jours plus tôt, chargés. D'ailleurs, on ne monte pas énormément plus vite à vide que chargés. Finalement, la charge ne représente que 20% environ du PTC.
C'est après le col que ça se gâte. La montée au parking du château de Quéribus est raide de chez raide, 13% en moyenne avec des rampes à 15%. Inutile de dire qu'on a tout mis à gauche...
Au parking, on attache les vélos et on prend des tickets. La préposée gentiment nous propose de nous garder notre sacoche, pas bien lourde, mais embêtante à trimballer.
Le château de Quéribus est à visiter. Des points de vu imprenables sur tous les environs, le Canigou au sud, Perpignan au sud-est, la mer, Cucugnan et les Corbières au nord.
L'architecture est imposante et osée à la fois, et c'est une vraie forteresse avec des salles un peu partout, des citernes, des couloirs, des escaliers dérobés. Un vrai décor de BD.
La petite route d'accès qu'on a montée touuuut doucement...
Pas peu fiers de notre ascension au parking avec nos vélos, on se fait prendre en photo pour la Postérité.
Une dernière photo du château et on dévale jusqu'au camping.
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Par Mazout403 le 1 Septembre 2020 à 17:11
On était bien, dans notre petit camping, mais on commençait à avoir des fourmis dans les mollets. Et puis on voulait voir les Orgues de l'Ile sur Têt. Alors on a repris nos grosses sacoches, et comme des escargots (à cause de la maison qu'ils portent sur leur dos et absolument pas à cause de la lenteur), nous avons repris la route en passant par le lac de Caramany qu'on avait repéré sur la carte, et qui est au sud, à l'opposé des balades qu'on a faites dans le coin.
On passe le lac, on remonte de l'autre côté. Caramany est un gros village très accueillant, avec des places l'ombre un peu partout et des gens dehors qui n'ont pas l'air des plus malheureux.
Un peu plus loin, à Bélesta, c'est la fête du village. Etonnant pour un lundi. Ben, c'est comme ça, la fête du village chaque année c'est le 24 aou et cette année ça tombe un lundi.
On écoute un bon moment une fanfare 'un très bon niveau, et on dégringole vers la vallée de la Têt.
Les orgues, on les voit super bien depuis la route qui descend de Bélesta. Du coup on se dit que ça ne vaut pas le coup de perdre une heure ou deux à faire les toutous dans le site (d'autant plus que j'y suis déjà allé et que je sais que ça vaut moyennement le coup). Alors on continue, et on se retrouve sur le lieu du camping prévu avant 14 h !
Ici, ça sent nettement l'Espagne, au moins par l'architecture des maisons anciennes.
Alors on entame l'étape du lendemain. On improvisera suivant les campings disponibles.
On passe le col de la Bataille (Mimi me demande à cette occasion combien y-a t'il de cols de la Bataille en France, et comme je n'en sais rien, je lui répond que le Français est d'un naturel bagarreur...
On repasse par Estagel, puis on arrive à Tautavel suffisamment tôt pour s'installer au camping, piquer une tête dans la piscine et aller boire un pot en ville, une ville toute mignonne, toute proprette, presque un peu trop d'ailleurs, qui fait un peu maquette en vraie grandeur.
Le camping est très, très bien tenu par un couple dont la dame nous a réceptionnés, un peu genre maîtresse d'école (forcément ça énerve un peu), très fière que tout soit impeccable question propreté. On ne lui a rien dit, mais la propreté ça ne doit pas être non plus maladif. par contre ce n'était pas donné, et il n'y avait rien de prévu pour nous autres cycliste (tables, chaises, ou alors, dans un endroit si propre qu'on aurait hésité à nous y asseoir.
À gauche sur la photo, une reconstitution presque parfaite de l'Homme de Tautavel
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