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    Sympa, cette soirée à Mosquito Creek.Tous les "résidents" étaient cyclistes, Mike comme nous en cyco-camping, mais dans l'autre sens, et Peter et ses enfants roulaient aussi, mais à partir de points atteints en voiture.
    Il traînait une guitare, on a chanté, Peter, californien, avait une très belle voix et s'accompagnait très bien à la guitre .Tout le monde a partagé pas mal de choses, du coup on s'est couchés un peu tard.
    Le lendemain, le lever était prévu pour 7 heures, mais à 7 heures, y'avait que moi debout. Pas la peine de partir tout de suite, il faisait plus que frisquet et il y avait pas mal de brume dans la vallée, après l'orage de la veille au soir. J'ai donc fair une révision du vélo, des vis ça et là qui vaient tendance à se desserrer...
    Enfin Bertrand a fini par émerger, et nous sommes partis à 9heures, avec une petite polaire par dessus le t-shirt de vélo, c'était presque un peu juste. Lake Louise. Nous nous sommes renseignés sur l'état des routes, depuis les inondations de début juillet, et nous avons pris la highway, véritable autoroute,avec une très grand accotement, sur lequel les vélos ont le droit de rouler, et peuvent le faire en toute sécurité.

    L'étape du jour était longue de 104 km, mais pratiquement que de la descente.
    La vallée s'élargit, les montagnes sont plus petites, les derniers glaciers se situent au niveau de Lake Louise.

    Jeudi 11 juillet : Mosquito Creek - Canmore

    Jeudi 11 juillet : Mosquito Creek - Canmore


    Arrivés à Canmore, nous sommes allés au Tim Hortons, Bert voulait saluer le patron chez qui son fils Mickaël avait travaillé, on en a profité pour prendre un sandwich, histoire de ne pas arriver affamés comme des loups chez Hugh et Sabrina, puis nous avons déposé nos bagages sur la terrasse de leur maison. Hugh est arrivé avec les enfants, Oscar et Hugo, quelques minutes plus tard, et nous nous sommes installés dans une dépendance.
    Sabrina est arrivée du boulot vers 18h, ensuite Myriam, la mère de Sabrina est venue pour parler français (elle est flamande, mais parle français, allemand, anglais bien sûr,et afrikaans). Septante-deux ans, bon pied bon oeil. Ensuite sont venus deux autres amis, dont un grimpeur qui connaît Buis les Baronnies, et on passé une très agréable soirée, à la canadienne, devant un gros feu de bois, et après un buffet (saumon, bisons, petits légumes, salade) préparé par Hugh.
    Soirée un peu arrosée, mais je suis resté assez sobre, sevré que je suis depuis pas mal de temps... :-)

    Jeudi 11 juillet : Mosquito Creek - Canmore


    Amusant de voir autour de ce feu Hugh, Sabrina, les enfants, Myriam, Bert et le grimpeur, tous des gens qui ont séjourné à Buis... Ceci dit le cadre ici à Canmore n'a rien à envier à Buis, si ce n'est le climat assez rigoureux qui ne permet de profiter des beaux jours que trois mois dans l'année.

    Jeudi 11 juillet : Mosquito Creek - Canmore

     

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    Aujourd'hui, pas de vélo, sauf pour Hugh et Sabrina qui ont essayé nos vélos couchés. Hugh sur le Condor, il s'en est très bien sorti et très vite il a pu faire un petit tour tout seul. Sabrina était moins motivée, mais comme Hugh avait testé le vélo couché, elle a essayé le Méta, a réussi à faire quelques mètres toute seule, mais n'a pas persisté. Mais c'est très bien quand même. Je crois que surtout elle avait peur d'abimer le vélo et de compromettre notre voyage...

    Alors, on a passé la journée en ville, avec Bertrand. Faire des petites courses futiles mais indipensables, comme du lipstick, ou une cafetière qui va nous faire du vrai café. On a acheté également du peanuts butter qu'on va se faire au petit déj, bref on s'est un peu projetés par nos achats dans le relatif confort des jours à venir... Hugh et Sabrina nous avaient proposé de faire du canoë, mais nous, en fait, on avait besoin de voir du monde, des magasins, de la vie autour d'une ville.

    Vendredi 12 juillet : Repos à Canmore

    Canmore est une ravissante petite ville de 8000 habitants, entourée de montagnes, et peuplée de gens très sportifs: le ski de fond est roi ici l'hiver, et l'été, c'est rando, canotage sur les lacs et les rivières, escalade (Canmore est un haut lieu de la grimpe)...

    Vendredi 12 juillet : Repos à Canmore

    Encore une soirée dans le jardin, buffet hamburger, patates au BBQ, un petit rouge de Loire qu'on avait acheté, quelques bières et un peu de guitare autour du feu. Bref, une vraie journée de repos...

    Vendredi 12 juillet : Repos à Canmore

    Encore merci à Hugh, Sabrina, Oscar et Hugo qui nous ont accueillis avec tant de gentillesse

    Demain, c'est samedi, personne ne va au travail, nous allons prendre certainement le petit déjeuner avec nos hôtes et partons immédiatement après our une étape d'une centaine de kilomètres, un peu valonnée sur la fin, et qui nous amène à Calgary.

     

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    Tiraillés, ce matin, entre l'envie de repartir, après cette necessaire journée de repos, et la tristesse de quitter Sabrina et Hugh. Ils se sont levés tôt, nous ont préparé un petit déjeuner, avec du cake, des amandes, des cerises, du bon café. On a visionné les films que j'ai fait d'eux hier quand ils ont essayé nos vélos couchés. ça a été encore l'occasion de rigoler un petit coup, et puis on  chargé les vélos, rempli une dernière bouteille d'eau et nous sommes repartis...
    Malgré les prévisions pluvieuses de YR.NO, on a eu du soleil pendant toute la journée.
    La route, de temps en temps, porte encore les traces des dernières inondations.

    Samedi 13 juillet : Canmore - Calgary

    On est passés par le point le plus haut de la Trans-Canadienne. je me sis demandé à ce moment-là: où va l'eau ? Atlantique, Pacifique ?
    Où passe la ligne de partage des eaux sur le continent nord-américain ?

    Samedi 13 juillet : Canmore - Calgary

    1410 m d'altitude.. Pas étonnant que les nuits soient fraîches..

    Samedi 13 juillet : Canmore - Calgary

    On est arrivés tôt au Campground de Calgary, j'ai reconnu l'endroit, c'est à côté d'une zone cradingue avec des poubelles, où Pierre avait ramassé sa mascotte hideuse, il y a trois ans. ça m'a bien fait rigoler...

     

     

    Samedi 13 juillet : Canmore - Calgary

    A peine arrivés,le ciel est devenu tout noir, on s'est dépêchés de planter les tentes, mais finalement l'orage est passé à côté.
    Sinon, c'est incroyable comme le relief a pu changer en si peu de kilomètres. Canmore entourée de montagnes, Calgary, 100 km plus loin, au bout d'un plateau à peine valonné.

    Samedi 13 juillet : Canmore - Calgary

    Demain matin on se lève tôt pour traverser Calgary avant le flux de circulation automobile (Bert angoisse un peu en ville avec son Condor), et ensuite on fait notre première longue étape de 206 km, pratiquement tout en descente à part quelques petites bosses çà et là...

    Notre emplacement de camping n'est vraiment pas terrible: "overflow", un truc en réserve quand tout est complet. Lorsqu'on est arrivé, le voisin parquait sa voiture sur notre emplacement. Il l'a bien sûr retirée, puis est retourné à ses occupations, radio, groupe électrogène, bbq à gaz...
    Pendant qu'on mangeait notre plat de nouilles traditionnel, il s'est pointé sans rien nous demander et nous a offert un hamburger fraîchement préparé sur son BBQ, puis nous en ramené deux autres, emballés, "for your breakfast tomorrow morning... enjoy your trip !"
    Décidemment, ces canadiens sont vraiment surprenants!

     

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    Pour éviter le flux des automobiles, on est partis très tôt(6h30), sans manger, comme des voleurs.

    Bien sûr, il n'y avait personne dans la 16ème avenue qui traverse Calgary, et Bert a réussi à traverser la ville sans mettre le pied à terre!
    Arrivés à la sortie, on s'est arrêtés dans ce qu'il y avait d'ouvert, un MacDo (hé oui! Je suis tombé bien bas...), puis on a continué vers l'est... On s'est déshabillés un peu, mais il faisait encore un froid de canard. Rapidement, on a pris un rythme sympa, puis le vent s'est levé, de côté, puis de ¾ face, puis carrément de face pendant la seule montée de la journée. Vitesse à 10 km/h, moral dans les pompes.


    Monter une côte, derrière, ça veut dire descente, vitesse. Mais le vent ! Ça ne sert à rien d'essayer de rouler vite, tout est perdu... On s'est pris au moins deux heures de vent dans la face, et rapidement on s'est dit qu'on allait abréger l'étape prévue; on aurait pu y aller, mais ça n'aurait servi à rien, sinon entamer nos forces pour demain.

    On s'est donc arrêtés à Bassano, 50 km avant Brooks, on a roulé quand même 161 km en 8 heures.

    Dimanche 14 juillet: Calgary – Bassano

    Bassano, c'est une ville fantôme. C'est simple, y'a personne dans les rues, tous les commerces sont fermés, à part un bar louche (Armando's) et un chinois.

    Dimanche 14 juillet: Calgary – Bassano

    Va pour le chinois, donc, et là, ô surprise, buffet « all you can eat » avec des petits légumes à la vapeur, des viandes confites, des nouilles chinoises, du riz cantonnais, de la pastèque, des salades, et un excellent gâteau au chocolat et aux amandes (je fais court, je ne vais pas vous dire tout ce que j'ai mangé, mais ils n'ont pas trop fait de bénef avec moi).

    J'avais oublié le camping municipal, self-service, pas loin du centre-ville, dans lequel on s'était installés juste avant.

    Demain, au programme, on roule jusqu'à Brooks, on se fait une pause « internet » (car RIEN à Bassano), histoire de planifier la suite, puisqu'on est décalés de 50 km par rapport aux étapes prévues. Demain, vraisemblablement: Bassano – Medicine Hat (150km)

     

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    Vent du cul dans la plaine !
    30,25 km/h de moyenne sur 217 km !
    On en profite, ça ne durera pas tous les Jours. Le ciel est resté couvert (nous aussi d'ailleurs); mais au moins on se dessèche pas comme hier.

    Lundi 15 juillet : Bassano : Walsh


    Partis de Bossano à 7h30, une petite halte à Brooks, où on s'est connectés un petit coup pour récupérer des nouvelles fraîches de ceux qui nous sont proches. Et repartis à fond la caisse. Pratiquement personne sur cette autoroute toute droite, de chaque côté des pâturages avec des troupeaux de vaches noires. Vers Brooks, le lent balancement des pompes à tête de cheval permet de remonter du pétrole, très certainement à faible profondeur.

    Lundi 15 juillet : Bassano : Walsh


    Un autre arrêt à une quarantaine de km de Medicine Hat, pour boire un café « régulier » et acheter un litre de lait chocolaté chacun, qui est devenu notre boisson de route...
    Il se fait tard quand on arrive à Walsh. D'ailleurs, on se demande bien où on arrive. Au dernier moment, une cuvette dans les collines héberge un tout petit village, mais comme la limite avec le Saskatchewan est à trois kilomètres, il y a une grosse maison d'information touristique, où on nous apprend que le camping n'existe plus! Mais on nous propose de planter notre tente derrière l'office.
    Pas de douche, pas de toilettes (c'est l'heure de la fermeture). Pas grave, comme dit Bertrand: « C'est pas ce soir, à Walsh, que risque de débarquer notre car de suédoises).
    Pas une grosse faim, on se fait quand même des pâtes avec une boite de soupe en guise de sauce (c'est pas trop mal), on prend une photo du soleil qui nous salue et on se pieute...

    Lundi 15 juillet : Bassano : Walsh

     

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