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Mercredi 25 juillet Tahitotfalu Budapest
Nuit d’enfer… Se sont installés tout près de nous des Hongrois dans une camionnette pourrie, une grosse tente, Deux ou trois gars, trois ou quatre filles qui ont parlé, chanté, gloussé, piaillé toute la nuit. Sur le coup du matin j’ai eu envie de foutre le feu à leur camionnette, tellement j’en avais ras le bol. Personne n’a cherché à leur dire quoi que ce soit. D’abord ça n’aurait servi à rien, et ensuite ils étaient franchement louches. Maquereaux genre, tout à fait le style des demoiselles qui les accompagnaient…
Nous nous somme levés donc tôt, avons roulé, comme d’habitude, sur des routes à peu près correctes, des belles pistes cyclables, des pistes défoncées, en particulier à l’approche de Budapest où c’était vraiment la zone.
La route était tellement défoncée qu'on a préféré rouler dans la bande de terre sur le côté...
Et puis d’un seul coup on a vu la ville sur ses deux rives, avec des palais, des tours partout.
On a roulé sur la rive sud, on a pris plein de photos, on s’arrêtait tous les 100 mètres tellement il y avait des choses nouvelles à voir.
Puis nous somme allés chercher notre camping, avec une traversée de Budapest-côté Pest, pour arriver dans un quartier avec des maisons et des jardins derrière des murs.
On a trouvé une porte, fermée. C’était écrit en anglais « Sonnez, nous sommes ouverts ». On a sonné, on nous a ouvert et on s’est installés dans un jardin derrière une maison. 20 ares de terrain, des sanitaires succincts, un camping réservé exclusivement aux deux-roues : motards et cyclistes.
Très sympa.
On a planté les tentes et on a pris le métro pour rejoindre le centre ville. En sortant de la bouche de métro, on ne savait plus où regarder. Des édifices de tous les côtés, des avenues larges, et des perspectives étourdissantes dans de nombreuses directions. Bernard a eu un coup de mou, on est entré dans un Döner manger un bout, on s’est promené le nez au vent, on a mangé une glace, puis on a traversé par le pont qui est en face du funiculaire (j’adôôôre les funiculaires)
Très beau, d’ailleurs, ce funiculaire.
J'ai eu pitié pour les gardes postés là en plein soleil, par 35°C avec bottes, vestes, gants et tout le bordel...
On est monté à pied à la gare du haut du funiculaire, magnifique bâtiment Arts-déco, et d’où la vue est splendide sur Pest.
Nous avons ensuite remonté l ‘avenue Andressi, sorte de Champs-Elysées locaux. Deux bons kilomètres quand même pour arriver à la Place des Héros, monument monumental de pur style pompier avec un paquet de moustachus en bronze à cheval au regard farouche (les moustachus).
Derrière, une pièce d’eau avec un joli château.
Retour au camping en métro, Camping blindé, tous les deux-roues un peu paumés sont accueillis dans la bonne humeur, on se serre, on partage, on raconte, on se donne des tuyaux sur la route à venir...
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Commentaires
Eh salut les cyclos canado-bisontins.
Ca rappelle de très bons souvenirs votre trip.
Nous étions allés jusque là, alors profitez bien de la suite et ramenez nous de belles photos pour nous donner envie de continuer le voyage.
Bises
Dane et PBM