• Mardi 7 août Turnu Magurele – Roussé

    Nuit champêtre au milieu des oies et des canards. Il y avait aussi un coq déréglé qui s’est mis à chanter comme un abruti de coq à 3 heures du matin, imité bien sûr par les autres coqs du quartier. On avait déjà eu le coup l’an passé à Mannheim…

    Après ça se sont les chiens qui ont commencé de gueuler, mais finalement ça ne m’a pas empêcher de bien dormir dans ma tente…

    Petit déjeuner « Full Romania breakfast » bien copieux. On s’est un peu forcé pour finir car on avait des kilomètres devant nous, mais bon.

    L’étape est longue (135 km) mais plate à part une bosse de 60m de dénivelé. On a tout regardé sur Openrunner hier soir avant de réserver une chambre à Roussé pour voir si c’était faisable ou pas.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Dans les villages traversés, on a vu plein de choses de la vie courante, telle cette femme qui menait son troupeau d’oies, ou es hommes en train de faner à la fourche le foin que d’autres chargeaient en vrac dans une charrette tirée par un cheval …

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Souvent les toits des maisons sont vraiment tarabustés, avec un tas d’excroissances aussi inutiles qu’inesthétiques…

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

     

    Si la route principale est goudronnée, les transversales le sont rarement dans les bleds.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Les gens, par contre, sont vraiment très agréables. Pratiquement tout le monde nous a salué, des plus jeunes aux plus anciens.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Une colline sur la gauche : comme hier, une dune de sable en fait, apparemment exploitée car la route passe devant une carrière.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

     

    Plus loin, un village dans lequel les gens font des briques, qu’ils empilent devant chez eux, sur le trottoir, pour les faire sécher au soleil avant de les cuire.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Villages agréables, pauvres mais bien entretenus. On a souvent vu les habitants couper l’herbe devant chez eux, arroser les fleurs, etc.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

     

    Dans un des derniers villages, à Slobozia, une procession funéraire est sortie d'une rue juste avant notre passage. Je n'ai bien sûr pas pris de photo, bien que mon appareil soit toujours accroché à mon poignet. C'était bouleversant. Une grosse Mercedes corbillard, poussée à la main par plein de gens, bien habillés et de teint sombre -certainement des Roms- et suivie par des femmes en pleurs. Le haillon arrière du corbillard était ouvert, ainsi que la bière qui laissait entrevoir le défunt que sa femme enlaçait en pleurant pour son dernier voyage. Nous étions très émus tous les trois, un peu gênés d'être là, sur nos vélos, sans souci à la vue de ces gens en profonde détresse.

    Et à l'avant du cortège, une fanfare qui jouait un air funèbre, très tzigane.

     

    On finir par traverser la ville de Giurgiu, et on va pour passer la douane. Une file de 500 mètres de camions, arrêtés sur deux files (ça en fait beaucoup, on n’a pas compté). On double tout ça, et au poste de police, une jolie policière nous fait signe de passer, sans nous arrêter !

    Du coup on s’est engagé sur le Pont de l’Amitié, et on était les seuls ! Ensuite les policiers ont « lâché » les voitures. L’une d’entre elle a volontairement serré Bernard contre la barrière (jaloux de la facilité avec laquelle nous avons passé la douane?)

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Bernard a de moins en moins de freins sur son vélo. D’ailleurs depuis ce matin il n’en a plus du tout. Pas grave, puisque c’est plat ! Effectivement ça a bien marché jusqu’au passage du Danube, mais on n’avait pas pensé que le pont finissait en descente… C’est donc en freinant avec les godasses par terre que Bernard s’est présenté au poste frontière, qu’un peu plus il passait faute de ne pouvoir s’arrêter… Je vous jure… ça fait sérieux !

     

    De loin, Roussé n’est pas engageante. Grosse centrale thermique, énorme zone industrielle.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Pour ne pas réitérer la galère d’hier soir, on avait réservé une chambre pour trois dans un guest-house à Roussé. Accueil super sympa dans un club de beach-volley (avec volleyeuses en plein entraînement) par un Bulgare plein d’humour et très cool… Juste ce qu’il nous fallait, car je dois reconnaître qu’on (je surtout) était un peu stressés. L’orage qui menaçait, le pont qui aurait été vraiment dangereux si les camions avaient roulé, le coup de pas-de-frein-en ville, à descendre les rocades à pied, etc.

    On est allé manger des grillades et une salade bulgare très quelconques dans le restau d’à côté, et puis on est allé faire un tour en ville pour manger une glace.

    Surprise ! Le centre ville est magnifique, avec des grandes places piétonnes, de beaux bâtiments, plein de gens qui prennent le frais, d’enfants qui jouent, de terrasses pleines…

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Le programme demain : on se lève, on déjeune dans la salle commune, et on va acheter des V-brakes. Si on se débrouille bien, on peut viser demain soir un camping situé à 65 km...

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 8 Août 2018 à 20:08

    ben ??? où sont les photos des volleyeuses en plein entraînement ?

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