-
Jeudi 23 août Kastrki – Metsovo
Réveil toujours à la même heure. Mais cette fois il faut que je descende à Kalampaka, je n’ai plus de cash et au camping on ne prend pas la carte… J’en profite pour me racheter une brosse à dent, j’ai perdu la mienne ainsi que mon second shorty, que j’avais mal accroché sur le vélo pour le faire sécher…
Départ pour Metsovo, j’ai réservé une chambre dans un hôtel pas trop cher. Metsovo, y’a pas de camping. Metsovo, c’est le Megève local, avec des hôtels, mais pas de camping.
Bikemap m’a annoncé deux bosses. La première me fait un peu mal aux cuisses, je trouve que ça grimpe sec, ou aors je n’ai pas les jambes. 600 mètres…
En bas la vallée toute plate d’où je viens.. La route passe en écharpe sur une montagne en forme de crète assez longue, mais bientôt on arrive au bout de la crète et il faut monter sur la montagne suivante. Alors forcément, on descend ce qu’on a eu bien du mal à monter, et on se tape 1000 mètres d’ascension derrière.
Par contre, je ne sais pas si les jambes sont revenues ou si ça montait moins fort, mais la seconde bosse a été plus facile…
Pour aller à Metsovo, il y a des petites routes merdiques dans lesquelles on se perd et on passe plus de temps à vérifier sur GoogleMaps qu’à rouler, l’autoroute -autorisée aux vélos- et la route E92 qui serait qualifiée de nationale chez nous.
L’autoroute passe en tunnel. Pas question. Si tu ne meurs pas écrasé par un camion, tu ressors avec un cancer à chaque poumon : respirer à fond dans un tunnel qui monte emprunté par des camions, y’a pas mieux…
J’opte pour la E92. Sauf que…
Alors là, on n’est pas bien… ça passe, ou ça passe pas ? Faire 10 bornes de montée pour arriver sur un truc infranchissable, genre pont détruit, ça ne vaut pas le coup…
Chance incroyable, à ce moment là je vois deux motards qui en descendent. Je leur fais signe de s’arrêter. C’est une très jolie motarde qui me renseigne, elle me dit qu’avec mon vélo je peux passer, non sans avoir d'un œil expert et concupiscent apprécié ma taille de jeune homme et mon bronzage de touareg (passage dans le pur style rédactionnel vipérin ndlr)
Ensuite, 10 kilomètres de montée. Croisé une voiture et une moto. J’ai roulé à gauche quand l’ombre était à gauche, ou quand ça montait trop raide dans les virages à droite. Ne pas surveiller son rétro pour s’assurer qu’on n’est pas dans la trajectoire d’une voiture ou d’un camion, c’est vraiment que du bonheur ! La route n’est plus entretenue, du fait de l’autoroute je suppose. Chaussée qui se dégrade, barrières de sécurité qui foutent le camp, gros ravinements côté aval de la route, des fois faut pas trop serrer...
En haut, pas mal de vent, de beaux aperçus de la montagne de tous les côtés.
Après avoir esquivé un troupeau de vaches qui ont comme moi pris leurs aises sur cette route abandonnée, un beau point de vue sur Metsovo.
Descente sur Metsovo. Hôtel familial, sympa.
Balade à pied dans Metsovo. Un peu déçu. j’y étais venu il y a tout juste vingt ans avec (ex) femme et enfants, c’était plus authentique, plus sympa. Là tout est neuf, les fromages ne pendent plus aux toits des maisons, pour faire "comme avant" il y a des bouts de bois déguisés en fromage...
Serait-ce une directive sanitaire européenne qui les empêche de faire comme depuis des temps immémoriaux ?
, je n’ai reconnu que l’ours en bronze sur la place du marché.
Bon. C’est joli quand même, mais il y a les mêmes marchands de saloperies que partout ailleurs dans les lieux touristiques. Il y a même de la poterie de Trojan…
Je suis allé dans un magasin m'acheter quelque tranches de fromage fumé. Mhhh! toujours aussi bon...
Demain Ioannina. Une bosse de 300n, une autre de 450, juste 55 km… J’ai contacté un warmshower, on verra s’il répond. Sinon c’est camping...
-
Commentaires
Vous devez être connecté pour commenter
t'es sûr que c'est la motarde qui était concupiscente ? ou le cycliste devant la belle, toute de cuir vêtue ? (la motarde, hein, pas la vache de la photo)