• Aujourd’hui, une spéciale dans l’étape : il faut rouler 35 km pour pour prendre le bac à Oryahovo en direction de Bechet (Roumanie). Un bac toutes les deux heures. C’est 10 heures ou midi.

    On mise sur 10 heures. Ça veut dire se préparer vite, rouler fort et ne pas avoir d’ennui en route…

    Se préparer vite : pas de problème. Quand notre logeuse nous ouvre la porte de sa salle qui sert pour les hôtes, il est 7h30 pétantes, comme convenu.

    Par contre quand j’ai vu tout ce qu’il y avait dans les assiettes, je me suis dit « on n’y arrivera jamais ! ». Oeufs au plat, tomates, kachkaval, siréné, crème de gruyère, un grand verre de genre de petit lait (Ayran), café, tartines, beurre, confiture, yaourt aux fruit énorme.

    On a quand même tout bouffé, et on a réussi à partir à 8h10. On avait regardé le profil hier sur Openrunner, et on avait vu que c’était jouable, il n’y avait qu’une petite bosse à passer…

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

    Tout le monde a roulé très bien, on est arrivé une dizaine de minutes avant l’embarquement, et heureusement qu’on avait cette avance, car il fallait également passer la douane (on n’y avait pas pensé!)

     

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

    Bref on s’est retrouvé sur un énorme bac avec plein de camions et deux voitures, on a traversé et on s’est retrouvé en Roumanie !

     

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

    La rive, côté Bulgare, est constituée de dunes sablonneuses, ce qui donne aux paysages traversés avant l'embarquement un aspect inhabituel.

     

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

    On a trouvé qu’il y avait une énorme différence entre les pays séparés juste par 500 mètre de fleuve. En Roumanie, les gens paraissent beaucoup plus actifs, on voit partout des cultures maraîchères, des charrettes à cheval qui transportent plein de choses (les Roms de la ferraille récupérée, les maraîchers des légumes), et les maisons ne sont pas aussi délabrées qu’en face…

    On est passé aussi dans un bled où il y avait plein de cigognes partout. J'en ai pris une en photo, mais comme dit Bertrand "On est tanné de voir des cigognes!"

     

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

     

    Les réseaux électrique, de téléphone, etc. me rappellent un peu le Maroc. Balaises, les électriciens roumains !

     

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

     

    Et puis,le long de la route, des scènes qu'on ne voit plus chez nous depuis pas mal de temps...

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

    Vous noterez au passage que le Pingouin est plus rapide qu'un cheval au trot !

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

    Une très belle route, droite et plate nous permet rapidement d’arriver à notre étape, avec de beaux points de vue sur le Danube et une plage improvisée sur l'Olt, affluent rive gauche

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

     

    : Turnu Magurele, ville assez importante construite bizarrement à la Causcescu, sans vraiment de centre ville et donc sans âme. Galère pour trouver une terrasse pour boire une bière avec du WI-FI (pour trouver un logement).

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele

    Heureusement des jeunes nous renseignent, très gentiment.

    Galère ensuite pour trouver un hébergement. Bernard déniche sur Internet un truc, ça s’appelle Rustic House, c’est un peu en dehors de la ville.

    Apparemment il ne reste qu’une chambre pour deux personnes, d’après le site. On décide d’y aller, et de faire les pauvres cyclistes fatigués (ce qui n’est absolument pas le cas après 115 km en plein cagnard).

    On se retrouve sur un chemin de terre, des fermes et des maisons sur la droite. On se renseigne, on frappe à une porte, et une dame très gentille nous dit qu’il n’y a pas de problème, qu’effectivement il n’y a qu’une chambre de disponible, mais qu’on peut planter nos tentes dans le jardin, et même que pour un petit supplément ils peuvent faire le repas du soir…

    Super ! Un vrai petit coin de paradis, on va dormir dans nos tentes (dans les chambres on a de moins en moins l’impression de respirer), et découvrir la cuisine roumaine -pour le coup- familiale !

    Lundi 6 août Kozlodouy- Turnu Magurele


    1 commentaire
  • Nuit champêtre au milieu des oies et des canards. Il y avait aussi un coq déréglé qui s’est mis à chanter comme un abruti de coq à 3 heures du matin, imité bien sûr par les autres coqs du quartier. On avait déjà eu le coup l’an passé à Mannheim…

    Après ça se sont les chiens qui ont commencé de gueuler, mais finalement ça ne m’a pas empêcher de bien dormir dans ma tente…

    Petit déjeuner « Full Romania breakfast » bien copieux. On s’est un peu forcé pour finir car on avait des kilomètres devant nous, mais bon.

    L’étape est longue (135 km) mais plate à part une bosse de 60m de dénivelé. On a tout regardé sur Openrunner hier soir avant de réserver une chambre à Roussé pour voir si c’était faisable ou pas.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Dans les villages traversés, on a vu plein de choses de la vie courante, telle cette femme qui menait son troupeau d’oies, ou es hommes en train de faner à la fourche le foin que d’autres chargeaient en vrac dans une charrette tirée par un cheval …

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Souvent les toits des maisons sont vraiment tarabustés, avec un tas d’excroissances aussi inutiles qu’inesthétiques…

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

     

    Si la route principale est goudronnée, les transversales le sont rarement dans les bleds.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Les gens, par contre, sont vraiment très agréables. Pratiquement tout le monde nous a salué, des plus jeunes aux plus anciens.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Une colline sur la gauche : comme hier, une dune de sable en fait, apparemment exploitée car la route passe devant une carrière.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

     

    Plus loin, un village dans lequel les gens font des briques, qu’ils empilent devant chez eux, sur le trottoir, pour les faire sécher au soleil avant de les cuire.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Villages agréables, pauvres mais bien entretenus. On a souvent vu les habitants couper l’herbe devant chez eux, arroser les fleurs, etc.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

     

    Dans un des derniers villages, à Slobozia, une procession funéraire est sortie d'une rue juste avant notre passage. Je n'ai bien sûr pas pris de photo, bien que mon appareil soit toujours accroché à mon poignet. C'était bouleversant. Une grosse Mercedes corbillard, poussée à la main par plein de gens, bien habillés et de teint sombre -certainement des Roms- et suivie par des femmes en pleurs. Le haillon arrière du corbillard était ouvert, ainsi que la bière qui laissait entrevoir le défunt que sa femme enlaçait en pleurant pour son dernier voyage. Nous étions très émus tous les trois, un peu gênés d'être là, sur nos vélos, sans souci à la vue de ces gens en profonde détresse.

    Et à l'avant du cortège, une fanfare qui jouait un air funèbre, très tzigane.

     

    On finir par traverser la ville de Giurgiu, et on va pour passer la douane. Une file de 500 mètres de camions, arrêtés sur deux files (ça en fait beaucoup, on n’a pas compté). On double tout ça, et au poste de police, une jolie policière nous fait signe de passer, sans nous arrêter !

    Du coup on s’est engagé sur le Pont de l’Amitié, et on était les seuls ! Ensuite les policiers ont « lâché » les voitures. L’une d’entre elle a volontairement serré Bernard contre la barrière (jaloux de la facilité avec laquelle nous avons passé la douane?)

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Bernard a de moins en moins de freins sur son vélo. D’ailleurs depuis ce matin il n’en a plus du tout. Pas grave, puisque c’est plat ! Effectivement ça a bien marché jusqu’au passage du Danube, mais on n’avait pas pensé que le pont finissait en descente… C’est donc en freinant avec les godasses par terre que Bernard s’est présenté au poste frontière, qu’un peu plus il passait faute de ne pouvoir s’arrêter… Je vous jure… ça fait sérieux !

     

    De loin, Roussé n’est pas engageante. Grosse centrale thermique, énorme zone industrielle.

     

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Pour ne pas réitérer la galère d’hier soir, on avait réservé une chambre pour trois dans un guest-house à Roussé. Accueil super sympa dans un club de beach-volley (avec volleyeuses en plein entraînement) par un Bulgare plein d’humour et très cool… Juste ce qu’il nous fallait, car je dois reconnaître qu’on (je surtout) était un peu stressés. L’orage qui menaçait, le pont qui aurait été vraiment dangereux si les camions avaient roulé, le coup de pas-de-frein-en ville, à descendre les rocades à pied, etc.

    On est allé manger des grillades et une salade bulgare très quelconques dans le restau d’à côté, et puis on est allé faire un tour en ville pour manger une glace.

    Surprise ! Le centre ville est magnifique, avec des grandes places piétonnes, de beaux bâtiments, plein de gens qui prennent le frais, d’enfants qui jouent, de terrasses pleines…

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Mardi 7 août  Turnu Magurele – Roussé

    Le programme demain : on se lève, on déjeune dans la salle commune, et on va acheter des V-brakes. Si on se débrouille bien, on peut viser demain soir un camping situé à 65 km...


    1 commentaire
  • Nous sommes à 9h devant le magasin de vélos, Bernard et moi. Ouverture à 10 heures. On avise un bureau attenant au magasin, avec un type dedans, qui ne parle que bulgare. Bernard lui explique qu’on veut changer les freins sur un vélo, le gars commence par nous répondre d’attendre 10 heures, puis téléphone à son collègue qui n’est pas là, mais qui parle anglais, et à qui, au téléphone, on a pu dire ce dont on avait besoin. Le gars nous offre le café, ouvre le magasin rien que pour nous, et nous propose ce qu’il avait en stock. Par chance, àa correspond exactement à ce qu’on veut. On passe à l’atelier, pour trouver des câbles et surtout pour couper la gaine. Le gars sort une mauvaise pince, (visiblement ce n’est pas le mécano) et nous écrase le bout de la gaine. Sur l’établi, sur lequel règne un bordel digne de moi, je vois une super pince à couper les gaines et je rectifie les bouts…

    Bernard passe à la caisse : 70 leva, soit 35 euros, pour deux sets de V-brakes complets (mâchoires, cables, gaines, poignées et accessoires).

    En France on paierait ça le double. Comme quoi les prix sont bien établis en fonction du pouvoir d’achat du pays et non du coût de fabrication…

     

    Retour au Club de volley. On s’occupe activement à deux à changer les freins sans même un regard aux formes sublimes des jeunes volleyeuses revenues s’entraîner…

     

    Mercredi 8 août  Roussé – Tutrakan

    On doit rendre la chambre à midi. A 11h58 exactement on rend les clés, le vélo de Bernard freine comme il faut et on refait à l’envers la route d’hier pour aller au poste de police de la frontière.

     

    Car Bertrand, hier soir à la réception de la guest house, en donnant son passeport, s’est exclamé : « Câlisse ! c’est quoi cett’ hostie de papier qui est dans mon passeport !»

    Une carte grise d’une Mercedes haut de gamme allemande, qu’un policier de la frontière bulgare a mis dans le passeport de Bertrand au lieu de le remettre au propriétaire légitime…

    On imagine la scène, le gars à la frontière qui attend sa carte grise, les autres en uniforme en train de chercher partout, et surtout les ennuis du gars qui se retrouve en Bulgarie avec une voiture dont il ne peut prouver la propriété.

    Alors, comme on est des gars bien, on est allé la rapporter. On a raconté notre histoire à deux policiers qui parlaient très bien anglais, qui ont appelé le chef qui parlait encore mieux anglais. Visiblement il n’était pas si surpris que ça, preuve qu’ils avaient du la chercher un moment, cette carte grise.

    Le chef a voulu absolument savoir quel était le policier qui avait fait la boulette. C’était le gros balaise qui se la jouait à la John Wayne dans la guitoune à 17 heures, mais comme on est vraiment des gars bien, on a dit qu’on n’avait pas fait attention, que le gars était derrière son guichet et qu’on ne saurait pas le décrire…

    Les policiers nous ont bien remerciés, ils étaient très sympa (comme c’était Bertrand à qui c’était arrivé, on s’était fait un film comme quoi ils l’auraient mis en prison, qu’on aurait été Bernard et moi obligés de contacter l’Ambassade du Canada en Bulgarie, Amnesty International et tout le tintouin, mais non, ils nous ont laissé partir avec le sourire).

     

    La suite… Du vélo en direction de Silistra. Dans l’autre sens une file de trois kilomètres de camions à l’arrêt à attendre je ne sais quoi pour passer la douane.

     

    Mercredi 8 août  Roussé – Tutrakan

    Ensuite, la Dobroudja. Pas si plate que ça. Moi j’aime bien, il y a plein de chose à voir, exactement comme dans les Prairies dans le Saskatchewan…

     

    Mercredi 8 août  Roussé – Tutrakan

    On s’est arrêté au bord de la route chez des marchands de fruits. On a choisi Osman, parce qu’il avait des pêches et qu’il ressemblait à Tarass Boulba. Effectivement il nous a dit être Turc-Bulgare.

    6 pêches, trois leva, j’ai trouvé qu’il y allait fort. Lui aussi , certainement, car il nous adonné cinq nectarines qui étaient délicieuses.

     

    Mercredi 8 août  Roussé – Tutrakan

    Devant nous se dessine une dune sablonneuse, comme souvent ici dès qu’on s’approche du lit du Danube. Le paysage change du tout au tout, devient vallonné avec des arbres et on arrive à Tutrakan, qu’on a choisie comme étape car comportant des hôtels (pas de camping) et suffisamment distante de Roussé pour que ça fasse une étape, compte tenu de l’heure du départ aujourd’hui.

     

    Mercredi 8 août  Roussé – Tutrakan

    On nous donne une cambuse avec trois lits, à côté du parc fermé à clé où nous avons stationné nos vélos...


    votre commentaire
  • Le linge était presque sec hier soir. On n’aurait pas du le laisser dehors, car il fait humide, la nuit, à Tutrakan.

     

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

    On est parti en côte, pas trop cool dès le matin, mais c’était pour nous mettre en jambes pour une vraie étape.

     

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

     

    On traverse une zone de la Dobroudja du Sud où beaucoup de gens sont musulmans et de culture turque. Des mosquées dans les villages, pratiquement pas d’églises, des femmes en sarouel… Et des gens très souriants, qui nous font des signes amicaux.

     

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

     

    La région est agricole et très fertile (grenier de la Bulgarie d’après Wikipédia). On voir partout des vergers immenses, des champs de melons,,de mais, de tournesols. Dans les villages des séchoirs à épis de mais, et des femmes qui font sécher les haricots sur le bord de la route, à même le goudron.Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

     

     

     

    Wiki dit aussi : »La région se compose essentiellement d’un plateau raviné de vallées, la Ludogore, dont les cours d’eau sont saisonniers et vont au Danube. »

    On s’en est bien rendu compte, que c’était raviné. De belles descentes, suivies de belles côtes. Pas bien hautes, pas bien longues, mais à la fin de la journée on était à plus de 1000 mètres de dénivelé. Les dernières ont été assez dures pour tous, et l’hôtel (situé en haut d’une côte) a été le bienvenu.

     

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

    Nous avons failli -sans le faire exprès- être responsables d’un accident : en croisant une charrette chargée de regain, le cheval a pris peur à cause de nos vélos, et est parti dans le champ à droite de la route : le conducteur, juché tout en haut a été éjecté dans le virage avec les bottes de regain sur lesquelles il était assis, et a roulé sur le sol. Fort heureusement, les roues de la voiture ne l’ont pas touché, il s’est relevé et a couru derrière son cheval qui est parti tout au bout du champ moitié au trot, moitié au galop.

    On est resté là à se demander ce qu’on pouvait faire, et puis on est reparti car on s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas aider d’une manière ou d’une autre, au pire on refaisait peur au cheval.

    Rétrospectivement, ce n’est peut être pas les vélos qui ont affolé le cheval, mais notre odeur corporelle après quelques côtes…

     

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

    Des paysages magnifiques, un aigle qui est venu cercler au dessus de nous, un ciel comme au cinéma…

     

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

     

    Une dernière côte qui démarre très fort, mais que Bernard a pu gravir au courage !

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

    Jeudi 9 août   Tutrakan – Tervel

    On a failli perdre Bertrand qui, intercalé entre Bernard et moi n’a pas vu la pancarte de l’hotel (faut dire, c’est écrit en cyrillique), mais on a fini par le retrouver rapidement et on l’a ramené au bercail…

     


    votre commentaire
  • On quitte notre super hôtel au fond des bois. Pas possible que cette propriété gigantesque soit tenue par des particuliers rémunérés par des hôtes occasionnels comme nous. Ça doit être un hôtel construit sous l’ère soviétique et récupéré par la Municipalité.

     

    On a regardé hier sur openrunner, on a vu qu’aujourd’hui il y aurait moins de cotes. Pour les pingouins, c’est la fin du cauchemar (facile, celle là).

     

    La Dobroudja est vraiment très belle, les champs sont encore plus immenses, et on arrive dans le pays des éoliennes. Mais alors, de grosses éoliennes. Il y en a de plus en plus au fur et à mesure qu’on se rapproche de la côte.

    Ce matin j’avais téléphoné à divers gîtes à Kavarna. Rien de libre (on saura plus tard qu’il y a un festival de musique rock). Finalement, on a pu réserver dans un bled situé 3 km au sud de Kavarna.

     

    On se pointe, et notre logeuse, Gosia, nous invite à un pot de bienvenue auquel elle participe : rakia « home made » qu’elle sert généreusement. Elle veut tout savoir de nous, après nous avoir dit beaucoup d’elle : polonaise, mariée à un anglais, vivant en Bulgarie depuis une dizaine d’années (mais seulement l’été, car l’hiver il n’y a rien à faire sinon boire la rakia), parle donc polonais, anglais et bulgare..

    Du balcon on voit la Mer Noire et les falaises qui arrêtent la Dobroudja.

    On décide d’aller au restau, qu’elle nous recommande. Bertrand « par politesse », l’invite à partager notre repas. Bien sûr elle acquiesce, et du coup on a un tas d’information sur un peu tout : la vie locale, les bons plans dans le coin, etc.

    On décide de poser nos sacoches encore la nuit prochaine. Demain, Kaliakra et Roussalka, mais avec des vélos sans sacoches (un jour de congé, en quelque sorte).


    1 commentaire