• Réveil peinard, petit déjeuner sur la plage. Edmon, le patron du restau de la Falaise (best beach-café in the World) vient nous demander, dans un premier temps, de déplacer nos kayaks pour lui laisser de la place pour déplacer son bateau hord-bord remonté sur la plage, puis finalement de l'aider à le mettre à l'eau.

    Suite à ce petit exercice physique matinal, nous partons dans les Gorges d'Aradena, qui n'ont pas grand chose à voir avec celles de Samaria; beaucoup plus sauvages, un peu plus évasées, et un peu plus escarpées. On les remonte jusqu'au village d' Aradena, ou a été construite une passerelle, mais où les gens traversaient, autrefois, en empruntant des chemins muletiers, tracés dans les pentes de chaque côté de la gorge, pour traverser.

    Le retour se fait sur un plateau calcaire à 600 mètre d'altitude, qui ressemble de loin à un champ de cailloux, mais qui recèle des petits coins bien verts pour faire paître les moutons. La descente au niveau de la mer se fait par le petit village de Livaniana, grâce à un chemin muletier escarpé.

    Arrivés sur notre plage, on prend un boisson chez Edmon, qui, pour nous remercier du coup de main donné le matin, nous apporte en plus le raki...

    Est-ce l'effet du raki ? Pierre et PhiSa passent plusieurs esquimautages..

    C'est donc (pour ma part) avec une bière et 2-3 rakis que nous embarquons, en fin d'après midi, pour aller pas bien loin, à l'autre bout de la plage, à un bon kilomètre, pour rendre visite à Pablo, copain de copains à Patrick et Sandrine, et qui tient une taverne. On investit la plage : hamac pour PhiSa,tente pour Pierre et Carole, pour moi aussi. Les autres dorment à la belle. Repas chez Pablo, terminé bien sûr par les inévitables tournées de raki...


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  • Après avoir embarqué (ce terme comprend le démontage du campement, le petit déjeuner et le toujours difficile rangement de tout le matos dans les kayaks), on s'amuse, entre Loutro et la plage de Ghlika Nera à explorer les nombreuses grottes marines dans lesquelles on peut entrer en kayak, et à tourner autour des cailloux.

    Très belle plage, qui doit son nom à une source d'eau douce située au niveau de la mer. L'eau, tout au bord, a ce trouble qu'on observe quand eau de mer et eau douce se mélangent. La température de l'eau est également légèrement plus fraiche à cet endroit. Ce qui n'empêche pas PhiSa et Pierre de peaufiner leur technique d'esquimautage. Le latéral passe à peu près bien, mais pas le central.

    " LA TÊTE EN DERNIER !!!! "

     

     

    Pique nique sous les tamaris, soleil, ciel bleu. Y'en a pour qui la vie est moins cool...

    On profite bien de ces derniers moments. Pour PhiSa et moi, demain c'est le retour à la civilisation. Chora Sfakion est notre terminus. Il est prévu que Stelios vienne chercher nos bateaux et nous apporte le sac avec nos vêtements chauds, pour qu'on puisse retourner directement par nos propres moyens à Chania.


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  • Nous sommes retournés sur la plage située à l'Ouest de Sfakia pour dormir sous un superbe abri sous roche. Après une nuit bien tranquille, on a rejoint le port de Sfakia. Pierre et Carole ont pris nos kayaks, et c'est le K2 que Stelios chargera en premier sur la remorque.

    Sfakia, c'est le retour à la civilisation, avec tout ce que ça comporte, et dont on aimerait se passer : les bagnoles, les restau pour touristes où on se fait harponner, l'effervescence d'un port avec ses ferries et ses taxi-boats.

    Le temps de décharger nos kayaks de leur matériel, de boire un café sur le port, de dire au revoir aux copains qui partent faire à pied la gorge d'Imbros, située à une dizaine de km, c'est déjà midi. On se fait un gyros-pita. Toujours aussi bon, pour de la restauration rapide.

    On est en train de finir, quand on voit Stelios se pointer avec sa voiture et sa remorque (et, on l'espère, nos sacs à dos). Il nous fait signe qu'il nous attend au nouveau port, là où on a laissé le K2.

    On a encore bien discuté, en anglais, avec Stelios. C'est vraiment un gars très sympa. On a bien compris qu'il aimerait qu'on revienne, une autre fois, pour qu'ils nous accompagne faire un truc chouette. C'est pas tous les jours, je pense, qu'il a l'occasion d'accompagner des pagayeurs confirmés, ça le changerait surement des balades qu'il fait avec ses clients habituels...

    Pas facile d'en placer une, avec Stelios. Il a en outre le débit super-rapide et un accent grec fort prononcé. Mais au final, c'est bien connu, l'anglais est beaucoup plus  difficile à comprendre lorsqu'il est parlé ... par des Anglais !

    On refait nos sacs, on trie tout ce qui doit être en soute, et qui ne serait pas autorisé en cabine (couteaux, réchauds à essence, etc.), et on se dirige vers l'arrêt de bus.

    Voyage de nuit, en bus, avec un chauffeur expert, mais assez rapide, compte tenu de la route et des usagers (voitures, camions, cars, chèvres).

    Arrivés à Chania, on s'est mis en quête d'un hébergement. On est passé chez Maro, chez qui on avait dormi une quinzaine plus tôt, et qui est le meilleur marché sur la place, mais il était complet. Pas plus mal, finalement, car le gars n'était pas sympa, et ses chambres limite glauques. On a trouvé, pas loin, une chambre à 35 euros, mais très coquette, propre et bein équipée chez un improbable artiste-peintre qui expose les œuvres des artistes locaux dans son local au rez-de-chaussée. Comme il nous demandait ce qu'on avait fait en Crète depuis notre arrivée, je lui ai mis sur son ordi la page de ce blog, qui était à jour jusqu'à samedi dernier.

    Du coup, il était super content, qu'on ait apprécié son pays, qu'on ait fait des choses pas comme tout le monde, qu'on ait pris des photos avec des belles couleurs, je ne sais pas trop pourquoi, en fait, mais il s'est mis en quatre pour nous faire plaisir, à montré le site à un copain à lui qui passait par là, nous a donné son nom, son téléphone personnel, et qu'il fallait absolument le contacter si on revenait...

    La suite : du bien classique. On a repris un bus pour l’aéroport, on a attendu l'avion pour Vienne. Escale, attente de deux heures, arrivée à Zurich le soir, nuit dans l'aéroport , qu'on connait maintenant vraiment bien, avec ses petits coins "sympa" pour dormir quand il n'y a pas de clodos braillards et nocturnes... Puis un train pour la gare centrale, trois heures d'attente, un autre pour Mulhouse, encore une heure d'attente, un dernier pour Besac, et un trajet final, chargés comme des mules sur les Vélib'.

    Je ne résiste pas au plaisir de mettre une dernière photo de PhiSa, en mode clodo. Il s'est même fait copain avec clébard, compagnon indispensable du zonard moyen.

    Quant à moi, ma grande fierté est, le dernier jour à Chania, d'avoir été abordé par un vendeur dans un magasin, s'adressant à moi en parlant grec. Peut-être à cause de mon look, mais plus vraisemblablement à cause du regard qu'on a sur les gens et sur les choses, après ces deux semaines de coupure avec la vie "moderne", en tout cas un regard bien différent de celui qui vient ici consommer du tourisme...


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  • Des fois, quand on va à l'étranger, on n'est pas trop solidaire avec les compatriotes...

    Faut dire qu'ils le cherchent !

    Un aperçu...


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