• On est déjà le 3. La semaine prochaine va être dense pour moi et les copains de l'organisation des Championnats du Monde de vélos couchés qui ont lieu en fin de semaine dans la région de Besançon...

    J'ai donc pris un peu les devants en remettant en état mon vieux trike. Pneus câbles et gaines, plaquettes de frein, tout ça remis à neuf, et un petit bricolage pour accrocher mes deux sacs étanches derrière le dossier.

    Ensuite, je l'ai complètement démonté (ça n'a pas été tout seul avec certains boulons qui n'avaient pas vu une clé depuis une demi-douzaine d'années, mais qui par contre avaient bien pris la pluie et la neige, car je n'utilise ce trike pratiquement que quand il fait mauvais en hiver, ou pour du cyclo-camping.


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  • Vendredi, le 8 aout, le grand depart pour une autre expedition memorable en compagnie de ce mentor en cyclo tourisme dont je saborde le blog aujourd hui.  Encore des milliers de kilometres a etre obliger de rouler sur " la plaque" comme ils disent eux ,  il faudra aussi sans doute tenter de toujours rejoindre ce foutu cycliste imaginaire qui se trouve toujours une centaine de kilometres devant. Pourquoi pareille torture?  Parce que c est cela sortir de sa zone de confort, c est cela vivre une aventure.  Merci a tous de nous suivre, vos commentaires frequents sont toujours source d encouragements.

     

    Bertrand

     


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  • La Vipère m'a emmené à genève, avec le trike dans le carton sur le toit de la twingo. J'avais acheté du film pour emballer les paquets, c'est pas mal étanche, car malgré les averses, le carton est arrivé sec.A l'aéroport, on a fait un peu les Bidochons, j'ai failli rater l'enrgistrement, mais il faut dire pour notre défense qu'en arrivant par la France dans l'aéroport de genève, on se retrouve dans un hall où il n'y a aucun affichage. On attendait donc que le vol soit annoncé, et quand on s'est présenté à l'enregistrement, c'est tout juste s'ils n'ont pas réouvert les guichets.

    Bref, arrivé à Liverpool à 18h (locale), j'ai mis quand même trois heures pour remonter le trike. C'est moins simple qu'un vélo, et en plus, le mien est un peu âgé, ce qui fait que des fois y'a des pattes qui sont un peu tordues et qui ne tombent pas en face des trous de fixation.

    Je me suis aperçu que je n'avais pas de feu arrière, donc je vais passer la nuit à l'aéroport et je partirai demain matin. J'ai pu avoir Bertrand un petit coup sur FB, normalement, on devrait pouvoir se retrouver au Macdo de Whitchurch. Pourquoi le MacDo? Tout simplement parce qu'on est sûr d'y trouver du WIFI, et que c'est la condition unique pour qu'on puisse se contacter.

     

    Donc le premier attend l'autre, et l'autre, s'il est en carafe, il se connecte...

    Bon je vais essayer de nous trouver un coin tranquille, au trike et à moi. Bonne nuit...


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  • La montagne était belle, il faisait beau, la température idéale, une bonne chaleur confortable, avec de temps en temps une petite brise légère. Et une marmotte sifflait...

    Mais qu'est ce qu'elle avait, cette marmotte, à gueuler comme ça ? D'habitude, elle siffle un oup, deux maxi, et elle va se planquer dans son trou.
    Ben non.

    Celle là n'arrêtait pas de gueuler, si bien que ça a fini par me réveiller.

    La marmotte avait quatre ans tout au plus, était blonde, et gueulait comme un putois de sa petite voix stridente, amusée certainement par l'acoustique du hal de l'aéroport.

    Y'a vraiment des parentss qui méritent des baffes !

    Comme il y avait de l'animation, j'ai dégonflé mon matetelas et me suis levé, et ensuite, seulement, je me suis aperçu que dehors il faisait encore nuit.

    4h50. Le temps de prendre un (mauvais) café, de manger un muffin hors de prix, de charger mon trike, je suis parti au petit jour...

    J'ai un petit problème vec les photos, mais j'espère arranger ça d'ici peu...

     Dimanche 17 : Rendez-vous avec Bert

    J'ai retrouvé sans peine la piste cyclable que j'avais repérée avec Google Maps et Steet, super ! Le long de la rive N de la rivière Mersey, des petits lapins qui détalent un peu partout.

    Mais au bout d'un ou deux kilomètres, la piste cyclable (et indiquée comme telle) finit devant un superbe escalier, avec, comme si les marches ne suffisaient pas, des poteaux en travers pour interdire le passage des vélos. Alors un trike chargé comme une mule (loadé en crisse, pour mes cousins qui me lisent), tu parles !

    Dimanche 17 : Rendez-vous avec Bert

    Demi tour, ensuite je me suis paumé dans une zone plus ou moins commerciale, jusqu'à trouver l'entrée de ce maudit pont qui doit me conduire sur la rive sud.
    Enfin,je retrouve l'itinéraire prévu initialement, je passe le pont, évite l'autoroute en empruntant une piste cyclable, que je perds de nouveau.

    Mais au bout d'un moment je retrouve la route, prend la diretion que j'avais notée, et au bout de 5 km, une barrière en travers dela route, avec comme indication « route privée, défense d'entrer »...

    Bon, re-demi-tour, et cette fis je me suis juré de ne plus prendre les chemins de traverse, excepté pour entrer et sortir des grandes villes.

    J'ai pas mal roulé, j'ai dû faire un détour, mais je suis passé par des endroits vraiment chouettes : le Canal du Midi, mais en plus vert, et en plus humide...

    Dimanche 17 : Rendez-vous avec Bert

     

    Ah oui ! La plaisanterie avec la Bretagne, c'est qu'il fait beau 4 fois par jour. Ici, c'est la GRANDE Bretagne, alors il fait beau 10 fois par jour.

    Je n'ai pas quitté le K-Way (en gore-tex quand même) de la journée. Soit qu'il pleuvait, soit que ça caillait avec le vent qui soufflait à travers les fringues humides, voire franchement mouillées.

    Aucune idée de l'heure, mais je commençais à avoir la dalle.

    Je suis arrivé au MacDo, j'ai pris un café et bouffé un truc mou, chaud avec une espèce de mayonnaise dégueulasse à l'intérieur, et qui coule de partout quand on mord dans le truc. Mais quand on a faim...

    Galère pour me connecter sur Internet. Maintenant, chez MacDo, il te font remplir une fiche, et ills t'envoient un code sur ton portable. Le pb, c'est que mon portable n'était pas configuré pour capter le reseau british. Il a fallu que je bidouille pour enfin réussir à recevoir mon code dans un texto. Du coup j'ai récupéré d'autres textos, dont celui de B&N qui me disent de passer le bonjour à Bertrand.

    Bertrand, il a l'air d'être un peu à la bourre. Il m'a envoyé 2 messages sur FB aujourd'hui, le 1er pour me dire qu'il était parti à 9h30, le second vers midi pour me dire qu'il lui restait 70 bornes, soit 4 à 5 heures de route. Pas grave, je ne suis pas pressé. Y'a juste que si la sono pouvait tomber en panne, ça m'arrangerait, car il y a une musique de débiles dans ce MacDo.

    En train de galérer pour trouver des combines pour insérer mes photos (apparemment c'est un bug de eklablog), je tourne le dos à la porte d'entrée. Un grand "TABARNAK !!!" me sort de mes reflexions.

    Inutile de vous dire comme on a été  contents de se retrouver.
    Bon, je vous laisse, on a plein de trucs à se raconter... Les photos, ça sera pour une autre fois, ou sur un autre espace... (non,finalement, j'ai trouvé une combine)
    :-)

    Dimanche 17 : Rendez-vous avec Bert

    Après les retrouvailles on a roulé encore deux heures, pour arriver à Tarporley, encore 24 km plus au nord. ça nous fera gagner quelques kilomètres supplémentaires et largement dépasser Ormskirk demain soir. Bert roule comme une brute sur son Ice, j'ai vraiment eu du mal à le suivre ce soir..

    On a pris un B&B, douche, j'ai bouffé deux tomates, un bout de pain, une barre de céréales, un brugnon et un bonbon, le tout en dégustant une bière.
    Je sais, c'est du grand n'importe quoi comme bouffe, mais bon...
    Et ce soir, je ne vais pas trainer...


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  • Liverpool, c'est une zone urbaine incroyable qui s'étend vraiment loin à l'est, au nord et au sud. On avait prévu au départ de s'arrêter à Ormskirk, et Laancaster le jour suivant, mais finalement, comme il n'y avait pas grand chose à voir en traversant cette gigantesque zone urbaine, et ue ç roulait bien, on a décidé d'ller direct à Lancaster. 130 km. Autrement dit, avec ce qu'on avait gratté sur l'étape d'hier et sur celle d'aujourd'hui, on a fait en deux jours ce qu'on avait prévu en trois.
    Du coup, on prend un peu des goûts de luxe. ce soir, comme hier, c'est B&B. Ce soir, supr accueil, un peu au N de Lancaster, grande chambre, restau ce soir. On ne prndra pas le petit dej demain, c'est un peu cher et pas compris dans le prix de la chambre. Mais ici, on fait les choses comme il faut: bouilloire, thé et café lyophilisé dans la chambre, si bien qu'on partira au moins avec un peu d liquide dans le bide.
    Ce matin, le breakfast était vraiment très copieux: après une ise en bouche (toasts, beurre, confiotte), on s'est pris un "full english breakfast" : saucisse, oeuf miroir (au plat pour les frinçais de Frince), deux tranches de bacon, des haricots en grain, des champignons et encor des toats.

    Impressionnant !

    Ensuite, on a enfilé les km sans trop s'arrêter, jusqu'à une trentaine de km de Lancaster. Là, on a pris une petite route sinueuse entre les haies des pâtures, des montées, des descentes, c'était vraiment très sympa.

    Lundi 18 ; Grosse étape et traversée de Liverpool

    Lundi 18 ; Grosse étape et traversée de Liverpool
    On est arrivé à Lancaster, chouette  ville qui nous a donné envie de traîner un peu, mais manque de chance, pas de chambre de dispo, à part une à 60£ avec un lit double. Bertrant voulait prendre son matelas et dormir par terre. J'ai pas voulu. On ne paie quand même pas une chambre pour dormir par terre !

    Lundi 18 ; Grosse étape et traversée de Liverpool
    Alors on est repartis sur la route du nord, et on a trouvé une super auberge vraiment sympa 4-5  km plus loin.
    Une bonne douche, une pinte de bière locale pour moi, un bon repas pour les deux, et au pieu !
    Nos vélos sont enfermés dans l'auberge qui n'ouvre qu'à 8 heures. Condamnés donc à faire la "grasse matinée" (Il faut dire que Bertrand est un lève-tôt, et que 8 heures, pour lui, c'est vraiment tard :-)


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