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    Vent du cul dans la plaine !
    30,25 km/h de moyenne sur 217 km !
    On en profite, ça ne durera pas tous les Jours. Le ciel est resté couvert (nous aussi d'ailleurs); mais au moins on se dessèche pas comme hier.

    Lundi 15 juillet : Bassano : Walsh


    Partis de Bossano à 7h30, une petite halte à Brooks, où on s'est connectés un petit coup pour récupérer des nouvelles fraîches de ceux qui nous sont proches. Et repartis à fond la caisse. Pratiquement personne sur cette autoroute toute droite, de chaque côté des pâturages avec des troupeaux de vaches noires. Vers Brooks, le lent balancement des pompes à tête de cheval permet de remonter du pétrole, très certainement à faible profondeur.

    Lundi 15 juillet : Bassano : Walsh


    Un autre arrêt à une quarantaine de km de Medicine Hat, pour boire un café « régulier » et acheter un litre de lait chocolaté chacun, qui est devenu notre boisson de route...
    Il se fait tard quand on arrive à Walsh. D'ailleurs, on se demande bien où on arrive. Au dernier moment, une cuvette dans les collines héberge un tout petit village, mais comme la limite avec le Saskatchewan est à trois kilomètres, il y a une grosse maison d'information touristique, où on nous apprend que le camping n'existe plus! Mais on nous propose de planter notre tente derrière l'office.
    Pas de douche, pas de toilettes (c'est l'heure de la fermeture). Pas grave, comme dit Bertrand: « C'est pas ce soir, à Walsh, que risque de débarquer notre car de suédoises).
    Pas une grosse faim, on se fait quand même des pâtes avec une boite de soupe en guise de sauce (c'est pas trop mal), on prend une photo du soleil qui nous salue et on se pieute...

    Lundi 15 juillet : Bassano : Walsh

     

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    Qui a dit que le Saskatchewan était plat ?

    Mardi 1- juillet : Walsh - Swift Current

    Après l'incontournable photo devant la pancarte, on est un peu surpris: une montée! Oh! Pas une grosse, une qui se monte sur la plaque, mais quand même... Derrière, une descente, et ainsi de suite sur 175 km. On n'a pas eu non plus le vent favorable d'hier, ce qui fait que la journée a été assez éprouvante.

    Mardi 1- juillet : Walsh - Swift Current

    Pour dire comment j'avançais pas, je me suis même fait dépasser par une maison!


    Dans une station-service où on s'était arrêtés pour acheter du lait chocolaté, Bertrand a rencontré des gars de Nouvelle Ecosse qui font Halifax-Vancouver à vélo, et qu'il avait déjà croisés à Amqui. Retrouvailles, donc, pour Bertrand, partage pour les autres de la même aventure.

    Mardi 1- juillet : Walsh - Swift Current

    Cet après midi, vers 16h30, arrivée à Swift Current, rendez-vous indispensable des « Red Necks » de toute la région, avec, à l'entrée de la ville, concessionnaires de tracteurs, moissonneuses-batteuses et autres matériels agricoles.

     

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    On quitte le campground à point d'heure, et on commence à rouler gentiment. Tout se passe bien les deux premières heures, mais ensuite le vent se lève, 3/4 face, une vraie misère...

    ça ne nous empêchera pas d'admirer les magnifiques points de vue sur la prairie

    Mercredi 17 juillet : Swift Current - Mortlach

    Passage à Chaplin, village qui s'est construit vraisemblablement sur l'exploitation du sel qui coule depuis un ruisseau jusque dans un lac situé de l'autre côté de la highway.

    Mercredi 17 juillet : Swift Current - Mortlach

    Mercredi 17 juillet : Swift Current - Mortlach

    Chaplin: 3 "avenues", 4 rues, autant dire 6 patés de maisons, personne dans les rues, et les rares qu'on a pu épingler étaient incapables de nous expliquer où était l'épicerie (qu'il fréquentait depuis quarante ans). Il aurait coulé une vraie rivière, à Chaplin, on se serait cru dans "Déliverance".

    Mercredi 17 juillet : Swift Current - Mortlach

    J'adore les trains. Surtout ici. Je n'ai pas encore réussi à faire la belle photo, celle qui monte les 2 kilomètres de wagons, dans la prairie, entraînés par trois, voire quatre énorme locos Diesel.

    Mercredi 17 juillet : Swift Current - Mortlach

    On décide d'abréger notre étape (on avait prévu Moosejaw), mais on en avait vraiment marre du vent dans la face... alors on s'est arrêtés à Mortlach, petit village coquet (rien à voir avec Chaplin), où on a bu un café et mangé une excellente part de tarte fraise-rhubarbe avec une boule de glace vanille, servis par la patronne, 65 ans bien sonnés, un tantinet foldingue, mais néanmoins fort sympathique. Et puis on est repartis 7 km plus loin, car le camping de Mortlach, c'est pas à Mortlach (on s'en fout, la tarte était bonne).

    Mercredi 17 juillet : Swift Current - Mortlach

     

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    Vent d'Ouest !!! Youpie !! On va peut être faire un peu mieux, aujourd'hui, que les 150 malheureux km d'hier...

    ça démarre fort, on arrive à Mouse Jaw en 1h30 (35 km). On fait des emplettes, de la bouffe, et moi des lunettes au Dollar Store, car j'ai oublié les miennes sur la table du café (voir journée d'hier). A chaque fois que je viens au Canada, je fais le plein de lunettes à 1$. Celles que j'ai oubliées à Mortlach faisaient partie de celles-là.

    Jeudi 18 juillet : Morlach - Indian Head

    On roule donc très bien, tout en prenant quelques photos insolites (j'essaie de m'appliquer, maintenant que je suis lu par des amateurs plus qu'éclairés)

    Jeudi 18 juillet : Morlach - Indian Head

    Jeudi 18 juillet : Morlach - Indian Head

    Et puis on remarque une voiture stationnée sur le bord de la route... et la même, quelques kilomètres plus loin. enfin, en arrivant à Régina (prononcer Wi-djaÏ-na), la voiture est encore là, le conducteur nous fait signe d'arrêter: "Incroyable, la vitesse de vos vélos" (dit-il dans la langue de Shakespeare, ou presque, que je comprends à présent parfaitement dans les grandes lignes). Il a fait un aller-retour Régina-Moose Jaw, nous a vus en allant, et nous a dépassés en revenant.

    Et du coup, tiens! Il nous invite chez lui pour le lunch.  Sandwiches, tomates, melon, fromage, eau fraîche, lait, tout ça un peu dans le désordre, mais ça ne fait rien, on est légèrement affamés et on mangerait n'importe quoi dans n'importe quel ordre.

    Robin (65 ans environ) est un ancien cycliste, mais il pratique toujours. Il nous montre ses godasses en cuir -celles qu'il avait il y a une trentaine d'années au moins, avec la cale en alu qui se coinçait à merveille dans les cale-pieds- et son vieux clou des années 70. Il a tout gardé, c'est un nostalgique comme je les aime, un amoureux de la Petite Reine..

    Jeudi 18 juillet : Morlach - Indian Head

    Il nous raccompagne ensuite à vélo, un neuf, pas son vieux clou qui est assorti aux godasses et qu'il a gardé -un sentimental, comme je les aime- avec son fils Chris, lui aussi à vélo.

    La suite... un peu de vent pas trop favorable, car la route monte N-E un bon bout, puis oblique à l'est. On reprend notre belle vitesse du matin pour arriver, un peu tard certes, au camping de Indian Head, étape de 190 km...

     

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    Un réveil un peu tardif, ce matin... Nous ne sommes partis qu'à 8 heures. Le vent soufflait dans la bonne direction, si bien que nous avons avncé très correctement. Dans le rétroviseur, un ciel qui virait au bleu sombre, mais loin, loin...

    Vendredi 19 juillet : Indian Head (SK) - Virden (MB)

    Au bout de trois heures, nous avons rejoint un cyclo-campeur, avec un magnifique Cannondale de rando et des sacoches Ortlieb de partout. On a fait connaissance, et comme il avait l'air de rouler pas mal, on a décidé de faire la route avec lui jusqu'à Moosomin, où il s'arrêtait...

    Vendreedi 19 juillet : Indian Head (SK) - Virden (MB)

    Mais après quelques kilomètres, notre Joshua 'avançait plus guère. Cassé de partout, mal au cul, des raideurs dans les poignets, enfin, la galère, quoi... Égoïstement, on a mesuré comme on était bien sur nos vélos couchés. Jamais mal nul part, confortablement installés... Il y avait quelque chose de biblique, de l'ordre du chemin de croix, de la mortification, de la flagellation, dans ce que notre camarade de route nous montrait dans son calvaire.

    Bref, le ciel devenant de plus en plus menaçant, on a fini par le pousser un peu, et on a fini par arriver dans un restau (bison burger -excellent- avec frites pour Bert et moi).

    On était pas arrivés depuis 5 minutes qu'un déluge incroyable s'est abattu sur Moosomin. Jamais vu ça. On nous avait prévenu que les orages dans les Prairies, c'est quelque chose, mais alors là, on s'est félicités de s'être mis à l'abri, et puis ensuite on s'est demandé ce qu'on aurait fait dans la Prairie, où y'a rien, pas une cabane, pas un abri de bus, pas même un arbre...

    Vendredi 19 juillet : Indian Head (SK) - Virden (MB)

    Bertrand, qui est un homme pragmatique, a donné sa solution: sortir son manteau de pluie et prier...

    Après le repas, ciel clair, seules la température un peu rafraîchie, et des flaques énormes témoignaient de ce qui s'était passé une demie-heure plus tôt. Joshua est parti de son côté, nous du notre, et comme on n'avait pas trop forcé jusqu'alors, après la photo devant la pancarte du Manitoba, on a décidé de continuer, pourquoi pas, de nuit.

    Vendredi 19 juillet : Indian Head (SK) - Virden (MB)

    Vendredi 19 juillet : Indian Head (SK) - Virden (MB)

    Mais le vent en a décidé autrement. Il est passé au nord, puis au nord-est, et là, on a commencé à l'avoir dans le nez. On a fait des relais (grosse découverte pour Bertrand), on est tombés sur un camping, juste après le coucher du soleil, et on s'est arrêtés. 230 km aujourd'hui, quand même...

    Vendredi 19 juillet : Indian Head (SK) - Virden (MB)

     

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